Allemagne : un nouveau record pour les énergies renouvelables dans la production d’électricité
L’Allemagne a franchi un nouveau cap en 2024, avec une part des énergies renouvelables atteignant 59% de sa production totale d’électricité, contre 56% en 2023. Cette progression des sources renouvelables, incluant l’éolien, le solaire, la biomasse et l’hydraulique, intervient dans un contexte particulier : pour la première fois, le nucléaire n’est plus intégré dans le mix énergétique du pays, marquant ainsi une étape significative dans la transition énergétique allemande.
Cette évolution s’inscrit dans un bilan énergétique globalement en baisse, avec une production de 431,7 TWh d’électricité en 2024, soit une réduction de 4,2% par rapport à l’année précédente. Le secteur éolien, terrestre et maritime, reste en tête, représentant près d’un tiers de la production totale. Toutefois, c’est le photovoltaïque qui connaît la plus forte augmentation, avec désormais 14% de la production, porté par une capacité installée accrue et un ensoleillement particulièrement favorable durant l’été.
Le pays poursuit également son désengagement progressif du charbon, une source d’énergie historique. La part de ce combustible fossile est tombée sous les 23%, bien loin des 26% de l’année précédente, avec pour objectif une sortie totale d’ici 2035. En revanche, le gaz naturel, bénéficiant de prix relativement bas, a vu sa part augmenter, atteignant désormais 13,2% de la production.
Un autre changement majeur pour l’Allemagne en 2024 est la fin de l’énergie nucléaire, qui avait encore contribué à hauteur de 1,5% de la production en 2023. Le pays, après avoir fermé ses dernières centrales nucléaires, s’est tourné davantage vers l’importation d’électricité, notamment en provenance de la France, qui a surpassé le Danemark comme principal fournisseur.
Malgré ces évolutions, l’Allemagne continue de viser un objectif ambitieux : 80% de sa production d’électricité provenant de sources renouvelables d’ici 2030. Ce projet, soutenu par le gouvernement d’Olaf Scholz, rencontre cependant des critiques, notamment de la part des conservateurs de la CDU. Ces derniers s’opposent souvent au développement des éoliennes et évoquent la possibilité de rouvrir certaines centrales nucléaires, une option jugée irréaliste par les experts.
À l’échelle européenne, l’Allemagne se place bien devant des pays comme l’Espagne (51%), l’Italie (37%) et la France (25%) en matière de part d’énergies renouvelables dans la production d’électricité, mais reste derrière le Royaume-Uni, où les renouvelables et le nucléaire ont combiné 58% de la production en 2024. Le défi reste donc de taille pour Berlin, qui doit jongler entre ambitions climatiques et réalités économiques à un mois des élections législatives.
COMMENTAIRES
Étrange conclusion :
À l’échelle européenne, l’Allemagne se place bien devant des pays comme l’Espagne (51%), l’Italie (37%) et la France (25%) en matière de part d’énergies renouvelables dans la production d’électricité, mais reste derrière le Royaume-Uni, où les renouvelables et le nucléaire ont combiné 58% de la production en 2024.
Pour la France, si on combine les energies renouvelables et le nucléaire, on arrive à combien ?
Sauf erreur 61% pour le nucléaire plus 25 % de renouvelable cela fait une production électrique decarbonnnée à 86% , bien loin devant le Royaume-Uni.
Très étrange Analyse !!!
Les Allemands ne sont pas capables de consommer une large part de la production ENR qu’ils ont chez eux (Cf prix négatifs et les Exports Allemands en milieu de journée dus à la production excessive de PV ! mais pas que c’est pareil avec l’éolien !).
In Fine, en retirant les Exports aux périodes de fortes productions ENR et en ajoutant l’ensemble des imports notamment très massifs depuis la France cette année, Quel est le Ratio !???
Oui, le Portugal arrivera à 80% d’ENR (ou pas loin) en 2030 ! Mais l’Allemagne va bouleverser l’ensemble des marchés électriques de ses voisins (c’est en cours) à certaines heures tout en important massivement la nuit… Sur le Total produit et en omettant de pondérer les Exports, Oui les Allemands sont à 59%. (et cela leur coute une fortune avec un prix de l’électricité aux particuliers qui ne les incitent pas à passer en masse et dans toutes les classes sociales vers le vecteur électrique pour le chauffage !).
