Un acide aminé dans les déchets végétaux offre un potentiel énergétique inattendu
Des travaux de scientifiques de l’université irlandaise de Limerick ont récemment fait avancer la recherche sur les matériaux piézoélectriques (propriété que possèdent certains corps de se polariser électriquement sous l’action d’une contrainte mécanique). Selon leur étude, la glycine, un acide aminé présent dans les déchets végétaux (résidus agricoles et forestiers), sans plomb ni lithium, génère de l’électricité lorsqu’il est pressé. La quantité de puissance créée suffirait pour alimenter l’électronique du quotidien, comme celui des smartphones, des détecteurs de mouvement, ou encore des contrôleurs sans fil pour les consoles de jeux vidéo.
Ces nouveaux travaux font suite à des recherches antérieures sur l’électricité à faible coût par ces mêmes chercheurs qui, en octobre dernier, suggéraient dans Applied Physics Letters la possibilité d’exploiter les larmes et les blancs d’œufs pour produire de l’énergie.