COP29 : un sommet sous l’influence des énergies fossiles ?

La 29e Conférence des Parties (COP29) sur le climat, qui se déroule à Bakou, est marquée par une forte présence des lobbyistes des énergies fossiles. Selon la coalition d’ONG Kick Big Polluters Out, pas moins de 1 773 lobbyistes liés à ce secteur participent cette année, un chiffre qui suscite l’inquiétude des acteurs engagés dans la lutte contre le réchauffement climatique.

Une présence inquiétante

La prolifération des lobbyistes issus des énergies fossiles au sein des COP est une tendance qui ne cesse de croître. En 2023, leur nombre à Bakou dépasse même les délégations nationales, à l’exception de celles de l’Azerbaïdjan, du Brésil et de la Turquie. Ces représentants pourraient éclipser les voix des pays les plus vulnérables au changement climatique. À titre d’exemple, la délégation combinée des dix nations les plus exposées aux effets climatiques (Tchad, Îles Salomon, Niger, Micronésie, Guinée-Bissau, Somalie, Tonga, Érythrée, Soudan et Mali) compte seulement 1 033 délégués, bien moins nombreux.

Des acteurs controversés

Parmi les lobbyistes présents, de nombreux représentants de multinationales telles que TotalEnergies, Glencore, BP, Chevron ou encore ExxonMobil ont été identifiés. Ces entreprises participent souvent par l’intermédiaire d’associations professionnelles, notamment l’International Emissions Trading Association, qui regroupe à elle seule 43 participants. Certains pays, comme le Japon ou le Canada, incluent directement des entreprises du secteur fossile dans leurs délégations officielles.

Pour les ONG telles que Kick Big Polluters Out, cette situation reflète une tentative de peser sur les décisions cruciales en faveur des intérêts des combustibles fossiles. « Il est impératif que la CCNUCC prenne des mesures pour limiter l’accès des entreprises pétro-gazières aux négociations climatiques », souligne Gaïa Febvre du Réseau Action Climat.

Des avancées malgré tout

Malgré ces pressions, la COP29 a marqué une avancée notable avec l’adoption de l’article 6.4 de l’Accord de Paris. Ce texte établit les bases d’un nouveau marché du carbone supervisé par l’ONU, permettant aux pays, entreprises et même particuliers d’acheter des crédits issus de projets de réduction ou de séquestration de gaz à effet de serre. Ces initiatives devront respecter des normes strictes pour limiter les impacts environnementaux ou sociaux négatifs et contribuer aux Objectifs de développement durable.

Une COP axée sur le financement

La COP29 se concentre également sur la question cruciale des financements climatiques. Alors que l’objectif des 100 milliards de dollars annuels promis aux pays en développement en 2009 n’a jamais été pleinement respecté, les négociations visent désormais à fixer un nouveau cap financier, baptisé New Collective Quantified Goal (NCQG).

Le groupe G77 + Chine a proposé un objectif ambitieux : mobiliser 1 300 milliards de dollars par an d’ici 2030 pour soutenir les pays en développement. Cette proposition dépasse les 1 000 milliards suggérés par l’économiste Nicholas Stern, qui plaide pour une contribution significative du secteur privé.

Alors que l’urgence climatique s’intensifie, la COP29 illustre les défis posés par l’ingérence des intérêts fossiles mais aussi la capacité des négociateurs à trouver des accords sur des sujets complexes. Reste à savoir si ces avancées suffiront à répondre aux attentes des populations les plus vulnérables.