En réalité QUID !??? Le Ratio suivant les hypothèses de base pondérées pourraient être inférieur à 50% avec un plafond de verre qui va rester présent longtemps (notamment due la nuit qui est présente annuellement 50% du temps et l’éolien n’y est pas toujours des plus productifs…)
Les ENR doivent se penser à une échelle large pour réellement foisonner (quasi continentale voir même transcontinentale…). Les Allemands pensent à leur pomme… Et bientôt ce sera une grosse pomme de discorde en Europe avec des excédents trop importants… Et des records de prix négatifs qui vont encore s’amplifier en 2025 !!! (Qui va payer ce délire – les consommateurs, Qui va en profiter les Gaziers qui auront des parts de marché dans le chauffage toujours très élevées… et même dans l’électricité !)
APO: le Portugal est à 87% d’ER en 2024 dans son mix électrique
https://energy-charts.info/charts/energy_pie/chart.htm?l=fr&c=PT&interval=year&year=2024
On peut dire qu’il est à un niveau très avancé de transition énergétique, voire qu’il l’a quasiment déjà réussie.
Il a notamment liquidé le charbon.
Certes, il importe massivement d’Espagne (qui possède une base nucléaire), mais étant donné ses STEP et son ensoleillement, il peut encore progresser.
Il va clairement arriver à moins de 10% de fossiles. Même si le 0% de fossiles ne sera peut-être pas atteint, c’est quand même une réussite.
A APO je vs cite :
1) Les ENR doivent se penser à une échelle large pour réellement foisonner (quasi continentale voir même transcontinentale…).
2) Les Allemands pensent à leur pomme… Et bientôt ce sera une grosse pomme de discorde en Europe avec des excédents trop importants… Et des records de prix négatifs qui vont encore s’amplifier en 2025 !!
Pour 1) le foisonnement et l’interconnexion pour les circuits de puissance avec une stab de la fréquence à l’échelle d’un continent c’est utopique on n’est pas sur internet !
Pour 2) Nous sommes encore en temps de paix, mais si ce n’est plus le cas ce sera chacun chez soi et les vaches seront bien gardées, l’interconnexion sera alors débranchée (ceci n’est pas une utopie).
Il n’y aura que ceux qui sont autonomes avec des énergies pilotables qui s’en sortiront. Donc vive le nucléaire avec des réacteurs à neutrons rapides qu’il faut développer impérativement au lieu de développer des usines à gaz qui tentent de compenser les velléités des intermittents renouvelables. Un peu d’analyse de la valeur SVP !
Du progrès en Allemagne, c’est certain mais combien d’imports nets ! https://www.energy-charts.info/charts/energy_pie/chart.htm?l=fr&c=DE&year=2024&interval=year&legendItems=0wm&source=total Et à quel coût pour les consommateurs (40 cts/kWh TTC) ! Le chauffage au gaz a encore de beaux jours devant lui.
France : fossiles : 19,5 TWh et exports nets : 89,1 TWh avec un chauffage électrique majoritaire. https://www.energy-charts.info/charts/energy/chart.htm?l=fr&c=FR&legendItems=4x0utu&year=2024&interval=year
Ce bon chiffre relatif de 59% d’ER dans le mix électrique de l’Allemagne est en grande partie lié aux importations / exportations. L’Allemagne exporte notamment vers la Scandinavie en période de surplus d’ERNv et importe en période de faiblesse des variables de l’hydraulique de barrage. Elle déverse également ses excédents vers les pays voisins: Pologne, Tchéquie, Autriche, Suisse, France etc et importe également.
Il y a un peu de foisonnement éolien mais cela est marginal.
Je ne pense pas que l’Allemagne sorte du charbon étant donné le poids croissant de la droite nationale qui défend cette énergie.
Je passe outre les émissions de gaz à effet de serre des back-up aux ENRv parce que le peuple s’en fout, et ne sait même plus ce dont il s’agit.
La seule chose qui compte désormais est le pouvoir d’achat, dans cette société devenue une dystopie.
Le nucléaire est efficace à condition d’être standardisé. Une quarantaine de réacteurs construits sur le même modèle performant en avait fait une énergie rentable en France.
Enfin, le modèle de surgénérateur qui peut permettre d’utiliser au moins 800 ans de réserves énergétiques n’est pas encore au point. Peut-être que celui-ci sera mis au point par la Russie ou la Chine.
