CGG reste dans le rouge au 1T, la restructuration financière en suspens

Le parapétrolier français CGG, qui a creusé sa perte nette au premier trimestre, a indiqué vendredi n’avoir pas encore obtenu l’accord de tous ses créanciers à la restructuration financière envisagée pour assurer sa survie dans un environnement pétrolier dégradé.
« A ce jour, les positions des différentes parties prenantes n’ont pas convergé vers une proposition recueillant l’accord de toutes les parties », a indiqué CGG dans un point d’avancement sur sa restructuration.
« Cette proposition de restructuration repose sur un désendettement important avec une dette brute d’environ 3 milliards de dollars US réduite à environ 1 milliard de dollars US par conversion en actions », a précisé le directeur général, Jean-Georges Malcor, dans ce document.
Le groupe, qui a toutefois obtenu la désactivation de ses covenants (clauses) financiers à fin mars, a suspendu pour 30 jours le paiement d’une échéance d’intérêts d’environ 12,4 millions de dollars due le 15 mai.
Dans un communiqué séparé, il a cependant assuré disposer de « la trésorerie suffisante pour assurer la continuité d’exploitation du groupe au moins jusqu’au 31 mars 2018 », sous conditions.
CGG subit de plein fouet la dégringolade des cours du pétrole qui, malgré une remontée autour de 50 dollars le baril après un accord de limitation de production, restent inférieurs de plus de moitié à leur niveau de mi-2014.
Cette situation lui fait subir la pression des compagnies pétrolières et gazières, ses principaux clients, elles-mêmes obligées de tailler dans leurs dépenses.
Pour faire face à cette situation, le parapétrolier avait sollicité en mars la nomination d’un mandataire ad hoc afin de faciliter les discussions avec ses créanciers dans le but d’alléger une dette devenue insoutenable.
De janvier à mars, le groupe a creusé sa perte nette part du groupe de 12% à 144,1 millions de dollars (145,1 millions hors part du groupe), pour un chiffre d’affaires en chute de 20% à 249,4 millions de dollars.
Avant charges non-récurrentes, la perte opérationnelle s’est toutefois réduite de 17%, à 67,2 millions de dollars.
En tenant compte en revanche de ces charges liées à la transformation du groupe et à des dépréciations, la perte opérationnelle s’est au contraire creusée de 12% à 96,9 millions de dollars.
mpa/fpo/ggy

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