Le Centre-Val-de-Loire veut tester en septembre le train à hydrogène d’Alstom
La région Centre-Val-de-Loire veut tester à la rentrée entre Tours et Loches (Indre-et-Loire) le train à hydrogène conçu en Allemagne par le constructeur ferroviaire Alstom.
« Des discussions et des études de faisabilité sont en cours pour répondre au projet de la Région Centre-Val-de-Loire d’expérimenter un train Alstom iLint sur la ligne Tours-Loches », a indiqué mardi un porte-parole du constructeur ferroviaire à l’AFP.
« Il s’agira clairement d’une circulation d’essai, pas d’une circulation commerciale », le train allemand n’étant pas homologué en France, a précisé une responsable à la région Centre-Pays-de-la-Loire.
La ligne Tours-Loches fait partie des « petites lignes » dont la région doit entièrement reprendre la gestion.
Ce train régional à hydrogène iLint a été testé avec succès en Allemagne entre 2018 et 2020, puis l’an dernier aux Pays-Bas et en Autriche.
Alstom a déjà reçu des commandes fermes pour 41 exemplaires en Allemagne, qui doivent entrer en service commercial à partir de 2022. Le groupe a aussi vendu à une compagnie italienne 6 rames, en adaptant un modèle produit dans le pays.
Quatre régions françaises -dont ne fait pas partie le Centre-Val-de-Loire- sont parallèlement engagées avec Alstom et la SNCF dans la mise au point d’un modèle français de train à hydrogène pour remplacer une partie de leurs vieux trains diesel sur des lignes non électrifiées.
Mais les discussions avec Alstom et la SNCF ont pris du retard et les premiers prototypes de ce modèle bimode hydrogène-électrique ne devraient pas circuler avant 2023.
Dans tous les cas, la chaîne de traction à hydrogène est fournie par l’usine Alstom de Tarbes.
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