Sans nier les affirmations de cet articles qui factuellement sont justes, mais malheureusement toujours les mêmes biais de désinformation car on s’intéresse aux moyens (le type de production de l’électricité et en particulier le renouvelable) mais pas à l’objectif de décarbonation qui est le seul véritable paramètre pour juger du résultat sur le climat.
Et évidemment l’Allemagne est toujours très loin de la France, en moyenne annuelle une électricité de 8 à 10 fois plus carboné et des investissements considérables ! Avec les mêmes investissements en France on pourrait se payer sans soucis des dizaines d’EPR 2 avec une électricité pilotable à environ 10 g/kwh !!!!!
Attendons le nouveau gouvernement Allemand ….
Un élément à rappeler : » La hausse célébrée de la production renouvelable ne saurait dissimuler qu’en chiffres absolus, la production nette d’électricité bas-carbone se retrouve en 2024 au même niveau que 2017″. https://allemagne-energies.com/
Heureusement que la consommation d’électricité a beaucoup baissé et que les imports fortement augmenté, sinon les énergies fossiles auraient représenté un % beaucoup plus important, et les ENR beaucoup moins (en %) !
Ah que oui !
Après analyse et avoir recherché les chiffres clé de l’énergie dans Allemagne énergie mis à jour ce jour par Harmut Lauer,
on peut dire que le chiffre de 431.7 TWh mentionné pour la production d’élec n’est pas juste, il est en réalité de 488 TWh et la consommation allemande s’est située à 510 TWh et le solde d’échanges est – 22 TWh soit environ 5 % de déficit comblé en majeure partie par les Franzozen !
Si on retire l’hydroélec pilotable (21 TWh) soit 4.3%, le chiffre des intermittents atteint 247 TWh (268 -21)
Ce qui fait que les intermittents représentent 50,6 % (247/488×100)
Donc le chiffre de 59% annoncé en trophée est faux !
Les chiffres pris comme référence ds cet articles proviennent de l’AFP et n’ont pas été vérifiés avant d’avoir été balancés !
Projet. 80% de sa production d’électricité provenant de sources renouvelables d’ici 2030 soutenu par O Sholz n’est, d’une part, pas crédible, D’autre part, rappelons que les élections législatives à venir en Allemagne vont faire tomber ce gouvernement et cela va changer le paysage politique voire énergétiques !
MD: 59%, c’est le total des ER, incluant l’hydraulique au fil de l’eau et la biomasse.
https://energy-charts.info/charts/energy_pie/chart.htm?l=fr&c=DE&interval=year&source=total&year=2024
Mon cher marc
Et les 431.7 TWh mentionnés pour la production d’élec alors qu’en est en réalité la production 204 est de 488 TWh et la consommation allemande s’est située à 510 TWh !
Quand on met 431.7 au dénominateur au lieu de 488, le % résultant est plus élevé, c’est mathématique !
Je dirai comme Victor qui n’est pas tombé de la dernière pluie lui !: :
« Pourquoi toujours énoncer des pourcentages de telle ou telle sources de production d’électricité »
« Toutes les digressions sulfureuses pour nous expliquer que l’Allemagne est sur le bon chemin me convainquent de moins en moins »…
Bizarre intercomparaison des pays en ce qui concerne la production d’électricité décarbonée.
Comme pour le RU, pourquoi l’auteur n’a-t-il pas pris en compte la production nucléaire de notre pays qui couvre 70 % de sa consommation électrique ? En plus de 25 % d’énergies renouvelables (dont la moitié due à l’hydraulique, c’est à dire une EnR pilotable et fiable), cela fait donc 95 % d’énergie décarbonée ; cocorico, c’est bien nous les meilleurs ! Pourquoi cela n’apparaît-il pas dans l’article, au lieu d’encenser l’Allemagne qui produit plus du tiers de son électricitré avec des énergies fossiles (berk !) dont le lignite qui est le combustible le plus polluant qui soit ? Ce pays qui veut nous donner des leçons à Bruxelles en matière d’écologie, est bien le dernier de la classe dans le domaine de l’électricité, malgré tous les discours de ses dirigeants (qui changent en permanence d’ailleurs)
Deux points encore qui devraient mettre en berne le drapeau des renouvelables allemands
1) Intensité carbone du mix électrique allemand
Malgré une part élevé des énergies renouvelables à la production d’électricité, lissée sur six mois, les émissions moyennes de CO2 pour la production par kWh d’électricité restent toujours à un niveau élevé, soit autour de 300 g CO2éq/kWh /10/.
