Citroën présente une petite électrique « populaire » en réponse à Renault et VW
Le groupe Stellantis a présenté jeudi une Citroën électrique à moins de 25.000 euros, chargée de batailler avec la Renault 5 et la Volkswagen ID.2 sur le marché de l’entrée de gamme électrique.
Compacte (quatre mètres de long), haute, avec des faux airs de SUV, la Citroën C3 électrique promet 300 kilomètres d’autonomie.
Pari de Citroën sur l’entrée de gamme comme la 2CV à une autre époque, elle pourrait griller la politesse à ses concurrentes en arrivant sur le marché dès le début 2024. Les journalistes ont pu voir un prototype, sans être encore autorisé à le décrire.
La nouvelle C3 « portera les valeurs de la marque en termes de confort », a souligné le nouveau patron de Citroën, Thierry Koskas, lors d’une conférence de presse à son centre de design de Vélizy (Yvelines).
Les versions d’entrée de gamme pourraient même afficher un prix inférieur à 25.000 euros. La Citroën se rapprocherait ainsi de la Dacia Spring, la moins chère des électriques du marché, fabriquée en Chine et affichant un confort élémentaire.
Elle sera fabriquée dans une des usines européennes de Stellantis, mais pas en France, a précisé M. Koskas.
Thierry Koskas, un ancien de Renault devenu directeur des ventes de Stellantis, a également pris la direction de Citroën au mois de février, en remplacement de Vincent Cobée qui avait préparé ce nouveau modèle.
La nouvelle C3 a été conçue dès le départ en version électrique sur une plateforme (châssis) qui équipe les C3 indiennes et brésiliennes. Mais Citroën ne nie pas qu’une version thermique ou hybride pourrait la rejoindre à terme, à des prix plus attractifs que le modèle électrique.
Ce nouveau modèle est essentiel pour la marque aux chevrons, dont les ventes sont moroses. La C3 représente 30% des ventes de Citroën en Europe, avec 5,5 millions d’unités vendues depuis son lancement en 2022.
Citroën compte se relancer avec une image « populaire, pas low cost », et faire preuve d' »audace » avec ses prochains modèles, a souligné M. Koskas.
Ils reprendront notamment des éléments du concept « Oli », présenté fin 2022, et qui mettait en avant des notions de polyvalence, de recyclabilité et de frugalité.
La marque, qui sera 100% électrique en 2030 en Europe, vise à repasser la barre des 10% de parts de marché en France. Elle aimerait surtout doper ses ventes à l’international, en Europe, en Inde, au Brésil, pour dépasser assez vite le million de véhicules vendus, contre 680.000 en 2022.
COMMENTAIRES
Du blabla… on fait semblant d’annoncer une électrique qui n’existe toujours pas, mais qui va faire un malheur sur le marché, en laissant entendre qu’on envisage déjà de la faire retourner au mazout avec des versions thermique et PHEV
Bla bla …