commentaires

COMMENTAIRES

  • Tout au contraire, réjouissons nous qu’avec un peu de chance, un certain réalisme viendra compenser les ridicules décisions précédentes qui se traduisent uniquement par un apprauvissemment général, sauf pour les fabricants d’éoliennes et de panneaux photovoltaiques. L’urgence est d’aider les pays, principalement d’Afrique, à sortir de la pauvreté et arrêter de les culpabiliser s’ils ne vont pas vers le « zéro carbone ». A cet égard, l’attitude de l’Inde est parfaitement valable. La deuxième urgence est de tout faire pour favoriser les recyclages d’un maximum de ressources (plastiques, cartons et papiers, métaux,…). J’attends encore que nous soit « démontrée » l’influence des activités humaines sur le réchauffement climatique actuel, qui de plus est systématiquement présenté comme ne pouvant avoir que des conséquences désastreuses par des ignorants de l’histoire. Un des plus nuls est le sinistre Guterez dont il devient urgent de le renvoyer à des études sérieuses.

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  • Ceux qui s’enrichissent vraiment, ce sont les fabricants de téléphones portables, ordinateurs portables …

    À voir les statistiques commerciales, les importations de téléphone portables ont coûté 4,2 fois plus cher à la France que celles de panneaux photovoltaïques et celles d’ordinateurs portables 3,0 fois plus cher.

    Sans parler des importations de produits pétroliers et de gaz naturel.

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  • Pour sortir de la pauvreté, l’Afrique aurait surtout dû réduire l’évolution de sa population depuis plus d’un demi siècle.

    En 70 ans, entre 1950 et 2020, la population de l’Afrique a été multipliée par 5,9. Celle de l’Inde a été multipliée par 3,7, passant de 376 à 1.380 millions d’habitants (et encore plus à ce jour).

    Dans certains pays, c’est une multiplication par plus de six : Côte d’Ivoire x 10,0 – Niger x 9,5 – Kenya x 8,9 – Ouganda x 8,9 – Zambie x 8,0 – Tanzanie x 7,8 – Soudan x 7,6 – Congo RDC x 7,4 – Somalie x 7,0 – Tchad x 6,6 – Éthiopie x 6,3 – Libye x 6,1 …

    Avec cela, il ne faut pas s’étonner que la production alimentaire ne suive pas et que les forêts soient remplacées par des cultures vivrières ou des cultures d’exportation.

    La déforestation ne se limite pas à l’Amazonie et est aussi très importante en Afrique intertropicale et en Asie, mais on n’en parle pas et cela est sans doute plus important que le CO2 dans les irrégularités du climat.

    De nombreuses études montrent l’influence de la déforestation, en Afrique et ailleurs, sur le climat aussi bien local que global.

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  • A votre sagacité
    selon l’étude de Pascal Richet membre de l’IPGP des carottages de Vostok fournissent des informations sur le climat et le CO2 sur une période de 423 000 ans, cela montre que les hausses de température précèdent l’augmentation du CO2, d’environ 800 ans en moyenne, et non l’inverse ce qui pourrait remettre en cause les théories du réchauffement anthropologique. qui engendre le CO².
    On sait que les COP sont des grand-messes qui imposent leur dogme !
    De par le constat de l’étude citée et sans nier un réchauffement climatique, est-il bien raisonnable de se lancer bille en tête dans la destruction de l’humanité par des charges financières, réglementaires voire sanitaires (pollutions induites) insupportables pour soi-disant sauver la planète.

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  • Les énergies fossiles sont trop bon marché pour que l’humanité résiste au plaisir de les utiliser.
    La déforestation procède de la même logique.
    Ca se tend pour le gaz et le pétrole, mais il reste encore plein de charbon à exploiter !
    Les progrès dans les énergies renouvelables installées sont compensés par la hausse de la demande énergétique, au niveau mondial, si bien que le monde consomme toujours autant d’énergies fossiles.
    C’est le système ENRv + back-up fossile qui s’impose dans le monde, le nucléaire étant devenu marginal au niveau des nouvelles installations.
    Le back-up fossile existera tant qu’il y aura des énergies fossiles. Les peuples ne paieront jamais pour du stockage par hydrogène hors de prix.
    Enfin, en France, le nucléaire est revenu à un bon niveau de disponibilité: jusqu’à 49,7 GW de production aujourd’hui.