2) Intermittence des ENR et prix de l’élec en UE
Pendant deux courts épisodes pratiquement sans vent ni soleil en novembre et décembre 2024, l’Allemagne, jouant un rôle clé dans la formation des prix de l’électricité en Europe, a fait s’envoler les prix sur le marché spot non seulement au niveau national mais, notamment lors de l’épisode en décembre, aussi chez certains de ses voisins, . La Norvège mais aussi la Suède ont fait part de leur mécontentement.
Grâce aux moyens pilotables en back-up (notamment centrales thermiques à flamme) et des importations massives d’électricité (jusqu’à 17 GW le 12.12.2024) la situation a pu être maitrisée. Par chance, la demande d’électricité était à ce moment-là bien inférieure à la demande lors de la pointe annuelle.
Toutefois, des prix de l’électricité élevés ont été enregistrés sur le marché spot (Day – Ahead) à deux reprises pendant quelques heures en novembre (820 €/MWh) puis en décembre (936 €/MWh). Le prix sur le marché intra-journalier ou « Intraday » a même atteint 1.158 €/MWh le 12.12.2024
MD: un point en faveur des teutons au niveau de l’économie du pays:
la dette publique: 62% en Allemagne, 114% en France, en lien ou pas avec la politique énergétique.
Au niveau de la politique énergétique, là où l’Allemagne peut progresser, c’est en faisant évoluer la biomasse en suivi de charge comme cela est le cas au RU ou au Danemark, au lieu de la faire évoluer en base fixe.
Le coût marginal des ENRv va néanmoins nettement augmenter étant donné les effacements de plus en plus nombreux et la nécessité de stockage journalier par batterie. J’oublie le stockage à LT par hydrogène. Quant à de nouvelles STEP, les élus locaux s’y sont opposés.
Il leur faudra aussi des instruments pour maintenir la fréquence.
Il faut aussi accepter de voir les paysages couverts d’éoliennes et de panneaux solaires.
Mon cher Marc je ne vois pas le rapport entre le mix énergétique Allemand et la dette publique
« la dette publique: 62% en Allemagne, 114% en France, en lien ou pas avec la politique énergétique »
La différence du niveau de dette est due au social qui tue la France avec, en corolaire, le non travail induit qui commence à l’école et qui se poursuit ensuite
Vive le socialisme ! Résultat :
L’enquête Piaac (Programme pour l’évaluation internationale des compétences des adultes) de l’OCDE, montre que plus d’un quart des adultes en France ne maîtrise pas les compétences de base permettant de bien utiliser l’information dans la vie quotidienne (opérations basiques de calcul, compréhension de textes, recherche sur internet)
MD: je ne pense pas que cet écart soit dû uniquement au social, mais plutôt que ce n’est que la partie émergée de l’iceberg.
Les collectivités dilapident des fortunes en frais de communication, frais de consultants, soutiennent de plus en plus des secteurs tels que le ski.
La lourdeur administrative avec le mille feuille territorial et un tas de structures à l’efficacité douteuse (ADEME etc).
La qualité n’est pas toujours au rendez-vous dans la petite industrie.
Il y a aussi l’impact de l’urbanisme, avec une population urbaine plus importante en Allemagne.
Probablement plein d’autres choses.
Surpris que les commentaires, concernant l’endettement de la France et de l’Allemagne évoquent seulement des causes marginales et « oublient » ce qui fait la spécificité de la politique francaise depuis, en gros Holande, à savoir la place enorme des « aides » aux entreprises dans le budget de l’Etat. et de la sécurité sociale au travers des exonérations de « charges » pour un niveau qui selon la façon dont on fait les calculs se situe entre 60 et 200 milliards d’euros annuels. Au minimum c’est pour chaque français 1000 € annuels qui vont ainsi chaque année,vers les actionnaires…
C’est ainsi que le CAC 40 a vu ses bénéfices exploser, que les ultra riches s’empifrent sur notre dos et s’achètent la majorité des médias. C’est aussi ainsi que nos industries n’investissent plus, que l’argent va vers la distribution plutôt que la production. Certes ce n’est pas le cas de notre seul pays, mais chez nous c’est sans doute le pays où cela a été le plus mis en pratique.
