La gestion de l’éclairage public reste à améliorer (Cour des Comptes)
En dépit des initiatives des communes, la compétence sur l’éclairage public est exercée de manière « trop dispersée et sans vision de long terme », aux dépens des enjeux économiques et environnementaux que cela représente, estime la Cour des comptes.
La connaissance des installations est souvent parcellaire, de même que celle des consommations et coûts, ne permettant pas la programmation pluriannuelle des investissements, souligne notamment la Cour, qui s’est appuyée sur l’étude de cas en Rhône-Alpes-Auvergne.
Dans cette région, les douze collectivités et établissements publics contrôlés ont « globalement permis une réduction encourageante des consommations d’énergie de l’éclairage public et, dans une moindre mesure, une diminution de leurs factures énergétiques », note le rapport publié jeudi.
Mais « cette gestion n’est pas suffisamment ambitieuse », le bilan énergétique est « encourageant mais l’évolution des tarifs limite les économies budgétaires, tandis que la lutte contre les nuisances lumineuses demeure timide ».
« Pour aller plus loin dans le renouvellement d’un parc aujourd’hui largement vétuste, il est nécessaire de mieux mutualiser maintenance et investissement, en renforçant le rôle des intercommunalités et des syndicats d’énergie dans la gestion de cette compétence », ajoute la Cour.
Celle-ci « invite l’État » à une réflexion afin de redéfinir le périmètre de cette compétence éclairage — notamment en la dissociant de la voirie — et à construire des référentiels de coûts.
Elle recommande aux communes de développer des projets « cohérents » par l’intermédiaire des syndicats d’énergie ou des établissements de coopération intercommunale (EPCI) compétents, de planifier les renouvellements et d’intégrer l’éclairage dans les plans climat-air-énergie territoriaux (PCAET).
L’éclairage public est le deuxième poste de dépense énergétique des communes, après les bâtiments. En y ajoutant maintenance et investissements, son coût en France est estimé à près de 2 milliards d’euros.
Source potentielle d’économie d’énergie, c’est un enjeu pour le climat, la santé humaine et la biodiversité. Depuis la loi Grenelle, la France a institué un principe de prévention et de réduction des nuisances lumineuses, qui s’impose aux communes.
COMMENTAIRES
C’est une des premiers postes de consommation d’électricité qui a toujours été laissé à l’abandon entre les mains de décideurs inéclairés et qui se font éclairer par les marchand de projecteurs ! C’est l’anarchie avec des dispositifs au coût d’investissement exorbitant et de fonctionnement qui ne le sont pas moins au faux prétexte, comme tous les prétextes, de la sécurité.
La plupart éclaires les mouches à 3 heures du matin à la hauteur où se trouve leur plafond d’altitude de vol et avec une diffusion horizontale très importante, au point qu’au sol il ne reste plus qu’un petit halo ne permettant pas de voir le moindre obstacle de couleur sombre.
Un luminaire doit éclairer uniquement vers le bas, ne s’allumer que la nuit et au passage d’un individu dans son champ d’éclairement, et rien de plus.
Les ornithos et les entomologistes demandent l’extinction des lumières publiques à partir de 22 h. . Or les communes qui coupent l’éclairage le font le plus souvent à partir de 23 H. ou de 23H30 .par manque de connaissances naturalistes .En fait les maires ne voient dans cette initiative que le gain financier sur le budget communal. Que le ciel ne soit plus visible les laisse froids .
Tout n’est pas négatif . dans mon département la moitié des communes éteignent , ce qui était inconcevable il y a quelques années .
Une grande débilité de notre civilisation décadente qui peut se résumer ainsi:
»L’homme veut éclairer la Terre la nuit et l’éteindre le jour! »
-L’éclairer la nuit; objet de cet article… beaucoup à dire sur ces gaspillages et atteintes sur l’environnement!
-L’éteindre le jour car un projet autant débile en géoingéniérie prévoit d’envoyer au point de Lagrange (équilibre des attractions solaire et terrestre) des milliards de surfaces en mylar métallisées et réfléchissantes pour limiter le rayonnement solaire arrivant sur notre planète! ILS SONT TARES GRAVES … le pire c’est que technologiquement on est capable de le faire et à des coûts aussi possibles… MAIS UNE FOIS QU’ON AURA CETTE OMBRE PORTEE ET QU’ON CONSTATERA QUE CA MERDE… QUI IRA FAIRE LE MENAGE LA-BAS?
Il y a aussi les fous de pub qui veulent envoyer des centaines de petits satellites porteurs de messages à l’attention des dégénérés (comme eux!)… un ciel toujours plus pollué par des lumières initiles!