Chauffage des bâtiments neufs: des associations dénoncent une « manipulation »
Treize associations, issues notamment du secteur gazier ou des énergies renouvelables, ont critiqué les arbitrages du gouvernement favorables à l’électricité pour le chauffage des bâtiments neufs, dénoncés comme une « manipulation », dans une lettre au Premier ministre publiée jeudi.
Le gouvernement avait annoncé à la mi-janvier des arbitrages plus favorables au chauffage électrique dans les bâtiments neufs, dans sa future règlementation environnementale 2020 (dite RE 2020) attendue à l’automne.
Les pouvoirs publics ont fixé deux paramètres en apparence techniques (le coefficient de conversion entre énergie primaire et énergie finale de l’électricité ainsi que le facteur d’émission de CO2 de l’électricité utilisée pour le chauffage) mais qui auront des effets très concrets sur le mode de chauffage privilégié à l’avenir.
« La modification de ces critères, qui peut sembler anecdotique et technologique, présente cependant des conséquences concrètes tout à fait négatives », estiment les 13 signataires de la lettre, dont l’Association française du gaz (AFG), l’Association de collectivités territoriales et de professionnels AMORCE ou encore la Fédération des services énergie et environnement (FEDENE).
« En effet, en retenant ces valeurs, qui ne reposent pas sur des méthodes éprouvées et partagées, le gouvernement favoriserait, de fait, le chauffage électrique, au détriment des autres énergies, et en particulier des solutions de chauffage par des énergies renouvelables (bois, géothermie, solaire, biogaz) », dénoncent-elles.
Ce choix « réduirait artificiellement le bénéfice environnemental de la rénovation énergétique des logements alors qu’il s’agit d’une priorité annoncée du gouvernement et alors que la réduction de la pointe électrique d’hiver carbonée est identifiée dans le projet de Programmation pluriannuelle de l’énergie comme un enjeu important », poursuit la lettre.
Les critiques des arbitrages gouvernementaux estiment en effet que la faible valeur d’émissions de CO2 retenue pour l’électricité n’est pas juste. Car lors de la pointe de consommation hivernale, la France est obligée de mettre en route des moyens de production thermiques (charbon, fioul, gaz) ou d’importer de l’électricité venant de ses voisins, comme l’Allemagne, où le charbon est encore largement utilisé.
Dénonçant une « manipulation », les signataires craignent au final « des impacts négatifs non négligeables en termes d’émissions de carbone, de sécurité d’approvisionnement, de promotion de solutions de chauffage innovantes et sur le budget des ménages ».
COMMENTAIRES
L’hiver, et par grand froid en période anticyclonique, les ENR ne fournissent que peu d’électricité. C’est la preuve que leur déploiement nous renvoie vers le gaz pour le chauffage des locaux et, donc, plus d’émissions de CO2.
C’est un scandale; 1 mètre carré de PPV ne permettent pas d’assurer le besoin énergétique de la France, c’est bien la preuve qu’on va rouvrir les mines de charbon !!
Je vous avez à la fois un problème avec les proportions et avec ce que l’on appel une preuve
La preuve, vous la trouverez en consultant les données de RTE à chaque période anticyclonique, et vous ne changez pas. Toujours autant de mauvaise foi !
Votre mesure de RTE n’a qu’un biais énorme, tellement gros que vous ne le voyez pas comme le démontre votre réaction à mon message.
L’échantillon éolien actuel est si faible qu’il ne peut en aucun cas être représentatif de ce que l’on pourra sortir de l’éolien. Que représente les 8000 mats dans un échantillon qui ne contient aucune des ressources de nos trois façades maritimes offshore, et à peine 10% des multiples flux des régimes intérieurs dont les rendements sont conditionnés par les reliefs montagneux et l’alternance jour/nuit ?
