Electricité : un tiers des Français ont souffert du froid cette année à cause de la précarité énergétique
En 2024, un tiers des Français a ressenti le froid dans leur logement, contraints de limiter leur chauffage en raison du coût élevé de l’énergie. Selon le médiateur de l’énergie, la proportion de personnes concernées a doublé par rapport à 2020. La hausse des factures est la raison principale pour laquelle les foyers modèrent leur chauffage.
La précarité énergétique touche de plus en plus de ménages. En effet, 85 % des Français se sont préoccupés de leur consommation d’énergie en 2024, une légère baisse comparée aux 89 % de 2023. Malgré cela, 75 % des foyers ont réduit leur chauffage pour diminuer leurs dépenses, et 88 % ont modifié leurs habitudes de consommation dans le même objectif.
Parmi les 30 % de ménages qui ont eu froid, 32 % citent une isolation insuffisante comme principale cause. Cependant, seuls 29 % envisagent des travaux d’isolation, un chiffre en recul de trois points par rapport à 2023.
Les difficultés de paiement des factures sont également en augmentation, avec 28 % des consommateurs ayant eu du mal à les régler. En 2023, le nombre d’interventions pour impayés a franchi le cap du million : 265 000 coupures d’électricité et de gaz ont été effectuées, bien que ce nombre ait baissé de 18 %. En revanche, les réductions de puissance ont augmenté de 15 %.
Face à cette situation, certains fournisseurs renoncent aux coupures nettes en cas d’impayés. Frédérique Feriaud, directrice générale des services du médiateur national de l’énergie, a exprimé son soutien pour une interdiction totale des coupures d’électricité en cas de factures impayées. Elle a souligné que « l’électricité est un produit de première nécessité et pour autant, parfois, on a le sentiment qu’en pratique ce n’est pas considéré comme tel », rappelant que, contrairement à l’eau, les coupures pour impayés ne sont pas interdites.
COMMENTAIRES
J’ai déja écrit ce matin sur la différence énorme entre électricité renouvelable intermittente et électricité renouvelable pilotable.
L’autre conséquence d’une politique hasardeuse de la France en matière de production d’électricité est bien décrite dans cet article et elle est tres grave. Des français femmes et enfants grelottent dans leur logement, parce qu’ils sont incapables de payer leur notre d’électricité.Non EDF n’est pas coupable, ce n’est pas EDF qui décide de sa propre politique et au moins 90% des salariés de EDF sont peinés par cette situation.
Mais grâce aux énergies intermittentes et à la trop grande place qu’elles occupent déja, et ce n’est pas fini, ça va s’aggraver, il est impossible à EDF de faire tourner les centrales nucléaires à,leur point de rendement optimum et çanse traduit par des couts fixes non amortis et donc une augmentation du prix du kWhe disponible pour les clients consommateurs. Tout ça pour respecter le dogme bruxellois qui les oblige aussi et parallèlement à vendre une aprtie de l’energie produite par ces centrales nucléaires à prix coutant. A leur propres concurrents voyons, quand il n’y a aucun concurrent réel, on les créent artificiellement, c’est ça l’absurdité du marché libre et non faussé. Il faut préciser que ces concurrents véritables marchands installés dans le temple , achètent à EDF à vil prix et revendent à prix inférieur aux particuliers ce qu’ils peuvent aisément faire, car pour faire ce commerce pure, 2 ordinateurs suffisent et ça fonctionne pour satisfaire des clients mal informés qui prennent EDF pour des voleurs. De quoi péter les plombs non ? EDf dans le m^me temps est tenu à faire des investissements colossaux , pour tenir ses engagements sur un rmps long et pas les marchands qui peuvent lacher leur client du jour au lendemain en cas de crise de l’énergie et indubitablement, nous sommes face à des crises de taille impressionnante, et pour des tas de raisons différentes dont une majeure: nous vivons au jour le jour, ce qui est vrai aujourd’hui ne l’est plus le lendemain, et on s’étonne de l’angoisse de la société. Moi je m’étonne de l’immense patience de la société face à tant de désordre que l’on peut aussi changer du jour au lendemain.