Electricité: les exportations et l’éolien battent des records en mars
Grâce à de bonnes conditions de vent, la production d’électricité d’origine éolienne a battu un nouveau record en mars en France, le pays ayant également exporté beaucoup de courant, selon un bilan publié par RTE.
Sur l’ensemble du mois de mars, l’éolien a couvert 18,2% de la consommation de courant du pays, un « nouveau record, grâce aux bonnes conditions de venteuses ainsi qu’à l’augmentation du parc installé », a précisé le gestionnaire du réseau électrique à haute tension dans son aperçu mensuel sur l’énergie électrique, mis en ligne jeudi.
Globalement, la production des énergies renouvelables (hors hydraulique) est repartie à la hausse après quatre mois de baisse.
Elles ont permis de limiter le recours à des moyens d’origine fossiles (gaz, charbon, etc.), même si la production de ces derniers, en forte hausse depuis le début de l’hiver, a augmenté de 17,7% par rapport à mars 2016.
Dans certaines régions, comme l’Auvergne Rhône-Alpes et l’Occitanie, les énergies renouvelables, hydraulique compris, ont couvert plus de 40% du courant consommé.
En mars, la consommation brute de courant est en recul de 9,4% par rapport au même mois de l’an dernier, « du fait de températures plus douces », explique RTE, tandis que corrigée des variations climatiques, la consommation reste stable.
« Le mois de mars 2017 est le plus chaud des mois de mars sur la période 1900-2017 », insiste le gestionnaire du réseau haute tension.
La France a également beaucoup exporté son courant le mois dernier, avec un nouveau record instantané le 30 mars à 19h30 avec plus de 17 GW exportés, soit l’équivalent de la capacité d’environ dix-sept réacteurs nucléaires, a noté RTE.
COMMENTAIRES
Ce résumé du bilan RTE relatif à la production électrique de mars, contient des erreurs et tendrait à faire croire à des performances extraordinaires de l’éolien (versus celles habituelles du nucléaire).
Le chiffre de 18,2% de production éolienne sur le mois est évidemment faux, ce chiffre étant en moyenne inférieur à 5% : ces 18,2% correspondent à une production maximale, donc instantanée et il faut rappeler que l’électricité éolienne étant aléatoire par nature, elle est impropre à satisfaire à la demande des consommateurs. C’est tout au plus un appoint intéressant mais à un prix prohibitif si on tient compte des subventions dont bénéficient les producteurs de cette énergie.