En Allemagne ces pratiques sont moins systématiquement mises en place, dans doute que les pouvoirs des landers sont un frein à cela, contrairement à notre pays ou tout vient d’en haut.
Mon cher marc
La remarque qui suit n’est que la pointe de Iceberg
« Il faut aussi accepter de voir les paysages couverts d’éoliennes et de panneaux solaires »
Pour fabriquer cette ,population gigantesque de moulins à vent et de panneaux réflecteurs, il faudra trouver les matières premières les constituants en creusant partout la planète et en les raffinant avec de l’eau en quantité pharaonique ce qui va polluer partout sur terre les nappes phréatiques.
Moralité
avec cette transition énergétique tant vantée on défigure et on dilapide la planète à l’aller et au retour maintenant et pour les générations futures sans possibilité de retour en arrière c’est ça l’écologie
Comme d’habitude je vois que les circonvolutions ne manquent pas pour montrer combien l’energiwende est un cuisant échec. Mais la réalité des chiffres est claire :
59% de renouvelable soit +3% sur l’année précédente
23% de charbon et lignite soit -3% sur l’année précédente
13,2% de gaz
4,8% d’importation
Total 100%
L’Allemagne reste dans les clous de son ambition malgré ceux qui continuent à parler de l’électricité au charbon de l’Allemagne et je fais plus confiance aux allemands pour se passer totalement du charbon qu’aux doutes de Marc….s’ils progressent de 3% en renouvelable chaque année et baissent d’autant le charbon, en 2030 ils seront au seuil de leur objectif, et je ne parle pas du verbiage des autres commentaires de ce forum.
SR: techniquement, les teutons pourraient facilement se passer du charbon en remplaçant ces centrales par des centrales à gaz. Le Portugal est sorti totalement du charbon, le RU aussi. Il en reste très peu en France et en Espagne.
Politiquement, si les Verts étaient au pouvoir, ils le feraient peut-être, mais étant donné le poids de la droite nationale favorable au charbon, cela me semble extrêmement peu probable.
Idem en Pologne, en Chine etc.
La suède a récemment refusé une nouvelle interconnexion avec l’Allemagne, qui était sensé apporté à l’Allemagne davantage de back-up décarboné. Un signe du recul de l’influence allemande lié à la montée des partis nationalistes en Europe.
Pourquoi toujours énoncer des pourcentages de telle ou telle sources de production d’électricité , à priori justes, sans jamais parler du seul chiffre qui intéresse le climat ou l’environnement: la teneur en carbone du kwh produit en moyenne ?
Et la moyenne pour l’électricité allemande reste de loin très supérieure à celle de la France et depuis plus de 20 ans que l’Allemagne s’est lancée dans son plan energiewenden, plus que coûteux, rien ne démontre qu’elle puissent sans fossile et sans nucléaire rejoindre la moyenne française !
Toutes les digressions sulfureuses pour nous expliquer que l’Allemagne est sur le bon chemin me convainquent de moins en moins…..
victor: le taux de CO2 émis par kWh n’est pas le seul critère non plus.
Je suis d’accord qu’il est très important, même si le bon peuple s’en fout et ne sait même plus ce que c’est.
A ma connaissance, tous les pays charbonniers ont gardé une part de cette activité, même s’ils l’ont réduite: Allemagne, Pologne, Australie, Chine.
Le nucléaire n’est pas tout rose non plus. Il comprend des risques, malgré tous les moyens qui sont mis pour les réduire.
Par exemple, il y a eu quelques craintes à la centrale du Blayais en 1999 lors de la tempête Martin.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Centrale_nucl%C3%A9aire_du_Blayais
On peut aussi évoquer le peu de protection des piscines de refroidissement. Des militants de Greenpeace se sont amusés à pénétrer dans l’enceinte d’une centrale, à côté de la piscine et à y tirer un feu d’artifice pour montrer cela.
Quelques craintes concernant la centrale du Blayais en 1999, mais pas d’accident nucléaire : https://www.assemblee-nationale.fr/rap-oecst/r2331/r2331-2.asp Des mesures de sécurités supplémentaires sont néanmoins nécessaires.