Mais mêmes avec ce tout petit échantillon regardez ce qu’il produit dans une journée plutôt favorable comme aujourd’hui, il suffirait de le multiplier par 5 pour produire autant que les 58 réacteurs nucléaires, alors que croyez vous qui se passera lorsque (sans compter la multiplication également requise du solaire) cette puissance éolienne aura été multipliée par un facteur permettant d’assurer même les jours peu ventés ? Le jours très vantés produiront 4 a 5 fois ce que produisent les 58 réacteurs nucléaires, et alors le stockage hydrogène malgré sont rendement minable deviendra intéressant par la surabondance des ENR, et le nucléaire dépassé…. c’est pour dans moins de 10 ans chez certains de nos voisins et pour nous avec notre retard chronique ce sera pour dans au moins 15 ans. Jusqu’à ce que les gens comme vous finissent par comprendre
Ces jours-ci, moyenne de la puissance éolienne disponible : 6 000 MW multipliés par 5, cela fait 30 000 MW. Le parc nucléaire, c’est 48 000 à 52 000 jour et nuit. Ce que vous avancez ne tient pas la route. Et en période anticyclonique, la puissance du parc éolien tombe à moins de 1 000 MW. Et en Allemagne, leur parc onshore et offshore de 60 000 installés tombe autour de 2 000 MW en période anticyclonique. Et là, c’est le charbon et le gaz qui prend la relève !
Ce que j’ai écrit le 30 janvier entre 19h15 et 19h30 et c’est aussi précis que clair :
« Mais mêmes avec ce tout petit échantillon regardez ce qu’il produit dans une journée plutôt favorable comme aujourd’hui, il suffirait de le multiplier par 5 pour produire autant que les 58 réacteurs nucléaires, alors que croyez-vous qui se passera lorsque (sans compter la multiplication également requise du solaire) cette puissance éolienne aura été multipliée par un facteur permettant d’assurer même les jours peu ventés ? »
Et maintenant les manipulations de Cochelin :
« Ces jours-ci, moyenne de la puissance éolienne disponible : 6 000 MW multipliés par 5, cela fait 30 000 MW. Le parc nucléaire, c’est 48 000 à 52 000 jour et nuit. Ce que vous avancez ne tient pas la route »
La démonstration de la mauvaise foi du loustic commence dans les 3 premiers mots « Ces jours-ci » alors qu’il s’agit d’un exemple clairement daté et même précisé comme plutôt favorable au système éolien (une journée plutôt favorable comme aujourd’hui), vous remarquez la manipulation ? Mais tout le monde peut vérifier sur le site RTE, hier, le 30 janvier 2020 à 19h15 l’éolien affichait 9607MW et le nucléaire 50335 MW, et ¼ d’heure plus tard l’éolien affichait 9732 MW et le nucléaire 50430. On pouvait donc en conclure que même avec le faible échantillon d’éolien dont nous disposons (et surtout sans aucune éolienne marine), en multipliant ce parc actuel nous produirions dans ces cas favorables l’équivalent de la production nucléaire…. Où est le vis de ma démonstration ? Elle ne vise clairement pas à prétendre remplacer le parc nucléaire par une simple multiplication par 5 de l’existant. C’est pourtant ce que ce loustic manipulateur comme un nucléocrate essaie de vous faire croire.
La totalité du message est tout aussi clair : Si nous déployons le nombre de mats nécessaire à satisfaire les situations ordinaires moyennes (et pas le moyennes des jours anticycloniques) avec un accroissement du parc terrestre pour bénéficier des régimes de vent intérieurs encore inexploités, et se rapprocher des utilisateurs, et en abondant de façon importante l’éolien offshore, auxquels il faudra ajouter aussi les puissances solaires et celles des dispositifs divers notamment marins, nous fournirons de façon linéaire le besoin ordinaire. Que se passera-t-il les jours de surabondance ? Si les sources sont en conditions météorologiques moyenne capable de fournir le besoin journalier, les jours surabondant produiront plusieurs fois ce que produisent aujourd’hui les 58 réacteurs nucléaires, et la solution de stockage hydrogène aujourd’hui inapplicable en raison d’un rendement inférieur à 50% en raison des multiples transformations d’état d’énergie nécessaire au processus deviendra une solution efficace. La surabondance permettra de négliger ces importantes pertes. Les réserves accumulées durant les périodes de surabondance permettront de palier les faibles productions des jours météorologiquement défavorables. Ce n’est qu’une question de juste proportion.
Je considère ne plus rien avoir à ajouter et clôture ici cette conversation avec le regret d’avoir eu à établir la mauvaise foi du loustic plus soucieux de contrer que de comprendre et à qui je ne répondrai plus.
