BNP Paribas dévoile une série de mesures pour la transition énergétique
Après la réduction de son soutien au secteur du charbon, le groupe BNP Paribas a annoncé mercredi de nouvelles mesures en faveur de la transition énergétique, et notamment l’arrêt du financement de certains acteurs liés aux hydrocarbures.
La banque cesse ses relations avec les acteurs qui ont pour activité principale « l’exploration, la production, la distribution, le marketing ou le trading de gaz et de pétrole de schiste et/ou de pétrole issu des sables bitumineux », a-t-elle précisé dans un communiqué.
BNP Paribas a également décidé de ne plus financer les projets « majoritairement dédiés au transport et à l’exportation de gaz et de pétrole de schiste ou de pétrole issu des sables bitumineux », comme par exemple les terminaux LNG (gaz naturel liquéfié) ou les pipelines, a-t-elle poursuivi.
Plus particulièrement dans l’océan Arctique, déjà fragilisé par le réchauffement climatique, la banque dit ne pas vouloir financer de projets d’exploration ou de production de gaz et de pétrole.
La banque a également rappelé son engagement de porter ses financements dans les énergies renouvelables à 15 milliards d’euros en 2020, et de consacrer 100 millions d’euros à l’investissement dans des start-up qui innovent en faveur de la transition énergétique.
Elle a déjà renoncé à s’impliquer dans certains projets et entreprises liés à l’extraction de charbon, a-t-elle rappelé.
La banque avait été interpellée en mars dernier par des ONG qui lui avaient demandé de se retirer d’un projet de terminal méthanier au Texas, aux Etats-Unis, qu’elles avaient jugé « incompatible » avec les engagements de la banque à avoir une politique conforme à l’accord de Paris sur le climat.
Les ONG ont régulièrement mené des actions contre les banques participant à la promotion des énergies fossiles, 80% des réserves connues de gaz, charbon et pétrole devant rester dans le sol si l’on veut espérer limiter à 2°C la hausse de la température mondiale.
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