Certains mois comme septembre ou octobre, le charbon représentait près de 30 % du mix électrique : https://www.energy-charts.info/charts/energy/chart.htm?l=fr&c=DE&year=2024&source=total&month=-1&legendItems=1x7vru
Il va être difficile de s’en passer avant très longtemps !
Plutôt novembre que septembre !
Autre point
En Allemagne, alors que le parc d’énergies renouvelables ne cesse d’augmenter, la capacité de centrales thermiques et donc des moyens pilotables est en recul, de 10 GW (2024/2023)
Besoin de moyens pilotables à l’horizon de 2030
Pour atteindre l’objectif d’une production d’électricité de presque 100% à partir des énergies renouvelables à l’horizon de 2035 et pouvoir pallier la défaillance des énergies renouvelables variables quand c’est nécessaire, il faut, en l’absence de systèmes de stockage d’énergie suffisants, conserver un deuxième parc de production de centrales au gaz, pour prendre le relais.
On peut douter qu’un ajout de seulement 10,5 GW au parc de centrales à gaz existant soit suffisant pour gérer des épisodes hivernaux sans vent ni ensoleillement lors d’une situation de pointe annuelle de 80 GW ou plus.
Michel Dubus si vous saviez ce que sont les ENR et comment elles nous sortent aussi du fossile / charbon / pétrole / gaz .. à moins que vous en parliez du bio gaz qui est aussi une ENR ? vous ne vous inquiéterez pas pour ceux de plus en plus nombreux qui agissent et s’en sortent ..parlez plutôt de notre merde à nous en France et comment accélérer le mouvement pour s’en sortir comme commence à le faire le monde entier ..
Dernier point pour terminer qui met en doute le sérieux de ce qui se fait chez les teutons
En Allemagne, différentes analyses sur la sécurité d’approvisionnement ont mis en évidence une urgence d’agir à l’horizon 2030. Selon le dernier rapport d’évaluation des progrès de la transition énergétique de la Commission d’experts indépendants (BMWK 2024b),
la comparaison de différentes études à long terme montre de très grandes disparités au sujet de l’ajout de nouvelles capacités de moyens pilotables à l’horizon 2030, variant entre 27 et 70 GW.
Les arguments qui se cachent derrière ces résultats ne sont que partiellement compréhensibles.
Dans ce contexte, la Commission estime qu’il est urgent de clarifier les résultats divergents des analyses de la sécurité d’approvisionnement, afin d’établir une base stratégique solide
Projets en Allemagne pour pallier les fluctuations des ENR variables : https://www.tagesschau.de/wirtschaft/energie/gaskraftwerke-kohlekraftwerke-energie-100.html
encore une fois Cochelin vous confirmez bien ce que j’écris depuis des mois … eux ils agissent et s’en sortent et que ce sont les ENR qui nous sortent aussi du fossile / charbon / pétrole / gaz .. voir le bio gaz qui est aussi une ENR .. et l’hydrogène à base d’ENR … donc vous ne vous inquiéterez plus pour tous ceux de plus en plus nombreux qui agissent et s’en sortent ..parlez plutôt de notre merde à nous en France et comment accélérer le mouvement pour s’en sortir comme commence à le faire le monde entier ..
Qui s’en sortent ? De quel pays parlez vous ? En Allemagne, les énergies fossiles (en très grosse partie importées) représentent encore les trois quarts de l’énergie totale consommée dans le pays. La consommation de charbon est à la baisse et la consommation de gaz est à la hausse, de 3,5% en 2024 par rapport à 2023.
Si, en énergie brute, la production d’électricité en Allemagne des renouvelables + nucléaire n’a guère varié entre 2017 et 2024, l’écart a été de 39 TWh entre 2010 (l’année à prendre en compte dans toute comparaison) et 2024.
En 2010, les renouvelables ne représentaient que 105 TWh et le nucléaire 140 TWh. En 2024, avec 180 TWh de plus (total 285), les renouvelables ont non seulement remplacé la totalité du nucléaire, mais aussi une partie des fossiles, surtout charbon et lignite.
Ce qui est important à considérer, c’est la baisse des fossiles de 173 TWh entre 2010 et 2024. Pour l’essentiel, celle du charbon + lignite, de 158 TWh (et de 15 TWh pour celle du gaz naturel + pétrole).
L’évacuation de Bordeaux, situé près de la centrale nucléaire du Blayais, a été envisagée lors de la tempête Martin en décembre 1999.
