Accord entre la Syrie et les Emirats pour la construction d’une centrale photovoltaïque
Le gouvernement syrien a signé un accord avec un consortium de compagnies émiraties pour la construction d’une centrale photovoltaïque, ont annoncé les médias officiels syriens jeudi, deux jours après la visite à Damas du chef de la diplomatie des Emirats arabes unis.
Selon l’agence officielle syrienne Sana, « le ministère de l’Electricité a signé un accord de coopération avec un consortium de compagnies émiraties pour la construction d’une centrale photovoltaïque d’une puissance de 300 mégawatts ».
Cette centrale sera construite dans la région de Wedyan al-Rabih, près de la centrale électrique Techrine dans les environs de Damas.
L’accord avait été approuvé par le gouvernement syrien le mois dernier et le ministre syrien de l’Economie et du Commerce extérieur Mohammad Samer al-Khalil avait estimé qu’il donnait le coup d’envoi d’investissements futurs.
La Syrie mise sur les Emirats, riche pays pétrolier du Golfe, pour sortir de son isolement après 11 ans de guerre qui ont dévasté son économie, dont le secteur de l’énergie.
Les rationnements de courant peuvent atteindre près de 20 heures par jour dans certaines zones tenues par le régime, en raison du manque de fioul et de gaz pour faire fonctionner ses centrales.
Mardi, le chef de la diplomatie émiratie, Abdallah ben Zayed al-Nahyane, avait rencontré le président Bachar al-Assad, lors de la première visite à Damas d’un haut responsable émirati depuis le début de la guerre en 2011, un déplacement critiqué par les Etats-Unis.
Les Emirats, comme les cinq autres monarchies arabes du Golfe, avaient rompu en février 2012 leurs relations diplomatiques avec la Syrie au moment où la répression sanglante de manifestations prodémocratie se transformait en guerre complexe et dévastatrice.
Abou Dhabi a rouvert en décembre 2018 son ambassade à Damas, mais les relations étaient restées froides.
COMMENTAIRES
Le ciel de la syrie est si sombre que le soleil a du mal à percer l’obscurité qui s’est abattu sur ce beau pays que j’ai parcouru avec bonheur il y a 30 ans (avec un pincement au coeur quand je vois les la perle de Syrie , ALEP, dévastée). Tres honnêtement, je me demande à quoi va servir ce projet photo-voltaïque. A part le palais de Mr Bachar El Assad et les chiens serviles qui protègent ce monstre, il n’y a plus grand chose à alimenter en Syrie.Pleurons, mais espérons ! Nous ne pouvons rien faire d’autre ! Sauf accueillir les réfugiés syriens dont Mme Merkel avait compris que parmi eux, il y avait des pépites. Faute d’authentique humanisme, au moins soyons intelligents. L’humanisme suivra.