EDF, leader des énergies renouvelables en Europe
Si l’engagement volontariste du gouvernement français dans la transition énergétique est à la fois prometteur et ambitieux, l’heure n’est pas encore aux réjouissances. Le dernier rapport de l’Agence européenne pour l’environnement publié au mois d’octobre a en effet rappelé que la France accusait un léger retard dans le développement de ses capacités de production renouvelables. L’électricien français EDF n’est reste pas moins aujourd’hui le leader des énergies renouvelables en Europe.
En effet, dans un dossier de presse publié cette semaine, l’énergéticien français rappelle sa position dominante dans les filières renouvelables en Europe, des filières dans lesquelles il n’a cessé d’investir ces dernières années, autant pour l’installation de nouvelles capacités de production que dans des programmes de recherche et développement ambitieux. Une politique qui s’avèrent aujourd’hui payante.
Avec plus de 96 % d’énergie décarbonée produite en France et plus de 85 % au niveau mondial, le mix énergétique du groupe EDF présente une empreinte carbone très faible et émet en moyenne dix fois moins de CO2 par kWh que les autres énergéticiens européens.
Des résultats qui s’expliquent par la stabilité du parc nucléaire français, par des programmes de rénovation et de modernisation de son parc thermique à flamme dans le sens d’une réduction des émissions de CO2, et par de nombreux investissements dans les filières renouvelables. Des investissements destinés à moderniser et optimiser les performances des installations du parc hydraulique ou à mettre en place de nouvelles capacités de production solaires, éoliennes et biomasses.
EDF a investi depuis 2010 plus de 6,4 milliards d’euros dans les nouvelles énergies renouvelables, et consacre chaque année un tiers de ses investissements au développement de nouveaux moyens de production renouvelables, soit plus que pour la filière du nouveau nucléaire.
Via sa filiale EDF Energies Nouvelles, le groupe français est donc devenu au fil des années un des leaders du renouvelable avec une puissance installée de 25,2 GW (21 GW en France) associant à la fois les énergies solaire, éolienne, hydraulique et biomasse. En 2013, les énergies renouvelables, en incluant l’hydroélectrique, ont représenté 20 % de la capacité installée et 11 % de la production du groupe. Une proportion qui lui permet, avec 63,6 TWh produits, d’être le premier producteur d’électricité et de chaleur d’origine renouvelable en Europe.
Crédits photo : Bernd Sieker
COMMENTAIRES
Très bien qu’EDF fasse du business avec les EnR à l’étranger. Tant qu’elle assurera le Service Public en France (malheureusement ça pourrait rapidement se terminer), cela sera bon pour nos concitoyens car cela contribue à faire baisser les tarifs.
Mais que signifie la déclaration de l’AEE qui affirme que la France est en retard en matière d’EnR ? Le seul vrai objectif, c’est de ne pas émettre de CO2, et sur ce point nous sommes et de loin le champion européen. Les énergies renouvelables ne sont qu’un moyen, pas un objectif. Le nucléaire a sur ces énergies l’avantage d’un kWh bien plus compétitif, et surtout de répondre à la demande quelle que soit la météo.
L’idéologie Verte a contaminé Bruxelles, qui favorise la fuite en avant vers le solaire et l’éolien. Cette stratégie appauvrit notre économie et surtout nous précipite vers la plus grande panne de courant jamais rencontrée.
Vous verrez qu’à ce moment les discours évolueront.