Dialogue zéro : jusqu’où ira la pêche aux arguments scientifiques ?

Article de notre partenaire Énergies de la mer

Plusieurs patrons pêcheurs ont décidé de se réunir, avec leurs bateaux, sur le site du parc en mer de Saint-Brieuc, « pour empêcher Ailes marines de commencer à travailler », annonce Alain Coudray, le président du comité départemental des pêches des Côtes-d’Armor.

De son côté, au nom du comité, il appelle tous les opposants au parc éolien à se joindre à un rassemblement à 10 h devant la préfecture de Saint-Brieuc. La Marine Nationale sera présente pour éviter des avaries en mer entre les pêcheurs et les navires retenus pour les travaux.

 

 

 

 

 

 

 

 

Les travaux d’installation du parc

Le lundi 3 mai, est le premier jour des travaux d’installation des pieux d’ancrage des fondations jackets (3 pieux par fondation) et des opérations de pré-tranchage des routes des câbles inter-éoliennes sont prévues sur la période de juin à septembre, afin de permettre la poursuite des activités de pêche, comme le mentionne l’article d’energiesdelamer.eu publié le 21/04/2021. La société Ailes Marines s’est engagée à ensouiller l’intégralité des câbles inter-éoliennes (90 km de câbles) du parc.

La période de pêche à la coquille est terminée depuis le 7 avril

Sauf exceptions mentionnées à l’article 2 de la décision de la CRPMEM et de son groupe de travail, la pêche des coquilles Saint-Jacques sur les secteurs 1 et 4 du gisement de la Baie de Saint-Brieuc, est fermée à compter du mercredi 7 avril 2021 après la pêche.

Après la date de fermeture des secteurs 1 et 4 du gisement de la Baie de Saint-Brieuc, des journées de rattrapage pourront être organisées à compter du jeudi 8 avril 2021. Les journées et horaires, modalités particulières de pêche et navires autorisés seront précisés par décision d’Olivier Le Nezet, Président CRPMEM de Bretagne sur proposition de la commission coquilles Saint-Jacques des Côtes d’Armor présidée par Alain Coudray ICI.

Un non dialogue permanent

Depuis plusieurs mois, plus personne n’arrive à renouer le dialogue. Parmi les nombreuses sources de conflits et les incertitudes pour la pêche française des façades de la Manche, Mer du Nord et Atlantique, certaines sont dues d’une part, au post Brexit, d’autres, au manque de connaissances et d’études scientifiques sur l’impact des activités d’installations de parc en mer sur les différentes espèces marines que l’on trouve en Baie de Saint-Brieuc.

Plusieurs espèces sont concernées, et notamment la coquille Saint-Jacques, source importante de revenu pour les pêcheurs des Côtes d’Armor. Mais les retards considérables pris à la suite des différents recours qui ont bloqué le système, les récupérations politiques qui ne sont pas en reste, tel que l’on n’a pu le constater lors du lancement d’un cocktail Molotov contre le chantier de RTE, dimanche dernier, et des retombées relatives au bénéfice pour des entreprises locales et régionales et les collectivités, font désormais partie du paysage.

Des communiqués successifs

Le 27 avril, le Comité des pêches 22 a diffusé la série de mesures correctives proposées aux membres du Comité de Gestion et de suivi du projet d’Ailes Marines pour le parc en mer s’appuyant sur différents arrêtés publiés depuis avril 2017 et le guide sur « les Préconisations pour limiter les émissions acoustiques sur la faune marine » publié par le ministère de la Transition énergétique, réalisé par Ludivine Martinez de Cohabys – La Rochelle Université et son homologue NEREIS Environnement.