Serge Rochain, Narbonne
http://iste.cabanova.com/
http://climso.fr
Ce que j’ai écrit le 30 janvier entre 19h15 et 19h30 et c’est aussi précis que clair :
« Mais mêmes avec ce tout petit échantillon regardez ce qu’il produit dans une journée plutôt favorable comme aujourd’hui, il suffirait de le multiplier par 5 pour produire autant que les 58 réacteurs nucléaires, alors que croyez-vous qui se passera lorsque (sans compter la multiplication également requise du solaire) cette puissance éolienne aura été multipliée par un facteur permettant d’assurer même les jours peu ventés ? »
Et maintenant les manipulations de Cochelin :
« Ces jours-ci, moyenne de la puissance éolienne disponible : 6 000 MW multipliés par 5, cela fait 30 000 MW. Le parc nucléaire, c’est 48 000 à 52 000 jour et nuit. Ce que vous avancez ne tient pas la route »
La démonstration de la mauvaise foi du loustic commence dans les 3 premiers mots « Ces jours-ci » alors qu’il s’agit d’un exemple clairement daté et même précisé comme plutôt favorable au système éolien, vous remarquez la manipulation ? Mais tout le monde peut vérifier sur le site RTE, hier, le 30 janvier 2020 à 19h15 l’éolien affichait 9607MW et le nucléaire 50335 MW, et ¼ d’heure plus tard l’éolien affichait 9732 MW et le nucléaire 50430. On pouvait donc en conclure que même avec le faible échantillon d’éolien dont nous disposons (et surtout sans aucune éolienne marine), en multipliant ce parc actuel nous produirions dans ces cas favorables l’équivalent de la production nucléaire…. Où est le vis de ma démonstration ? Elle ne vise clairement pas à prétendre remplacer le parc nucléaire par une simple multiplication par 5 de l’existant. C’est pourtant ce que ce loustic manipulateur comme un nucléocrate essaie de vous faire croire.
La totalité du message est tout aussi clair : Si nous déployons le nombre de mats nécessaire à satisfaire les situations ordinaires moyennes (et pas le moyennes des jours anticycloniques) avec un accroissement du parc terrestre pour bénéficier des régimes de vent intérieurs encore inexploités, et se rapprocher des utilisateurs, et en abondant de façon importante l’éolien offshore, auxquels il faudra ajouter aussi les puissances solaires et celles des dispositifs divers notamment marins, nous fournirons de façon linéaire le besoin ordinaire. Que se passera-t-il les jours de surabondance ? Si les sources sont en conditions météorologiques moyenne capable de fournir le besoin journalier, les jours surabondant produiront plusieurs fois ce que produisent aujourd’hui les 58 réacteurs nucléaires, et la solution de stockage hydrogène aujourd’hui inapplicable en raison d’un rendement inférieur à 50% en raison des multiples transformations d’état d’énergie nécessaire au processus deviendra une solution efficace. La surabondance permettra de négliger ces importantes pertes. Les réserves accumulées durant les périodes de surabondance permettront de palier les faibles productions des jours météorologiquement défavorables. Ce n’est qu’une question de juste proportion.
Je considère ne plus rien avoir à ajouter et clôture ici cette conversation avec le regret d’avoir eu à établir la mauvaise foi du loustic plus soucieux de contrer que de comprendre et à qui je ne répondrai plus.
Serge Rochain, Narbonne
http://iste.cabanova.com/
La manipulation dénoncée par des associations n’est pas réelle. Il s’agit simplement de la réduction du facteur par lequel on multiplie la consommation réelle d’un chauffage électrique (qui pour simplifier n’a que le rendement de la centrale nucléaire) pour prétendument le mettre à équivalence avec un chauffage à combustible (qui pour simplifier a 100% de rendement).
En somme, on raisonne comme si la chaleur de refroidissement perdue de la centrale constituait une honte à faire payer à l’usager. C’est tout à fait ridicule.
Pour que cette façon de voir prenne un sens, il faudrait que la chaleur de refroidissement des centrales servît à faire du chauffage urbain. Mais c’est là ce qui n’est pas près d’arriver, sauf si les journalistes qui font l’opinion, au lieu de privilégier les experts écologistes dans leurs interviews, expliquaient au bon peuple que l’eau du circuit tertiaire des centrales nucléaires ne risque pas d’irradier les enfants dans leur chambre.