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    • Deux phrases qui sont en train de devenir fausses :
      – « … si bien que le monde consomme toujours autant d’énergies fossiles. »
      – « Le back-up fossile existera tant qu’il y aura des énergies fossiles. »

      En 2019 (avant 2020), les fossiles avaient déjà baissé un peu par rapport à 2018 pour la production d’électricité (en TWh) dans le monde.

      Entre 2018 et 2023, la production fossile n’a augmenté que de 765 TWh contre 2.320 TWh pour les énergies renouvelables. Sur une plus longue période, entre 2013 et 2023, les fossiles ont augmenté de 2.150 TWh contre 3.950 TWh pour les renouvelables.

      En proportion de la production totale d’électricité mondiale, les fossiles ont atteint leur maximum en 2012 avec 68,0% (contre 60,0% en 2023).
      Le nucléaire a eu son maximum en 1996 avec 17,4% (contre 9,2% en 2023).

      Le maximum – provisoire – est de 30,0% en 2023 pour les renouvelables.

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      • 9 % ! pourquoi prendre 2023 à cause de la CSC maintenant résolue.
        manque d’objectivité ! Quand on veut tuer son chien on dit qu’il a la rage

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        • Au lieu de dire n’importe quoi, il faut d’abord savoir lire.
          La CSC n’a pas touché le monde entier.

          En 2023, la production mondiale d’électricité nucléaire a été de 2.740 TWh sur un total de 29.920 TWh, soit 9,15 %.

          Et la part du nucléaire en France, n’a été ni de 17,4% en 1996, ni de 9,2% en 2023.

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          • on ne prête qu’aux riches pour qui tout est bon pour saquer le nucléaire
            Mare de vos stats de m. Mondiales ou non

  • « Le plaisir d’utiliser les énergies fossiles » correspond le plus souvent à une nécessité, dans l’état actuel des choses, pour des milliards d’êtres humains.

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  • Selon les différentes perspectives envisagées par l’agence internationale de l’énergie, la production d’électricité (TWh) en 2030 comparée à celle de 2023 dans le monde serait :
    – pour les fossiles : -8% ou -18% ou -33%
    – pour le charbon : -14% ou -25% ou -49%
    – pour le gaz naturel : +6% ou -2% ou -1%

    Lorsque les énergies renouvelables auront pris une importance prépondérante dans la production d’électricité, il n’y aura pas de supposé « back-up » à partit de fossiles, ni à partir de l’hydrogène.

    Dans la mesure où les énergies renouvelables seront suffisamment développées dans TOUS les pays (européens par exemple), la complémentarité entre les énergies et les pays fera l’essentiel de l’équilibrage entre demande et production.

    Le stockage, en STEP ou batteries, sera utilisé pour de courtes durées, avec des puissances plus importantes en 4 heures qu’en 8h, 12h, 24 h …

    Au besoin, le gaz renouvelable sera utilisé, assez peu au total dans l’année. L’hydrogène restera marginal pour l’électricité. Son utilisation essentielle sera l’industrie.

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  • Ah bon, plus de back-up fossile en perspective ?
    Pas plus tard que la semaine dernière, la production des variables est tombée par moment à 3 GW en Allemagne, 2 GW en France et en Espagne.
    En période anticyclonique hivernale, les variables sont très faibles et la demande est maximale.
    Il y a bien un minimum de soleil et un peu de production éolienne offshore, mais à l’échelle de l’Europe, ça reste très limité.

