Des éoliennes à la Tour Eiffel : la Dame de fer fait sa transition énergétique

Le monument historique français dont la silhouette est connue aux quatre coins du monde poursuit sa conversion vers les énergies plus respectueuses de l’environnement. La Société d’Exploitation de la Tour Eiffel (SETE) a en effet décidé d’installer deux éoliennes au cœur de la structure du monument. Des machines en charge de produire l’électricité nécessaire au fonctionnement de la boutique du premier étage.

Afin de réduire l’empreinte écologique du plus célèbre monument de la capitale française, la SETE a procédé à l’installation de deux éoliennes à axe vertical dans les structures métalliques du deuxième étage de la Tour Eiffel. L’objectif de la démarche est de démontrer l’engagement de la Dame de Fer en matière de développement durable à l’heure où la mairie de Paris a lancé son ambitieux plan climat (qui vise la réduction des émissions de gaz à effet de serre de la ville à hauteur de 75% en 2050 par rapport aux émissions de 2004).

D’une hauteur de 7 mètres pour une envergure de 3 mètres, les turbines ont été placées à quelques 127 mètres au-dessus du sol. A cette hauteur, les vents soufflent plus fort qu’au sol, ce qui permet de maximiser la production. Aussi, les deux éoliennes devraient produire quelques 10.000 kWh d’électricité chaque année. Un « volume symbolique » selon la SETE mais qui devrait être suffisant pour couvrir les besoins de la boutique se situant au premier étage.

De conceptions américaines, ces éoliennes sont des Urban Green Energy VisionAIR5 de type à rotor hélicoïdal. Leur fonctionnement sera donc assuré quel que soit la direction du vent, et elles pourront supporter des rafales plus fortes que les éoliennes classiques. De plus, afin de se fondre complètement dans l’un des édifices les plus photographiés de Paris, elles ont été peintes de la couleur caractéristique de la Tour (entre gris et taupe).

D’autres initiatives ont récemment été mises en place pour réduire l’empreinte environnementale de la Dame de Fer, dont le fonctionnement nécessite chaque année 6,7 GWh d’électricité. On soulignera d’abord l’éclairage du premier étage qui a entièrement été revu, et qui est désormais assuré par des ampoules basse consommation à LED.

On note également sur la toiture du Pavillon Ferrié la présence de panneaux solaires (sur une superficie de 10 m²) et d’un système de récupération des eaux de pluie.

Enfin, la position des vitrages dans les pavillons du premier étage a été modifiée afin d’assurer une meilleure protection contre ce que la SETE appelle les « nuisances solaires ». Une initiative qui permet de « réduire de plus de 25% les apports thermiques en période estivale, et donc de réduire la facture énergétique liée à la climatisation ».

Crédit photo : Anirudh Koul

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