EDF: l’activité 1T se replie, objectifs annuels confirmés
Le géant énergétique français EDF a publié mardi un chiffre d’affaires en baisse de 1,5% au titre du premier trimestre, pénalisé notamment par la baisse des prix de l’électricité au Royaume-Uni, mais il a confirmé ses objectifs annuels.
Sur les trois premiers mois de l’année, le groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 21,13 milliards d’euros, contre 21,44 milliards sur la même période un an plus tôt.
Légèrement supérieure au consensus d’analystes réalisé par Bloomberg, l’activité est restée stable à périmètre et change constants.
Outre-Manche (-12,3% à 2,6 milliards d’euros), elle a souffert de la forte baisse des prix de marché et de l’appréciation de l’euro par rapport à la livre sterling, malgré une légère augmentation de la production nucléaire, de 0,3 térawattheures à 16 TWh.
Le chiffre d’affaires a également chuté en Italie (-10,3% à 2,8 milliards d’euros), en raison de la baisse des volumes de vente dans l’électricité et des prix du gaz.
Ces évolutions ont contrebalancé la progression du chiffre d’affaires observée en France, principal marché d’EDF où il réalisé plus de la moitié de ses ventes.
Celui-ci a augmenté de 1,7% à 11,4 milliards d’euros dans les activités de production et de commercialisation grâce à la hausse des volumes d’électricité nucléaire vendue à prix régulé aux fournisseurs concurrents (Arenh).
Les activités régulées (+1,6% à 4,9 milliards d’euros) ont elles bénéficié de l’indexation positive du tarif d’acheminement de l’électricité (Turpe 4) à partir d’août 2016.
Au total, EDF a produit en France 108,5 TWh d’électricité nucléaire au premier trimestre, soit 7,6 TWh de moins sur un an en raison de contrôles de sûreté supplémentaire sur les réacteurs, et confirmé son objectif de production annuel compris entre 390 et 400 TWh.
Le groupe, qui avait prévenu s’attendre à une année 2017 « difficile », a également réitéré sa prévision d’un excédent brut d’exploitation (Ebitda) en repli cette année, compris entre 13,7 et 14,3 milliards d’euros, avant un rebond à 15,2 milliards d’euros au moins en 2018.
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