Le coefficient d’énergie primaire : un contresens écologique (Tribune)
L’objectif de l’accord de Paris de 2015 qui souhaitait limiter le réchauffement climatique à 2° d’ici la fin du siècle semble inaccessible et les experts envisagent sérieusement des scénarios d’augmentation de 3 à 7° ce qui auraient des conséquences catastrophiques pour la plupart d’entre nous. Ce réchauffement excessif est largement dû aux activités humaines émettrices de gaz à effet de serre qui ne cessent d’augmenter.
Face à cette augmentation constante et inquiétante, il devient urgent de réagir.
Dans le secteur du logement, responsable d’environ le quart des émissions des GES en France, certaines évidences paraissent s’imposer. Il semble en effet naturel d’isoler suffisamment les logements de sorte que leurs besoins thermiques soient réduits au minimum et de compenser ceux-ci, par un apport thermique très peu émetteur de gaz à effet de serre. Ce moyen existe avec le chauffage électrique de nouvelle génération.
Instrument de pénalisation
Il apparaît indispensable que l’ensemble des logements français soit d’ores et déjà construits et rénovés en tout électrique, contrairement à ce qui a été préconisés depuis 2012. En effet, malgré ses vertus évidentes le chauffage électrique s’est trouvé largement pénalisé par la Réglementation Thermique 2012.
L’instrument de cette pénalisation a été le recours à une notion obsolète et dangereuse lorsqu’elle est utilisée à contresens : l’énergie primaire.
Cette notion trouve sa légitimité en 1972 pour permettre la comparaison entre les différentes énergies et dresser la balance énergétique nationale. L’électricité d’alors était produite à partir d’énergies essentiellement fossiles, celles que l’on trouve dans la nature et qui sans transformation, produisent des effets physiques comme la combustion, ces énergies sont qualifiées de primaires.
Pour comparer la part de l’électricité par rapport aux autres énergies, il fut décidé de lui donner une correspondance en TEP (tonne d’équivalent pétrole) fixée par convention à 2,58. Ce 2,58 correspond au coefficient de conversion de l’électricité en énergie primaire. Les autorités européennes préconisaient un coefficient standard de 2,5 mais la France s’est obstinée sur son 2,58.
Aujourd’hui l’Europe adopte un coefficient à 2,1. La France, pour suivre le mouvement, veut abaisser timidement son coefficient à 2,3 dans sa future Réglementation Environnementale dite RE2020. Comble d’impudence, l’on voit alors l’Association Française du Gaz se pourvoir devant le Conseil d’État afin de maintenir le 2,58 et conserver sa rente de situation !
Et pourtant la France, plus que ses voisins, devraient baisser plus largement ce coefficient de conversion qui freine honteusement la lutte indispensable contre les émissions de CO2.
La France est en effet avec la Suède, un des pays dont l’électricité est la plus vertueuse. L’électrification des activités domestiques et industrielles de notre pays devrait par conséquent être considérée comme une priorité nationale ! (le contenu moyen du kWh électrique français oscille entre 35g et 53g celui de la Suède est de 33g , celui de l’Allemagne, la fausse vertueuse est de 420g !).
On constate qu’au plan de la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre, il n’y a pas débat : il faut encourager l’électricité qui est une énergie bas carbone et éradiquer les énergies fossiles qui, elles, émettent énormément de CO2.
Un acte vertueux
Le coefficient d’énergie primaire permettait de comptabiliser les énergies fossiles que l’électricité avait remplacées. C’est logique lorsqu’on pouvait penser qu’un usage direct de l’énergie fossile était plus « efficace » que celui de l’électricité !
Mais que dire lorsque l’électricité n’est plus fabriquée à partir d’énergies fossiles, comme en France où 93% sont issus de centrales nucléaires, hydrauliques, solaires, éoliennes ?
C’est un acte vertueux sur le plan écologique : épargner des ressources non renouvelables avant des millions d’années c’est faire acte de responsabilité vis-à-vis de nos générations futures.
On comprend alors que le coefficient de conversion qui multiplie la consommation électrique devrait jouer à l’inverse : l’effort d’épargne des ressources généré par l’électricité devrait être largement favorisé.