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    • @ Marc
      La justification par l’extrapolation des stats actuelles pour les décennies à venir via des moyennes et des technologies farfelues c’est de la fumisterie.
      La réalité que vs constatez (semaine dernière) c’est bien de la rappeler. ! .
      On peut avoir une moyenne de 37 °c au milieu du corps et avoir les pieds à – 5°c et la tête ds un séchoir à 45°c
      Eh oui l’efficacité de l’interconnexion en informatique n’a rien à voir avec ce qui est nécessaire d’assurer pour celle des réseaux de puissance (au niveau fréquence et tension stabilisée).
      Pour exemple : le rapport accablant de la Cour des comptes allemande
      La Cour des comptes fédérale allemande a publié un rapport sur l’Energiewende en mars 2024 stigmatisant particulièrement le réseau supposé permettre d’intégrer les EnRI.
      La Cour fédérale des comptes dénonce également le retard pris dans la construction de capacités de moyens PILOTABLES de SECOURS qui resteront indispensables pour les périodes sans vent ni soleil
      Ce dérapage des coûts du système électrique est tel qu’il lui fait craindre la délocalisation de l’industrie allemande :« Selon une enquête de la Chambre de commerce et d’industrie allemande, les entreprises allemandes sont de plus en plus sceptiques quant à la transition énergétique et envisagent de plus en plus de délocaliser leur production à l’étranger »
      Les interconnexions sont destinées à permettre la coopération entre États pour faire converger les cours par des importations tant que… les réseaux ne sont pas saturés. Les promoteurs des EnRi misent sur une mutualisation toujours plus large pour refouler loin les surplus des productions pour compenser les périodes sans vent ni soleil.
      .Le coût de développement des réseaux est exponentiel et laisse augurer des jours… sombres.
      La Cour des comptes allemande chiffre à plus de… 460 milliards d’euros (!) les investissements nécessaires au réseau allemand.
      Séparée en deux zones d’enchères distinctes, l’Allemagne ne pourrait ainsi plus masquer les coûts induits sur le réseau européen par l’intermittence de la production de ses ruineuses EnRI en la faisant transiter clandestinement (« free-riding flows ») sur les réseaux de ses voisins.

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  • Marc
    Évidemment. Je n’ai cessé de marteler (à destination d’Isambert) la semaine dernière l’importance du backup fossile en Allemagne (plus de 45 GW) suite aux conditions météorologiques. Et cela ne concerne que le secteur électrique. Que sera la situation dans les autres secteurs où les ENR ne sont pas prêtes à supplanter les énergies fossiles ?

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  • Savoir lire :
    « … il n’y aura pas de supposé « back-up » À PARTIR DE FOSSILES, ni à partir de l’hydrogène. »
    « Au besoin, le gaz renouvelable sera utilisé, assez peu au total dans l’année. »

    Depuis plus de dix ans, des études ont été réalisées pour l’Europe (et ailleurs dans le monde), à partir de trente ans de données météorologiques, montrant que des solutions entièrement renouvelables sont possibles.

    En France, le gaz renouvelable aura remplacé le gaz fossile dans les réseaux en 2050.

    https://www.grdf.fr/documents/10184/5567990/GRDF_PerspectivesGaz2022_Web-PaP.pdf

    Une partie seulement de ce gaz renouvelable sera utilisée pour la production d’électricité, pas davantage qu’actuellement avec le gaz fossile pour suppléer aux insuffisances du nucléaire (et avec l’aide du charbon à la décennie précédente).

    Si l’évolution suit son cours, la situation sera très différente en 2050 comparée à celle d’aujourd’hui.

    Répondre
  • Début novembre, en Allemagne, le 7 novembre par exemple: le total produit par les énergies variables est tombé par moments à ??? 100 MW = 0,1 GW, autant dire 0.

    Les prévisions de ceci ou de cela à l’horizon 2050 n’engagent que ceux qui y croient.