Par ailleurs, d’autres études sont en cours, l’une menée par Laurent Chauvaud CNRS de l’IUEM – UBO, le Pr. Frédéric Olivier du Muséum national d’Histoire naturelle, le Dr. Delphine Mathias et la seconde par Michel André, Professeur de l’Université Polytechnique de Catalogne (UPC) et Directeur du Laboratoire d’Applications Bioacoustiques (LAB). L’OFB finalise un référentiel technique (en deux tomes) sur les Energies marines renouvelables en partenariat avec France Energies Marines, étude très complète qui devrait paraître cet été, ou « ECUME » Etude Intégrée Multi-Echelles d’Ecosystèmes côtiers réalisée par BOREA, Laboratoire de biologie des organismes et des écosystèmes aquatiques, qui fédère la recherche normande.

 

 

 

 

 

 

 

Le 28 avril, Ailes Marines a publié les différentes mesures renforcées de suivis en temps réel sur le bruit et la turbidité (état trouble de l’eau), durant la première phase des travaux de forage qui sur la zone nord du périmètre du parc de Saint-Brieuc.

De nouvelles mesures complémentaires et des mesures de contrôle renforcées de la turbidité

Durant les travaux de forage des pieux d’ancrage des fondations des éoliennes, Ailes Marines instaurera un suivi et une surveillance en temps réel de la turbidité sur 9 fondations afin de prévenir tout dépassement des seuils autorisés. Ces mesures portent sur 3 fondations positionnées sur 3 natures différentes de sous-sol marin représentatives de la baie (roche affleurante, galets et blocs rocheux, sable et gravier).

Ces mesures de suivis sont réalisées par un réseau de surveillance de 5 stations de contrôle (bouées) qui détectent les éventuelles variations de la turbidité.

Trois niveaux d’alerte mis en place par arrêté préfectoral seront suivis par Ailes Marines, afin de limiter les effets des travaux de forage et d’installation des pieux sur l’environnement. Un renforcement du suivi, une diminution de la vitesse de forage, ou un arrêt temporaire des travaux seront appliqués en fonction du seuil dépassé.

LES MÉCANISMES DITS DE « CONCERTATION » AU PRISME DES RAPPORTS DE POUVOIR

Annaig Oiry avait publié dans la revue VertigO en 2015 un article sur les « Conflits et stratégies d’acceptabilité sociale autour des énergies marines renouvelables sur le littoral français« , avec une analyse sur le cas de Saint-Brieuc;  En 6 ans, il semble que la situation n’a pas pu évoluer.

Si la concertation, les explications et le dialogue, tant entre professionnels qu’avec l’opinion publique sont nécessaires et doivent répondre aux demandes de mieux en mieux argumentées, l’océan et sa biodiversité face au changement climatique … sont des enjeux majeurs. Toutes les cartes sont rebattues tous les jours.

Les nombreux travaux en mer, les aménagements touristiques, le transport maritimes, les activités de pêches portuaires, nécessitent aujourd’hui plus d’exigences et de plus grands moyens pour une recherche publique et/ou partenariale. Les demandes d’informations scientifiques augmentent, ce qui est une grande avancée. Mais, pour, les parcs éoliens en mer et les énergies marines renouvelables en général, derniers arrivés sur le terrain marin, la cristallisation des enjeux semble considérable.

commentaires

COMMENTAIRES

  • Quel avenir pour les éoliennes ?
    Il suffit d’ouvrir le document suivant concernant la production d’électricité en temps réel de la France:
    https://www.rte-france.com/eco2mix/la-production-delectricite-par-filiere
    Ce document montre la production de chaque filière de production d’électricité. Constatation:
    – Ce soir à 21h45, l’éolien produit 1 159 MW sachant que nous avons 17 800 MW installés.
    – Or ce soir la France consomme 48 000 MW toujours à 21h45
    – En plus les Français consomment 150 000 MW , toujours en ce moment, sous la forme de gaz ou de pétrole pour l’industrie, les transports, la construction le chauffage des habitations…
    Comment peut-on imaginer que l’énergie produite par les éoliennes et le solaire pourront satisfaire même un peu tous les besoins du pays.
    Si vous étudiez la production électrique en temps réel Européenne c’est équivalent:
    https://www.electricitymap.org/zone/DE
    Les conditions météo sur l’océan Atlantique « conditionnent les conditions » de vent sur toute la façade ouest de l’Europe. Trop souvent, sur toute l’Europe il y a peu de vent…
    En conséquence, tous les pays d’Europe qui s’arrangent pour importer peu d’électricité disposent d’installations pilotables capables de satisfaire tous les besoins en temps réel. Lorsque les énergies intermittentes produisent les installations pilotables doivent réduire leur production. Il est alors simple de comprendre qu’on a investi deux fois pour un même besoin !!!
    Je ne comprends pas l’écologie qui nous entraîne vers cette gabegie ?
    L’Allemagne, avec son charbon puis le gaz restera le pays le plus pollueur d’Europe (Die Grünen !!!)
    Merci de votre compréhension, Il y aurait tant d’autres choses à dire.