A minima on se rend compte que le coefficient de conversion appliqué à des règlementations écologiques est contraire aux buts recherchés : en limitant l’usage de l’électricité, il s’oppose à la lutte contre l’effet de serre et encourage la domination des ressources fossiles.
Rien de plus parlant à cet égard, que les éclatantes contradictions du fameux Diagnostic de Performance Énergétique/DPE: la prétendue Efficacité Énergétique mesurée en énergie primaire classe moins bien un logement chauffé à l’électrique qu’un logement chauffé au gaz qui dans la réalité consomme plus.
Et paradoxe ! ces logements électriques mal classés se trouvent les mieux notés sur l’échelle des émissions de gaz à effet de serre !
Alors que cette notion d’énergie primaire peut paraitre loin de nos préoccupations quotidiennes, elle concerne chacun d’entre nous en tant que propriétaire ou bailleurs mais aussi en tant que citoyen soumis à des réglementations contraires au bien public et à celui de la planète.
COMMENTAIRES
Il est minable de parler de l’Allemagne en terme de fausse vertueuse au prétexte que son industrie, elle qui en possède encore une, utilise abusivement encore les énergie fossile. C’est laisser supposer au lecteur de l’article que l’électricité allemande en conversion vers les ENR est sur la mauvaise pente. L’Allemagne est un bien meilleur élève que nous pour ce qui est de sa production d’énergie électrique, diminuant d’années en années tant le nucléaire que le charbon, alors que lorsque vers 2035 ils atteindront une électricité 100% ENR nous en serons encore à stocker les déchets de l’industrie nucléaire. De plus la pente suivie par les Allemands va les contraindre à se suréquiper en éoliennes, la seule ressource vraiment abondante à laquelle ils ont accès, n’ayant pas notre chance « géographique » avec nos trois façade maritimes et notre arc méditerranéen ensoleillé. Ce suréquipement les conduira à surproduire par vent fort plus de 4 à 5 fois leur besoin, leur permettant alors de convertir cette production en hydrogène propre qui prendra alors sa place majoritaire dans le bouquet à disposition de l’industrie qui sera alors à son tour sur la voie de l’énergie propre.
Et de bon élève par un hasard historique, nous deviendrons la brebis nucléaire galeuse de nos voisins.
2035 pour le 100% ENR? on peut en douter. d’abord d’un point de vue technique, il faudra expliquer comment ils vont gérer l’intermittence. A ce jour, aucun systeme de stockage ne permet de stocker de l’electricité au niveau de la consommation allemande. Seule l’hydraulique le permet mais il est limité par la géographie. En Allemagne, comme en France, la plupart des sites sont déjà pris. Le potentiel de développement de l’hydraulique est faible. Les autres moyen sont à l’etat de démonstrateur et donc très éloignés de l’application industrielle (p2g).L’allemagne a d’ailleurs beaucoup de mal à sortir du Nucléaire et du charbon. Les ENR ne représentent que 40% du mix électrique malgré 18 ans de politique de transition énergétique et des montants investis collossaux (25 milliards par an depuis 2011) soit plus de 250 milliards. pour l’instant, l’allemagne ne fait face à l’intermittence que grace aux importations et aux fossiles. Cela risque de durer. le 100% ENR? en 2050 peut etre. D’ici là la planete aura bien grillé.
En réponse à Thierry Dudit.
D’un point de vue technique comme vous dite , L’intermittence c’est bon pour le nucléaire : il marche ou il ne marche pas. Vous avez des réacteurs qui sont en panne depuis bientôt 2 ans, notamment à Flamanville, et d’autre qui tombent en carafe pour un oui pour un non quand on ne se trouve pas contraint de les arréter volontairement car avec le dérèglement climatique et les périodes de fortes chaleurs qui en résultent il sont incapables d’être refroidis…. et tout ça sans crier gare, contrairement aux fluctuations météorologiques qui permettent de savoir avec plusieurs jours d’avance la production attendu aussi vient pour le vent que pour l’ensoleillement. Nous avons donc des variables et non des intermittents.
Deuxième point, on se plante tout le temps quand on fait les questions et les réponses et qu’on ne connait pas le sujet.
