BP revient dans le vert au 2T avec un bénéfice net de 144 M USD
Le géant britannique du pétrole et du gaz BP a annoncé mardi être revenu dans le vert au deuxième trimestre avec un bénéfice net de 144 millions de dollars, profitant notamment d’une meilleure tenue des cours.
BP avait subi un an avant une perte nette de 1,419 milliard en raison de charges de plus de 5 milliards de dollars liées à la marée noire de 2010 dans le golfe du Mexique.
Le coût de cette catastrophe écologique causée par l’explosion en avril 2010 de sa plate-forme pétrolière Deepwater Horizon est désormais moins élevé pour le groupe et pèse donc moins sur ses comptes. Il s’est établi à 347 millions de dollars au cours du deuxième trimestre.
Comme les autres grandes compagnies pétrolières, BP a profité d’un environnement de marché plus favorable avec des prix du brut en hausse par rapport au deuxième trimestre de 2016.
Selon les calculs du groupe, les prix du Brent ont été en moyenne de 49,64 dollars au cours du deuxième trimestre de 2017, contre 45,59 dollars un an auparavant.
Son bénéfice ajusté (hors éléments exceptionnels et variation de la valeur des stocks), un indicateur scruté par le marché, a toutefois reculé de 5% à 684 millions de dollars, en raison du poids de charges fiscales, bien plus élevées que l’an dernier.
« Nous avons enregistré une solide performance opérationnelle au premier semestre de 2017 », s’est félicité Bod Dudley, directeur général du groupe, cité dans un communique.
Le patron de BP veut continuer à mettre l’accent sur « le contrôle des coûts, l’efficacité et la discipline dans les dépenses d’investissement », afin de pouvoir s’adapter aux évolutions futures du marché pétrolier.
BP a investi 7,9 milliards de dollars au cours du premier semestre, et pour l’ensemble de 2017, le groupe continue de tabler sur des dépenses d’investissement comprises entre 15 et 17 milliards de dollars.
Il poursuit par ailleurs sa politique de cession d’actifs, qui se situeront entre 4,5 et 5,5 milliards de dollars en 2017. Ils se sont élevés à seulement 700 millions de dollars pour les six premiers mois de l’année.
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