Crise russo-ukrainienne: des répercussions économiques « contenues » en France, assure Le Maire
Les tensions croissantes entre l’Ukraine et la Russie, qui ont suscité l’annonce de sanctions occidentales contre Moscou, auront des répercussions économiques « contenues » en France, a assuré mardi le ministre de l’Économie Bruno Le Maire.
« Notre évaluation est que les conséquences de cette crise en Ukraine seront contenues », a-t-il affirmé lors d’une audition devant la commission des Finances du Sénat.
« L’économie française est peu exposée à la Russie », a justifié le ministre, expliquant que « la France exporte moins de 7 milliards d’euros par an vers la Russie », soit « à peine plus de 1% des exportations françaises ».
Et « nous importons moins de 10 milliards d’euros par an de Russie, c’est moins de 2% des importations françaises », a-t-il encore ajouté.
Par ailleurs, alors que la crise fait flamber davantage les cours du pétrole, entraînant les prix du gaz dans leur sillage, Bruno Le Maire a assuré que le gouvernement maintiendrait « le gel du prix du gaz pour les particuliers en toutes circonstances ».
Le blocage des tarifs du gaz pour les particuliers avait été décidé en octobre, dans le cadre du « bouclier tarifaire » annoncé par le gouvernement contre l’inflation, et doit en principe prendre fin en juin 2022.
« Nous avons pris un engagement et nous le tiendrons quels que soient les prix du gaz dans les semaines à venir », a insisté Bruno Le Maire.
Pour dédommager les fournisseurs de gaz, le gouvernement a déjà prévu 1,2 milliard d’euros dans la loi de finance pour 2022. Et, « si jamais cette somme devait être insuffisante parce que les prix du gaz augmentaient dans les mois à venir, dans ce cas nous prendrions les dispositions nécessaires pour garantir cette compensation » aux fournisseurs de gaz, a ajouté le ministre.
Bruno Le Maire a enfin tenu à « assurer toutes les entreprises françaises qui sont installées en Russie » du « soutien » du gouvernement, ajoutant que Bercy allait faire la liste des petites et moyennes entreprises qui « pourraient être indirectement touchées » afin de « leur apporter le soutien dont elles ont besoin ».
Alors que l’Union européenne met la dernière main aux sanctions qu’elle entend prendre contre Moscou après la reconnaissance par la Russie de régions séparatistes d’Ukraine, Bruno Le Maire a assuré que ces sanctions seraient « immédiates, lourdes et efficaces ».
Elles pourraient concerner le secteur financier « pour empêcher la Russie de se financer sur les marchés européens », pourraient viser « un certain nombre de personnalités politiques et économiques russes » et enfin « le gel des avoirs de certaines banques publiques russes », a-t-il détaillé.
COMMENTAIRES
c’est vrai Lemaire , notre économie est si florissante , que , 7 milliards d’euros qu’est ce que c’est pour nos industries , c’est juste les dividendes versées aux actionnaires des autoroutes françaises avec ncore une fois l’argent public , alors 7 milliards d’euros de commerce exterieur , on s’en bat les ……, tant qe nous soutenons les idées americaines , désolant
d’accord avec Arnaud Kersanté
Oui, avant les élections, aucun problème, juste continuer le débile « quoi qu’il en coûte ».
Juste un peu plus creuser la dette.
Au point où nous en sommes !!!
Au vu de l’état des comptes publics, il y a beaucoup à craindre pour la suite : https://www.capital.fr/economie-politique/lalerte-de-la-cour-des-comptes-sur-lendettement-de-la-france-1428530