Compenser les faiblesses dues au conditions météorologiques ne nécessite absolument pas le stockage…. ça encore c’est pour le nucléaire qui ne sachant quoi faire de son courant la nuit le stock sous forme de chaleur dans des millions de m3 d’eau sanitaires chez des milliers de particuliers, dont VOUS même…. mais vous n’y avez jamais réfléchi, c’est clair.
Il n’y a absolument pas besoin de stockage pour les ENR variables car il y a des ENR permanents, notamment aujourd’hui le biogaz dont l’Allemagne produit une quantité égale à ce que représente 8,4% de la totalité de son mixe électrique. Et si vous savez comptez (je l’espère) cela représente l’équivalent d’un mois entier de production électrique avec cette seule ressource, en supposant que durant un mois entier chaque année, il n’y a pas un souffle de vent et que nous sommes toujours ce mois entier dans une nuit noire sans Lune et que le Soleil décide de se mettre en grève durant tout ce mois.
Alors vos autres fantasmes, je ne les décortiquerais pas car ce ne sont que des rabâchages irréfléchis qui se comportent de forums en forums sous l’impulsion du lobby nucléaire. Sachez jeune homme qu’au niveau mondial, le nucléaire ce n’est qu’un petit 10% et les ENR plus de 25% aujourd’hui, et la machine mondiale avancera en laissant la France nucléocrate à la traine.
Comme d’habitude, votre phobie et votre peur du nucléaire vous fais écrire n’importe quoi ! Vos chiffres sont faux et tout ce vous prônée n’existe pas, il n’y aura jamais 100% d’enr à cause de l’intermittence. Et quand vous écrivez que l’Allemagne produira 4/5 x plus que ces besoins, ou ira-t-elle dépenser tous ces Mw sachant que,’ il en sera ainsi pour toute l’ Europe ? Décidément vous ne raisonne pas, ces vos tripes qui s’expriment !
Mon cher Brunet, si ce sont là vos seuls arguments il vaut mieux vous abstenir. Il ne s’agit pas de peur du nucléaire, mais de la masse considérable de ses tares : Outre le risque sous estimé par tous ceux qui en ont été victimes, il y a aujourd’hui la conscience de sa fin inéluctable d’autant plus rapide que le nucléaire serait mis en œuvre par un plus grand nombre de pays, son prix qui se révèle de plus en plus élevé sans compter les coûts cachés qui se révèlent tout autant et ce qu’il entraine comme autres nuisance en raison de l’incohérence d’autant plus grande que la puissance produite s’éloigne de celle des besoins individuels impliquant une cascade de l’acheminement sur des distances considérables. Mais sans doute que vos « tripes » ne comprennent pas ces arguments.
Non seulement il n’est pas certain que l’Allemagne atteignent 100 % d’ENR vers 2035 (le plus dur chemin reste encore à accomplir vu les sommes colossales que cela va exiger), mais elle aura encore, elle aussi (mais moins que la France) des déchets nucléaires.et des anciennes mines de houille à gérer.https://www.novethic.fr/actualite/energie/energies-fossiles/isr-rse/l-allemagne-dit-adieu-a-la-houille-mais-est-loin-tres-loin-de-tourner-le-dos-au-charbon-146742.html
Je ne doute pas que Monsieur Cochelin sait mieux que les dirigeants allemands qu’ils ne pourront pas atteindre 100% ENR vers 2035, tant il sait de chose, notamment le montant de ces sommes colossales que cela devrait couté en investissement puisque le montant du colossal reste flou dans la tête de Monsieur Cochelin. Moi je connais un colossal qui frise les 20 milliards d’euros pour produire 6 fois moins que le même colossal investit dans des moulins à vent.
Quant aux déchets nucléaire c’est vrai qu’il sen auront aussi à gérer mais eux ont eu l’intelligence de mettre la pédale douce en attendant d’avoir suffisamment déployer d’ENR pour pouvoir tout arréter, quant aux anciennes mines de houilles nous en avons aussi, et cela ne semble pas être trop difficile à gérer puisque ne pouvant rien faire dessus de très solide (bâtiments, routes….) le PPV leur donne une excellente affectation. C’est d’ailleurs là-dedans que j’ai mis une partie de mes économie tant j’ai trouvé cette idée géniale…. faire de l’électricité à partir de quelque chose qui ne vaut plus rien. Je pense que les anciens sites nucléaires finiront comme cela aussi, ce sera une façon de racheter le tort qu’ils auront fait au pays.