    Répondre
    • On ne produit pas des Watt, énergie et puissance ne sont pas à  »mélanger »… le temps qui s’écoule est seul  »maître à bord »!
      DESOLE MAIS CES PHRASES NE VEULENT RIEN DIRE!
       »Ce soir à 21h45, l’éolien produit 1 159 MW sachant que nous avons 17 800 MW installés.
      – Or ce soir la France consomme 48 000 MW toujours à 21h45 »

      Un des problèmes prioritaires des fournisseurs d’énergie électrique, c’est de tout mettre en oeuvre pour  »lisser » la demande D’ENERGIE, pas la demande DE PUISSANCE, cela s’appelle la MddE, la Maîtrise de la demande d’énergie!

      Pas le temps de faire une leçon, mais des moyens financiers très simples permettraient de résoudre une grande partie de cette problématique… pour cela pas besoin de  »grandes écoles »… juste soupçon de bon sens (hélas non enseigné!).

      Répondre
      • Désolé mais vous semblez n’avoir rien compris à la question de la gestion d’un réseau électrique ! Ce qu’appelle sur le réseau un consommateur en allumant, par exemple, une bouilloire à un instant donné c’est une puissance et pas une énergie. Et c’est bien la puissance totale appelée à cet instant qui gouverne alors le fonctionnement du réseau. Prétendre que la maitrise de la consommation est la solution au problème de l’équilibre production – consommation est une absurdité ; à moins que l’on y recoure de façon autoritaire en coupant l’alimentation électrique à tels consommateurs ! C’est la mesure qui est en effet susceptible de rendre heureux le consommateur qui n’aura plus de chauffage, sera dans le gros noir s’il n’a pas de bougies, et qui sera privé de son émission de télévision !

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  • Bonjour,
    Même si la procédure est certainement différente en mer, j’ai du mal à croire que la construction d’une éolienne ne perturbera pas le milieu marin.
    https://www.youtube.com/watch?v=QOUQcVbprm4&feature=emb_rel_end

    Quelle est l’impact carbone de la fabrication, de l’installation, de l’exploitation et du démantèlement d’une éolienne ? Pas sûr que pendant la durée de vie (surtout en mer et pendant 20 ans ?) la production électrique puisse compenser. J’aimerais bien voir le bilan carbone complet ? Pas uniquement celui que réaliserait l’ADEME.
    Merci de votre attention

    Répondre
  • Un terrible rappel à propos d’au moins une zone de la Manche avec  »la fosse des Casquets »:… tiens donc, située pas loin du du  »Cap de la Hague »…Les Anglais y ont déversé près de 20 000 tonnes de déchets radioactifs, mais il y a aussi

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  • ….il y a aussi des quantités de produits chimiques, pesticides munitions de la 2èm guerre…dans cette fosses des Gaquets ou très proche d’elle! Les pêcheurs s’en souviennent-t-ils, les produits de la pêche sont-ils contrôlés régulièrement sur tous les paramètres toxiques?
    Ceci pour essayer de revenir sur du raisonnable au niveau des arguments annoncés par les opposants à l’éolien.. comme les pbs de démentèlement (quid de la récupération des métaux!).
    Production trop faible de ces machines comparée à des sources mortifères… y a pas photo!
    Encore une fois, cessons d’annoncer des chiffres allucinants sur les consommations d’énergies, commençons par économiser, maîtriser, respecter l’énergie… alors les EnR suffiront sans problème et durablement à assurer nos besoins vitaux! Comme ll se dit en ce moment (traduit pour l’énergie)… – »Arrêtons de dilapider les énergies non essentielles »!

