Cafés, bars, restaurants: les terrasses chauffées ou climatisées désormais interdites
Les terrasses des cafés, bars ou restaurant ne peuvent plus être chauffées ni climatisées, depuis le 31 mars, aux termes d’un décret paru au Journal officiel, en application de la loi portant lutte contre le dérèglement climatique.
Ce décret d’application immédiate, paru jeudi matin, est la traduction d’une proposition de la Convention citoyenne pour le climat, transposée dans l’article 181 de la loi du 22 août 2021 portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets.
Désormais « l’utilisation sur le domaine public de systèmes de chauffage ou de climatisation consommant de l’énergie et fonctionnant en extérieur est interdite », y compris ceux utilisant une énergie verte. Certaines municipalités avaient déjà pris des arrêtés dans ce sens.
Quatre exceptions ne sont toutefois pas concernés par cette interdiction: les « chapiteaux fermés des cirques et des activités foraines », les « installations mobiles couvertes et fermées des manifestations culturelles, sportives ou festives temporaires » ; les « zones d’attente dans les gares, ports et aéroports », et enfin « les bars, cafés, restaurants dont les terrasses sont entièrement couvertes et fermées sur leurs faces latérales par des parois solides reliées par une jointure étanche à l’air à la paroi supérieure », précise le décret.
Les maires restent toutefois libres de fixer une interdiction générale à tous les types de terrasses sur le domaine public.
A compter du 30 juin 2022, une amende de 5ème classe -allant jusqu’à 1.500 euros, le double en cas de récidive, pour les personnes physiques et jusqu’à 7.500 euros ou 30.000 euros en cas de récidive pour les personnes morales-, réprimera la violation de cette disposition, aux termes du décret.
« La fin des terrasses chauffées sur l’espace publique apparait malheureusement comme inévitable, issue de la convention citoyenne pour le climat de fin 2019 », commente vendredi l’Umih, principal syndicat patronal du secteur des cafés, hôtels et restaurants (CHR), dans un communiqué.
« Pourtant, l’aménagement des terrasses a représenté un investissement important pour les CHR et venait compenser l’interdiction de fumer à l’intérieur de l’établissement », poursuit l’organisation, rappelant que les professionnels avaient obtenu que l’application de cette mesure soit reportée d’un an.
Les terrasses situées sur le domaine privé ne sont pas concernées par cette interdiction.
COMMENTAIRES
Il est malheureux de constater qu’il faille que ce soit Poutine qui nous oblige à prendre de bonnes décisions !
Jusqu’à présent le seul coté que je vois positif de cette guerre en Ukraine
Loi du 22 août 2021, ne dites pas encore des âneries Rochain!
« Art. L. 2122-1-1.-A.-L’utilisation sur le domaine public de systèmes de chauffage ou de climatisation consommant de l’énergie et fonctionnant en extérieur est interdite.
« Le titre mentionné au premier alinéa de l’article L. 2122-1 ne peut être accordé en cas de non-respect de cette interdiction.
« Les conditions d’application du présent article sont précisées par décret. »
II.-Le présent article entre en vigueur le 31 mars 2022.
Cessez prétendre que je dis des âneries, Moulard, la loi du 22 août à laquelle vous prétendez vous référer ne dit pas un mot relativement à l’interdiction de chauffer les terrasses extérieures de café et autres établissements de services boisson et/ou nourriture à la clientèle de passage.
https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000043956924/2022-04-01/
Il faut toujours que vous cherchiez à me coincer en vous couvrant à chaque fois de ridicule avec vos âneries.
Avis amical et juridique.
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000043966725/
Les terrasses de cafés,restaurants et autres utilisent le domaine public : le trottoir d’une rue.
Les municipalités perçoivent d’ailleurs une redevance )à ce sujet, qui a parfois été suspendue lors de la reprise consécutive à la petite bestiole.
Comme souvent, la loi modifie un article d’un code ou d’une autre loi.
Éviter l’acrimonie perpétuelle.
Je n’ai jamais fait que répondre aux agressions.