Croyez-vous qu’en Allemagne ils n’auront pas aussi à gérer de façon très couteuse, et pour l’éternité, de nombreux sites après avoir émis de considérables quantités de CO2 et autres polluants dans l’atmosphère, ainsi que des monstrueuses quantités de cendres légèrement radioactives répandues sans précautions particulières ?https://de.wikipedia.org/wiki/Ewigkeitskosten
Le coût de l’EPR est une broutille comparé à ce qu’ils ont dépensé et dépenseront encore pour leur « transition ».
Ah bon vous avez vu les factures vous ? En dehors des aberrations sans preuves qui circulent sur tous les forum moi je m’en tient à ce que l’éolien est en moyenne au moins 4 fois moins cher que le nucléaire…. et le reste est de la poésie pour se faire plaisir quand on a toujours envie de croire au dieu nucléaire….. l’exception française (tout le monde ne peut pas être stupide)
Vous vous avancez un peu vite sur les coûts comparés de l’éolien versus nucléaire historique. Soyez prudent, encore une fois. Sinon, c’est de la désinformation. Une étude vous éclairerait : https://www.cairn.info/revue-francaise-d-economie-2015-4-page-141.htm
C’est vous qui parlez du nucléaire historique, moi je vous parle du nucléaire que l’on essai de nous refourguer à 23 milliards le réacteur et un coût de production de 110 à 140€ le MWh.
L’autre, l’ancien, l’amorti on s’en fiche, il est là et aucune décision ne peut y changer quoi que ce soit. Son seul problème c’est qu’on ne sait pas combien vont coûter ses résidus et son démantèlement qu’il faudra payer quel que soit la hauteur de la facture et qui impactera le contribuable pas le prix de son électricité qu’il ne produira plus.
Je suis donc plus que prudent en disant que le nucléaire sera 4 fois plus cher, car ce sera probablement beaucoup plus, et ce n’est pas un article de 2015, qui ne savait pas à l’époque que durant les 5 ans qui allaient suivre les prix des ENR allaient être encore divisés par deux, qui va m’éclairer moi, ou qui que ce soit d’autre sur l’avenir.
Mais où va-t-on aussi avec des projets d’éolien offshore à des prix aussi élevés et des productions incertaines ? https://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/le-cout-exorbitant-de-leolien-offshore-francais-130427
Le nucléaire historique pourrait, moyennant des investissements de l’ordre de quelques €/MWh et à des coûts réduits, fonctionner encore quelques dizaines d’années.
L’e coût de l’éolien offshore va plonger comme l’autre c’est déjà le cas de l’ohhshire ancré au sol comme à Dunkerque, le flottant comme à St Brieux suivra… C’est seulement le premier du genre. Et vous dites des bêtises à propos de la diminution de l’activité solaire qui abordé au contraire un nouveau cycle d’ activité et ce n’est pas vous qui m’apprendre quelque-chose sur ce sujet. Quant à la production de l’éolien offshore elle n’a rien d’incertaine, les relevés de météo France sont clairs.
Nous voilà bien loin du sujet initial de cet article mais concernant l’activité solaire, Dominique Guérin a raison sur la (fin de la) baisse de l’activité solaire. Quant à l’influence sur l’évolution du climat engendrée par ce mécanisme, il subsiste bien des incertitudes. https://www.rts.ch/meteo/10006698-activite-solaire-au-plus-bas-quel-impact-sur-le-climat.html
Voilà bien une belle paire de nais qui ne savent rien du sujet et ne savent même pas lire un graphique.
Moi qui suis précisément un spécialiste de l’activité solaire, si je vous dit que contrairement à ce que dit Guerin qui prétend que « l’activité solaire est en trin de diminuer », je vous dit qu’elle est en train d’augmenter c’est que vous n’y comprenez vraiment rien.
