Boostheat réussit son entrée en Bourse, à un prix en bas de la fourchette annoncée
Le constructeur français de chaudières à gaz innovantes Boostheat a réussi son entrée en Bourse, moyennant un prix de vente de ses titres se situant au plancher de la fourchette annoncée.
La demande a représenté 1,3 fois le nombre de titres proposés, a indiqué le groupe basé à Venissieux (métropole de Lyon) dans un communiqué publié mercredi.
Les actions émises par l’entreprise à l’occasion de son IPO le seront au prix de 14 euros, alors que ces titres étaient annoncés à un prix allant de 14 à 17 euros.
Boostheat va ainsi lever environ 35 millions d’euros, dont 14,4 millions en « cash », le solde provenant de la conversion en capital d’avances faites par ses actionnaires.
En cas d’exercice de l’option de surallocation, le montant levé pourrait atteindre 40,2 millions.
Dans l’immédiat, l’opération confère une valeur boursière de 122 millions d’euros à la société, qui vient de débuter l’installation chez les particuliers de ses premières chaudières, après huit années de mise au point.
Avant l’exercice éventuel de l’option de surallocation, le flottant de l’entreprise ne dépasse pas 9,35%, le groupe gazier suisse Holdigaz restant l’actionnaire de référence, avec 27,99% du capital.
Les deux fondateurs, Luc Jacquet et Jean-Marc Joffroy, possèdent pour leur part 17,18% et 16,11% des actions, précise le communiqué.
L’argent levé doit permettre à Boostheat de financer son déploiement commercial.
Boostheat estime que sur les trois marchés où elle souhaite s’implanter prioritairement – France, Suisse et Allemagne – 232.000 chaudières devront être remplacées chaque année, pour un montant de 3,3 milliards d’euros. La société y vise à moyen terme une part de marché de 5%.