Alphabet abandonne le projet d’éoliennes volantes de Makani
Alphabet, la maison mère de Google, va définitivement se séparer de sa filiale dédiée à la conception de petites éoliennes volant au bout d’un câble, Makani, a annoncé le directeur général de cette entité mardi.
Créée en 2006 par des kite-surfers curieux du potentiel des voiles à utiliser l’énergie du vent, la start-up avait été rachetée en 2013 par le géant de l’internet pour être intégrée à son laboratoire consacré aux projets futuristes.
Pour voir si la start-up pouvait voler de ses propres ailes, Alphabet avait déjà décidé en 2019 de scinder Makani du reste de ses activités.
« Créer un tout nouveau type de technologie d’énergie éolienne implique de relever des défis commerciaux et d’ingénierie », a commenté mardi le directeur général de Makani, Fort Felker, dans un post sur le site spécialisé Medium.
« Malgré de solides progrès techniques, la route vers la commercialisation est plus longue et plus risquée que prévu, donc à partir d’aujourd’hui, Makani ne fera plus partie d’Alphabet », a-t-il indiqué.
« Cela ne veut pas dire que c’est la fin pour la technologie que Makani a développé mais cela veut dire que Makani ne sera plus une entreprise d’Alphabet », a précisé le responsable.
Makani avait déjà commencé en 2019 à collaborer avec le géant anglo-néerlandais du pétrole Shell pour tester aux larges des côtes de la Norvège son produit: une aile fine portant huit mini-turbines et reliée par un câble à une attache, ressemblant de loin à un cerf-volant.
Shell étudie actuellement des solutions pour continuer à développer la technologie de Makani, a assuré M. Felker.
gc/jum/cn
COMMENTAIRES
Mouhai…. On peut toujours essayer…