L’activité solaire dont il s'(agit est ici, un cycle de 12 ans en moyenne et sur le graphique son niveau date de deux ans et il est au plus bas aujourd’hui (fin du cycle 24 de Schwab, début du cycle 25 dont on observe les premiers signes d’activité en ce moment même). Il va donc s’accroitre et non diminuer contrairement à ce que raconte Cochelin qui dit des bêtises comme d’habitude et que vous vous empressez de cautionner comme d’habitude également, en affichant des pseudo preuves sensées cautionner vos errements et qui se retournent systématiquement contre vous car vous ne comprenez rien de ce que vous lisez.
Comment peut-on être aussi inculte et prétendre détenir la vérité :
https://www.istegroup.com/fr/produit/le-regard-des-hommes-sur-le-soleil/
Vous vous présentez comme un expert auto-proclamé de l’activité solaire. Malheureusement il y en a d’autres, et des vrais, qui ne semblent pas dire la même chose que vous, n’en vous déplaise ! https://www.meteocontact.fr/actualite/le-prochain-cycle-solaire-sera-au-plus-bas-depuis-200-ans-selon-la-nasa-62072
Sur les 40 dernières années, le réchauffement à été en moyenne de 0,014° par an. ça ferait 1° d’ici la fin du siècle à ce rythme…
Et comme l’activité solaire est entrain de diminuer ça devrait faire encore moins…
@Cochelin
Mon pauvre Cochelin vous vous enfoncez de plus en plus, vous voilà maintenant à vous positionner en juge suprême de savoir qui est un spécialiste de l’activité solaire et qui ne l’est pas, méprisant l’avis de l’académie des sciences dont certains membres spécialistes du domaine, au nom de l’institut saluent mes travaux et mes publications, allant jusqu’à les cautionner de leur nom en y signant des préfaces flatteuses. Et sur quoi repose votre prétention ?
Sur les dires d’un journaliste de Météo Contact, qui référent lui-même à ce qu’il croit avoir compris d’un post issu d’un salarié de la NASA qui propose une hypothèse basée sur un nouveau modèle prédictif des variations cycliques d’une éventuelle interférence entre le cycle de 11 ans (moyenne) de Schwab avec un cycle hypothétique de 400 ans liés aux périodes synodiques de Jupiter et Saturne. Mais le spécialiste « le vrai » selon votre expertise personnel, à l’origine de ce post repris par le journaliste est un membre de la Nasa dont la fonction n’est pas bien claire si ce n’est qu’il ne fait pas partie des astronomes et astrophysiciens employés par la NASA, et encore moins de la petite équipe d’une demie douzaine d’hélio-physiciens avec lesquels je suis en rapport étroit et qui sont eux les vrais spécialistes du domaine pour la NASA. Ces derniers ne connaissent pas cet oiseau prédicateur d’un cycle de 400 ans et qui les a fait rire comme vous me faites rire vous-même. Cochelin hélio-physicien…. Il y a de quoi se rouler par terre.
Sur ce site, la modération devrait être de mise et vous vous comportez en être profondément irascible et caractériel.
Je ne me positionne pas en juge suprême, ni en spécialiste de l’activité suprême mais la prudence, en ce domaine, devrait être primordiale. J’insistait sur les incertitudes concernant la fin du cycle 24 et le début du 25 qui devrait, pour l’instant, attendre quelques mois pour être confirmé par le SWPC que vous devez connaître. https://www.swpc.noaa.gov/products/solar-cycle-progression
Vous continuez à vous foutre du monde Cochelin.
Sur ce site, comme vous dites, qui est un forum, la modération….. et maintenant voilà le moraliste qui intervient…
Vous ne vous posez pas en juge… blabla mais sans même savoir qui sont vos interlocuteurs vous prétendez qu’ils s’autoproclament ce qu’ils sont, allant jusqu’à les comparer à ceux que vous avez-vous même proclamer les vrais spécialistes !!! (SIC)
Vous étiez loin de parler d’incertitudes, et d’insister sur ces incertitudes, vous affirmiez que l’activité solaire allait encore diminuer et en tiriez même des conclusions totalement ridicules. Vous ne parliez pas de cycles, et tout simplement parce que vous ignoriez qu’il s’agit de cycles.