    En ce moment, ce qui est particulièrement inquiétant, selon moi, ce sont des grands projets d’exploitation de la biomasse forestière et de kérosène de synthèse (dit aussi e-kérosène ou biokérosène), par exemple dans les Pyrénées. (Lacq et Lannemezan). Le carbone serait récupéré par la combustion de biomasse et l’hydrogène par électrolyse de l’eau.
    Des projets en milliards d’euros d’investissement largement subventionnés par l’Europe, la région Occitanie, l’ADEME.
    Prélever des ressources essentielles: eau et bois pour fabriquer du kérosène de synthèse à un prix exorbitant, qui plus est dans une région qui manquera d’eau dans les années à venir.
    Un désastre.
    Prendre l’avion ne fait pas partie des besoins fondamentaux. Ceux qui le prennent doivent en payer le prix économique et même écologique (impact CO2 + nuages cirrus « traînées blanches » contribuant à l’effet de serre).

    Répondre
  • Le texte du dénommé Pascal Richet a été retirée de la publication, à cause de nombreuses erreurs et d’un manque de rigueur scientifique.

    « … the article … may not have met the standard of fair and impartial peer review. »
     » … Please consider the post-publication rejection and removal status if you downloaded the originally-posted paper earlier. »

    https://hgss.copernicus.org/articles/12/97/2021/hgss-12-97-2021.pdf

    On remarquera que ce sont les sites pronucléaires et anti-renouvelables qui diffusent cette prose réfutée.

    Répondre
    • Canado
      Votre dernière phrase devrait faire preuve de plus de rigueur. Je n’ai jamais lu cette prose sur des sites pronucléaires, seulement sur des sites climatoseptiques.

      Répondre
      • Inutile de faire de la publicité pour les sites pronucléaires et anti-renouvelables concernés.
        L’un de ces sites est d’ailleurs souvent mentionné par des commentateurs pronucléaires présents sur ce site.

        La constatation faite précédemment est certaine et rigoureuse.

        Curieusement, beaucoup de ces sites pro-N (et anti-R) sont climatosceptiques (avec le c).

        Répondre
  • On trouve des sites pronucléaires professionnels, qui ne parlent que du nucléaire et parfois de l’énergie en général.

    On trouve des sites qui parlent surtout du climat pour dénoncer l’alarmisme des conclusions politiques du GIEC (le « résumé pour décideurs »), parfois bien différent du « résumé technique » et du contenu même des rapports, sites qui ne manquent pas une occasion de dénigrer les énergies renouvelables et de promouvoir le nucléaire.

    On trouve des sites « généralistes » dont le principal contenu est à la fois climatosceptique, pour le nucléaire et contre les énergies renouvelables.

    Dans ces deux dernier cas, les énergies fossiles sont vues de façon plutôt favorable (« permettre aux pays de se développer »). Le niveau des commentaires sur ces sites est du niveau de ceux du tourne-disque, sauf lorsqu’il se trouve un contradicteur pour contester les propos du site.

    Bien entendu, il serait inconvenant de citer ces nombreux sites, ce qui serait leur faire de la publicité .

    Répondre
  • Complément :
    La vraie raison sociale de « sauvons le climat » est plutôt « Sauvons le Nucléaire ».

    Car depuis que l’on se préoccupe du climat, le CO2 est le fonds de commerce du nucléaire. CO2 dont le GIEC n’arrive toujours pas à quantifier, depuis 1990 et dans un rapport de un à trois, quel est le forçage radiatif effectif :

    « the evidence from the modelling studies, from observations and the sensitivity analyses indicate that the sensitivity of global mean surface temperature to doubling CO2 is unlikely to lie outside the range 1.5° to 4.5°C »

    GIEC dont la feuille de route est depuis le début de ne s’occuper que des gaz à effet de serre, en négligeant tous les autres facteurs influant sur le climat, et pas seulement sur la température.

    À cet égard, l’importante déforestation dans la zone intertropicale depuis un siècle influe fortement sur la circulation atmosphérique, et donc sur l’abondance des pluies, la température et le vent.

    La production mondiale d’électricité nucléaire n’ayant pas augmenté depuis 2006, le nucléaire n’a rien sauvé du tout, y compris sur la base de la seule théorie du CO2.

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