« Nous l’avons su bien après, mais nous avons frôlé la catastrophe les 27 et 28 décembre 1999 ! Le préfet de l’époque avait même réveillé Alain Juppé dans la nuit pour le prévenir qu’il devait s’attendre à évacuer la ville de Bordeaux. »
J.O. du Sénat, 22 février 2012, page 1396.
Information confirmée par une confidence de Juppé, maire de Bordeaux à l’époque.
Pour paraphraser Bacon : « calomnier calomnier calomnier il en restera tjrs quelque chose »
Agiter la peur, agiter la peur, agiter la peur sur le nucléaire, il reste : « ‘on fait comme les teutons, on arrête le nucléaire ! »
Chez les Teutons ce chiffon rouge agité de la peur n’est et n’était qu’au service de l’idéologie des verts et des écolo-socialos. pour casser le nucléaire.
Dans tous les domaines, faire peur en terrorisant les populations c’est un principe d’oppresseur toujours appliqué par les gens de pouvoir !
Pour remplacer le gaz nat il est mis en avant par les écolos bon teints les points 1 et 2
1) le bio gaz qui est aussi une ENR ..
2) et l’hydrogène à base d’ENR
Pour réaliser le point 1 et pour aux digesteurs méthanisation .les quantités de cultures nécessaires appelées pudiquement CIVE (de type maïs ou seigles par exemple) couvriraient en grande partie le pays France au détriment des cultures « nourricières » pour le bon peuple.
Pour le point 2) Le rendement de l’énergie H² produit par des électrolyseurs est au global égal à 25%. Ceci avec une énergie électrique régulée (tension et fréquence). L’élec « brute » fournie en direct par les ENR intermittentes abrutirait de façon importante ce rendement global déjà très faible.
En résumer pour des quantités importantes de gaz nat à remplacer ces procédés ne sont pas et ne seront pas industriels à l’avenir ! Ceci est particulièrement néfaste et funeste au niveau des surfaces couvertes pour l’agriculture vivrière.
On retrouve cette problématique des surfaces couvertes qui s’amplifient à vitesse grand V avec l’implantation des panneaux solaires. C’est ce qui se passe actuellement avec l’accélération de la loi APER qui permet de couvrir 40% des surfaces exploitables de nos fermes en milieu rural avec des ENR (solaires notamment).
Sans parler de la destruction des paysages, de la flore et de la faune qui y vie, avec tout ce bordel organisé au nom de la transition écolo, l’avenir de la France et de l’agriculture, avec ses paysans qui nourrissaient encore notre pays, est plus que compromis.
…
Bonjour à tous
Kako Naït Ali est ingénieure matériaux, et titulaire d’un doctorat en chimie des matériaux dans le domaine de l’energie……Elle est sollicitée sur des sujets énergies nucléaires et renouvelables d’un point de vue matériaux.
D’après le CV tout à fait respectable de Mme Naït Ali, elle cest parfaitement légitime à parler des pales des éoliennes, mais de rien d’autre et surtout pas des mérites des ENRi. Je suis pour ma part ingénieur de formation motoriste dans le domaine de l’énergie.les hasards de l’histoire m’ont amené à ajouter une corde à mon arc avec la pyro-gazéïfication au cours de 12 années passées chez moteurs DUVANT à valenciennes, à la fois constructeur de moteurs diesel , diesel gaz , 100% gaz , et autres combustibles de remplacement, tous ces moteurs étant de taille unitaire minimum 250 kWe et maximum 1000 kWe Je me sens donc parfaitement légitime à parler de production d’énergie électrique de façon pilotable (utilisés à chaque fois que pertinent en cogénération, alimentés en gaz pauvre de gazéification de déchets secs et solides au prier rang desquels des déchets de biomasse à peu près partout dans le monde sauf en France. Profil assez rare s’il en est.Je me me sens pas du tout capable de parler de façon exhaustive de moteurs de quels types soient-ils et quels que soient les combustibles utilisés sortant du cadre de mon expérience (moteurs stationnaires à régime constant) . Donc je peux à la mite donner mon avis, superficiel, sur un moteur de voiture, mais je ne m’aventurerais pas plus loin. Est-il besoin de continuer au risque d’être désagréable avec l’auteur ? Son article est donc dicté par autre chose que son expérience professionnelle et n’a donc pas un intérêt majeur.