Mais vous ignorez tant de choses Cochelin, comme le fait que le niveau d’activité dont on parle à propos du Soleil, qu’il soit à son maximum ou à son minimum n’a aucune incidence sur la température sur Terre, car le Soleil émet toujours la même quantité d’énergie et nous en recevons toujours la même quantité qui ne dépend que de la distance qui nous en sépare et qui varie si peu que cela reste insignifiant en regard d’autres considérations quant à la température terrestre. Ce qui change durant ce cycle d’activité c’est la répartition de l’énergie dans les différentes longueurs d’ondes avec des transferts d’IR en UV via le spectre visible, ou l’inverse selon le moment du cycle, mais tout ça vous passe bien au-dessus de la tête Cochelin on ne peut pas passer son temps à la recherche de sites d’opinion et à celle d’acquisition de connaissances. Sans doute ignorez-vous même que nous en sommes à 150 millions de Km en moyenne approximative et appelée UA. Je suis même certain que vous ignorez que l’on ignore encore des choses capitales sur le Soleil, comme la raison de la relative constance de son cycle d’activité magnétique qui lui fait inverser ses pôles magnétiques tous les 11 ans, où la raison qui fait que la température de la couronne s’élève alors que l’on s’éloigne du Soleil…. Mais je suis sûr que vous auriez des affirmations sur le sujet, vous êtes comme cela sur tout ce que vous ignorez, et c’est-à-dire TOUT, c’est le dogmatisme type qui s’exprime, l’incertitude est inconnue des dogmes.
D’ailleurs, montrez-moi que vous savez tout de même quelque chose en me disant à quelle vitesse nous nous promenons autour du Soleil. Histoire de prouver que vous avez tout de même les pieds par terre.
Ce n’est pas le SWPC qui décide du moment de l’inversion du cycle, c’est le Soleil. Le SWPC se contente d’enregistrer les observations faites par tous les observatoires solaires du monde, dont celles faites par notre instrument CLIMSO au Pic du Midi, dont l’observatoire est spécialisé (certainement encore autoproclamé) dans l’étude du Soleil et dans le magnétisme stellaire.
Un dernier mot Cochelin, on n’a pas encore réussi à trouver la bonne théorie qui nous permettra de savoir si le cycle à venir sera plus actif ou moins actif que le précédent. Nous avons bien d’autres questionnements bien plus urgents à résoudre et toujours sans réponse à propos de notre étoile. Mais si cette théorie prédictive de l’activité du cycle à venir se découvre un jour, le découvreur sera assuré d’un prix Nobel. Alors comme il n’y a pas de prix Nobel du scoop pour les journalistes qui assènent régulièrement des énormités scientifiques destinées à ébaudir leurs naïfs lecteurs, la prochaine fois, que vous lirez ce genre d’ânerie, passez à la page suivante, il s’y trouve peut-être quelque chose de moins spectaculaire, mais de plus vraisemblable.
Rochain toujours dans le dénigrement et le procès en ignorance ! Lamentable !
Si vous saviez combien j’aimerais voir autre chose que ce que je vois dans vos messages tous plus péremptoires les uns que les autres et affichant votre ignorance…..
Je dois reconnaître que le ton péremptoire de certains ici est peu commun.
Cette critique du coefficient de passage en energie primaire est lancinante de la part des pro nucléaire mais elle doit etre largement nuancé. Dans le neuf, le niveau d’isolation est très élevé si bien que la consommation est très faible : il est inférieur à 50 kwh/ m2 soit 7 fois moins que la moyenne. Par ailleurs depuis la rt2012 il y a obligation d’utiliser un source d’energie renouvelable ce qui se traduit la plupart du temps par la mise en place d’une pac électrique. Celle ci permet de franchir la barre des 50 kwh. ce faisant en associant une très faible conso et une pac électrique on arrive à atteindre les objectifs des nouvelles normes thermiques. le débat sur ce coefficient devient dans la pratique et pour le neuf de peu d’interet car l’electricé est utlisée pour le chauffage. rappelons que le label passiv haus monte en puissance ce qui réduit le probleme à zéro puisque qu’avec cette norme, il n’y a plus d’appareil de chauffage.