Nucléaire: le chantier de l’EPR finlandais en passe de franchir une nouvelle étape
L’électricien TVO a annoncé mercredi avoir demandé à l’autorité finlandaise de sûreté l’autorisation pour lancer la réaction en chaîne dans le coeur du réacteur nucléaire EPR d’Olkiluoto 3, construit par le consortium Areva-Siemens et qui accuse déjà plus de dix ans de retard.
TVO, « en collaboration avec le consortium AREVA-Siemens (…), a établi que le projet EPR OL3 a progressé plus rapidement que ce qui avait été communiqué précédemment », a indiqué le Finlandais dans un communiqué.
Sur cette base, le groupe a expliqué avoir déposé une demande d’autorisation auprès de l’autorité finlandaise de sûreté nucléaire (STUK) afin de procéder à la divergence et effectuer des tests à faible puissance.
« Une fois que STUK aura accordé l’autorisation (…) TVO communiquera ses effets potentiels sur le calendrier de démarrage de la production d’électricité », a également indiqué le groupe.
Selon le dernier plan de marche annoncé en août par TVO, le démarrage du réacteur était attendu en janvier 2022, suivi par une première production d’électricité en février et enfin une production régulière en juin.
Dans le calendrier initial, l’EPR finlandais devait être mis en service en 2009 à la centrale d’Olkiluoto (sud-ouest), mais le chantier lancé en 2005 a connu des retards et surcoûts considérables.
Avec une puissance de 1.650 mégawatts, l’EPR d’Olkiluoto 3 doit fournir près de 15% de l’électricité finlandaise.
Seuls deux réacteurs EPR sont à ce jour entrés en fonctionnement dans le monde, ceux de la centrale de Taishan en Chine. Deux autres exemplaires sont en chantier en Angleterre.
La France construit pour sa part un exemplaire unique à Flamanville (Manche), qui a connu de nombreux retards et surcoûts. Mais le président Emmanuel Macron a récemment annoncé que le pays allait lancer un nouveau programme nucléaire, sans toutefois préciser le nombre d’exemplaires à ce stade.
jmi-hdy/nth
COMMENTAIRES
J’espère que le gouvernement va lancer la construction d’une bonne demie douzaine de réacteurs EPR2, et relancer en même temps les études du projet Astrid de réacteur surgénérateur malheureusement arrêté il y a quelques années.
L’objectif étant de se retrouver au plus tôt avec une grosse quarantaine de réacteurs surgénérateurs, sans CO2.
un réseau électrique doit être pilotable. Je pousse le bouton, et ça fonctionne.
Et nous pouvons classer les sources d’énergies pilotables en deux groupes :
1) pilotables par nature, centrales à gaz ou à charbon, nucléaire, un peu de bio, hydraulique, …
2) Pilotables par mariage, éoliennes lorsque le vent souffle mariées à des centrales à gaz en cas de pétole, idem pour le solaire, et ce mariage est indissociable.
Pas d’éolienne ou de solaire sans CO2.
https://1drv.ms/b/s!Aoz2RZetULwc5SEB6jtPAjImJDPr?e=OXHBFt
Avec sa théorie fumeuse, le petit « ingénieur » prétend que pour chaque MW éolien il faut construire un MW de centrale au gaz pour « les jours sans vent ».
Pour illustrer ses hallucinations, celui-ci peut-il nous dire de combien a augmenté en Allemagne la puissance en éolien, solaire, charbon, lignite, pétrole, gaz et autres depuis dix ans ?
Si cet EPR permet à la Finlande de consommer moins de charbon, alors, tant mieux.
Mais si c’est pour fabriquer encore plus de papier, pour remplir encore plus les boîtes aux lettres de publicités débiles, alors, ça sert à rien.