Arctique: Total va prendre 10% dans deux terminaux de GNL du russe Novatek

Le géant français Total a obtenu une participation de 10% dans une filiale de Novatek qui construit actuellement deux terminaux de transbordement de gaz naturel liquéfié (GNL) extrait dans l’Arctique, a annoncé mercredi le groupe russe.

« Novatek a signé un accord de principe avec Total concernant la vente d’une participation de 10% dans Arctic Transshipment LLC », a indiqué le champion russe du GNL dans un communiqué, sans donner de détails sur le montant et le calendrier de cet accord.

Total est déjà très impliqué dans les projets du groupe, puisqu’il détient 16,5% de Novatek et participe à ses deux titanesques projets Yamal LNG et Arctic LNG 2 dans l’Arctique.

L’entreprise Arctic Transshipment construit actuellement deux terminaux de transbordement pour le GNL provenant des ces deux usines : l’un près de Mourmansk pour traiter les livraisons vers l’Europe et l’un sur la péninsule du Kamtchatka (Extrême-Orient) pour celles vers l’Asie.

Ces complexes seront un endroit-clé pour le transport le long de la route du Nord, qui longe les côtes russes par l’Arctique.

La Russie veut mettre en avant cette route en tant que voie commerciale. Rendue plus accessible par la fonte des glaces provoquée par le changement climatique, elle permet de réduire les coûts et le temps de livraison entre l’Europe et l’Asie.

Une flotte de méthaniers brise-glace, les Arc7, transporte le gaz jusqu’aux deux terminaux, où celui-ci est transféré dans des pétroliers.

« Chaque complexe comprend une unité flottante de stockage de GNL d’une capacité de 360.000 mètres cubes avec deux points de transbordement navire-navire », affirme Novatek, ajoutant que l’objectif est « un transport de GNL efficace et rentable » à partir de ses usines arctiques.

Yamal LNG, premier méga-projet à 27 milliards de dollars associant Novatek, CNPC et Total, a démarré la production fin 2017.

Le deuxième projet, Arctic LNG 2, estimé à 21,3 milliards de dollars, doit conclure son financement cette année avec l’objectif de produire son premier cargo de GNL en 2023. Il associe également Novatek, Total, des groupes chinois et japonais.

Mercredi, Novatek a également annoncé avoir conclu des contrats de vente de GNL à 20 ans avec les participants au projet.

Novatek, numéro deux du gaz russe après Gazprom, et premier groupe gazier privé du pays, a connu ces dernières années une ascension fulgurante en Russie. Son engagement dans le GNL l’a définitivement placé sur l’échiquier international de l’énergie.
apo/rco/clp/

 

commentaires

COMMENTAIRES

  • A l’attention de l’auteur de cet article signé seulement AFP!
    Il ne faut plus jamais dire ni écrire gaz naturel liquéfié, mais GAZ FOSSILE LIQUEFIE  »GFL » … puisque c’est du gaz fossile qui participe terriblement au réchauffement climatique global!
     »Mourmansk » est déjà une gigantesque décharge et cimetière nucléaire… et vlan,une couche de gaz fossile en plus!
    Pouyanné le boss Total…ement à côté de la plaque ferait mieux d’investir dans la seule filière durable autant que renouvelable du Biogaz… au lieu de continuer à créer des  »dépendances géopolitiques » dont il doit essuyer les frais quand  »ça pète » (Mozanbique…)
    Biogaz qu’on peut produire chez nous sans besoin de toute cette chaîne énergétique au rendement global ridiculement médiocre…Sans compte les importantes fuites atmosphériques de méthane dans tout le procèss!
    On y va, on accélère, toujours plus vite vers cette cata thermique irréversible.. mais ça ne gène personne, les actionnaires ont toujours besoin de plus pour grossir encore plus. Comme les grenouilles, ils cuiront à petit feu sans se rendre compte que tous les jours c’est à cause d’eux!
    La seule solution, c’est de rendre accessible au plus grand nombre en milieu rural, l’énergie propre issue de la méthanisation…. et ne plus acheter et consommer ces gaz fossiles (méthane et GPL)!
    Ce n’est pas utopique car nous disposons de toutes les ressources fermentecibles  »sur place »; et des différentes familles de bactéries méthanogènes naturelles, gratuites qui feront ce travail très efficacement…
    Et pour ceux (très nombreux à cause des lobbys de Total et des autres pétroleurs) qui vous font croire que c’est dangereux; ils ont tout faux… pourquoi?
    Le Biogaz est si naturel, qui peut prétendre ne jamais avor pété? Voilà la messe est dite une nouvelle fois!

    Répondre
  • Jusqu’à ce jour ce jour personne ne me prouvera le contraire: les hommes vont consommer l’énergie fossile, toujours plus vite, tant qu’il y en a.
    Consommer, toujours plus, à partir d’un stock fini aura une fin: dans 10, 20 ou 40 ans ?
    C’est le pétrole qui va manquer au monde en premier.
    L’histoire retiendra certainement les noms de ceux qui ont participé à organiser cette gabegie.
    Merci de votre attention

    Répondre
commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

on en parle !
Partenaires
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective