Andrew MacKenzie nouveau président chez Shell
Le géant pétrolier anglo-néerlandais Royal Dutch Shell a annoncé jeudi la nomination d’un nouveau président du conseil d’administration, Andrew Mackenzie, qui remplacera Chad Holliday après l’assemblée générale du 18 mai.
M. Mackenzie, un britannique, a rejoint le CA de Shell en octobre après une carrière dans l’énergie, la pétrochimie, et l’industrie minière. Il a dirigé le groupe minier BHP de 2013 à 2019 après avoir été responsable des diamants et minéraux industriels chez Rio Tinto et 22 ans chez BP.
« C’est un privilège d’être nommé président du conseil d’administration de cette formidable entreprise, particulièrement à un moment aussi pivot pour le secteur et la société », a commenté M. Mackenzie.
« Je me réjouis de travailler avec Andrew. Nous émergeons de la pandémie de Covid-19 avec une stratégie claire et distinctive et je pense que cela nous permettra de saisir les opportunités présentées par la transition énergétique », a ajouté le directeur général du groupe Ben van Beurden.
Shell, tout comme les autres grands groupes pétroliers au monde, a été sévèrement frappé par la pandémie qui a fait chuter l’activité économique et donc la consommation d’hydrocarbures, et a essuyé une perte massive de 21,7 milliards de dollars l’an dernier.
Shell a amorcé une profonde restructuration qui prévoit jusqu’à 9.000 suppressions de postes d’ici 2022, et doit lui permettre de rester rentable avec des cours plus faibles et de remplir son objectif de « verdir » ses activités.
Le groupe s’est donné pour objectif d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, tout comme BP.
Un tiers des plus grandes entreprises au Royaume-Uni, y compris BP et Shell, émettent cependant beaucoup trop de CO2 pour respecter l’accord de Paris sur le climat, malgré leurs engagements à moins polluer, selon une analyse de la société d’investissement Arabesque, révélée la semaine dernière par le Guardian.
ved/sr