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  • Je sais très bien la différence entre puissance et énergie…
    En électricité la puissance délivrée doit être immédiatement consommée…
    Dans l’exemple
    Les éoliennes qui délivrent 1 159 MW pendant une heure cela fait 1 159 MWh seulement.
    Alors que pour toutes les éoliennes installées en France la puissance installée est de 17 800 MW, elles devraient pouvoir produire pendant une heure 17 800 MWh et ce n’est jamais le cas. Au mieux lorsqu’il y a une tempête elles ne produisent que environ 10 000 MWh pendant une heure… … …

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  • Tout le monde n »est pas un professeur « nimbus » qui fait du biogaz ds son jardin quitte à se faire sauter la paillasse !
    Diminuer la conso d’élec c’est louable et j’y adhère plutôt 2 fois qu’une en tant que personne qui respecte la nature et le besoin impératif de baisser nos émissions de CO² !
    Maintenant il va falloir convertir (et çà va être dur) notre petit monde à baisser notre conso d’énergies de tout poil et en conséquence notre niveau de vie de façon durable pour sauver notre chère planète…

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    • Un début de prise de conscience… tout ne serait pas perdu?
      Pour rappel, le Biogaz, c’est extraordinaire de simplicité et de sécurité; les  »ceusses » qu rabâchent que c’est dangereux, que ça peut exploser, ce sont les afficionados du gaz fossile, les complices ou membres des lobbys… Honte à eux!
      J’ai bien entendu réalisé tous les tests possibles de sécurité… aucun soucis, aucune crainte… pas le temps de développer!
       »Baisser nos consommations et réduire notre train de vie ».. désolé mais c’est faux! il faut commencer par éliminer les consommations d’énergies  »non essentielles » ADJECTIF DEVENU LA REGLE! et cela sans aucune perte de confort… pas le temps non plus de faire cette très vaste leçon de chose, ou leçon de vie réelle, pas virtuelle!
      Enfin dernier détai!  »tout faux là encore »; aucun problème pour sauver la planète, elle s’en sortira, sa stabilité stellaire se chiffre en centaines de millions d’années… elle prendra même le temps de s’auto dépolluer… MAIS NOTRE ESPECE AURA DISPARU (et là, pas dans des mllions d’années… tout juste  »demain »!).
      En forme de conclusion, que chacun évite d’affirmer ses  »certitudes » s’il ne maîtrise pas le sujet!

      Répondre
  • Présenter les éoliennes en mer comme nécessaire et indispensable dans le contrôle du climat, c’est la l’erreur de base(comme si nous le pouvons, quelle arrogance). Nous produisons nos CO2 à l’étranger ou l’on continue de construire des centrales à charbon pour nous livrer des panneaux solaires et éoliennes bon marché et du reste touts les produits qui ne « coutent rien » ou presque dont nous ne pouvons nous passer. Si La France atteint ses objectifs COP 21 elle aura économisée 0,00? de degrés. Et ne prétendons pas que ces éoliennes ne font pas de dégâts à la vie sous marine et à l’avifaune. Il faut les cumuler avec touts ceux prévus par l’Europe ailleurs. Occupons nous plutôt d’arrêter de polluer, de détruire. Ce qui est sur c’est que les éoliennes et les panneaux solaires y contribueront massivement sans nous avoir rendu indépendant du fossile et fissile. C’est très bien pour le « business as usual », pas pour notre petite planète.

    Répondre
  • Il est trop tard pour dialoguer. Ces projets ont été montés en catimini sans aucune concertation réelle, les conséquences réelles ont été occultées pour faire place au dogmatisme écologiste. Ca coutera moins cher de payer un dedit au promoteur que de construire ce parc éolien qui est une aberration écologique , énergétique et économique . Pour le prix de tous ces projets éoliens maritimes il serait plus raisonnable de construire l’équivalant en KWH en tranches nucléaires .cela sécuriserait notre équilibre énergétique . L’exemple allemand est suffisamment démonstratif.

    Répondre
  • Incurables, pire que n’importe que virus présent ou à venir, les pro du nucléaire (également des gros consommateurs d’énergie électrique!), ne comprendront jamais rien aux conséquences de leurs obstinations pour demain, pour nos enfants!
    Très  »déplacé » de parler des coûts de l’éolien alors que le nucléaire s’est engouffré dans une spirale financière déficitaire infernale! Rien que cet aspect financier devrait  »ouvrir » les yeux, l’autre aspect concerne l’instabilité politique internationale des  »pillages miniers de l’uranium à l’étranger »… regardez l’exemple avec Total au Mozambique et son gaz qui fuit maintenant comme l’entreprise! Oh il essayent de soudoyer financièrement des bandes  »hors la loi » pour s’assurer une forme de sécurité… honte à eux!
    Sachant que pour agir sur votre striatum il faut beaucoup de puissance intellectuelle, il faut de l’empathie, il faut du bon sens, il faut surtout être moins égoïste et se remettre en cause… aucun psy ne pourra vous soigner, seul un miroir et un travail de fond sur vous même, avant de casser votre pipe… permettrait de se mettre tous ensemble POUR FAIRE ENFIN AUTREMENT!

    Répondre
  • Petit exercice pédagogique
    Une voiture moyenne consomme 7l de gas-oil /100 km, soit 70 kwh.
    Une voiture électrique consomme environ 20 kwh/100km.
    Si cette voiture électrique est rechargée par le réseau alimenté par des centrales thermiques classiques (hors turbine à gaz) ou nucléaires, le rendement global distribution comprise est d’environ 25% allons jusqu’à 28% soit aussi un rapport de 3,5. Autrement dit, notre vertueuse voiture électrique consomme au final 70 kwh.
    Quid de l’efficacité energetique !!!

    Certes une centrale nucléaire émet peu de CO2 en fonctionnement, (d’ailleurs puisque certains prêchent un bilan carbone détaillé pour l’éolien, il serait intéressant d’en faire de même pour le nucléaire sur l’ensemble de la filière / du berceau, la mine – à la tombe, si tant est que l’on sache où mettre ces fichus déchets, en passant par le démantèlement, avec aucun recyclage possible des pièces contaminées…).

    La recharge solaire à l’inverse se fait sans perte de rendement, au contraire !
    Le fait de récupérer 20% de l’énergie solaire incidente, est un bonus sans aucun dommage environnemental.
    Atteindre le seuil de 50% de recharge solaire annuelle ne poserait aucun problème, alors pourquoi s’en priver ?, d’autant que cette énergie est gratuite ou presque:
    La où le nucléaire coûte 12cts/kwh, sortie usine (cf Hinkley Point), le solaire livré à la borne est plutôt à 3 ou 4 cts, avec des dommages négligeables sur l’environnement.

    Précision: l’énergie grise de fabrication d’un panneau solaire est récupéré en 2 ans de production (chiffre qui est en baisse réguliere).

    Comparons le au nucléaire:
    Pour compenser les 20 milliards € nécessaire pour construire Flammenville, il faudrait produire, sur la base de 50€ le Mwh, 400 milliards de kwh soit 40 ans de production (base de 1600MWh x 6300h/an = 10 milliards de kWh/ an , et encore je ne compte que les coûts d’investissement !!!!
    Tenant compte de l’ensemble des coûts (exploitation, fabrication retraitement et stockage du combustible, + coup de démantèlement), il faudrait probablement multiplier par un facteur 2, soit 80 ans…

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