Emissions de CO2 des voitures en Europe : « personne n’a aujourd’hui la solution » (Toyota)
Le numéro deux de Toyota, Didier Leroy, a affirmé lundi 04 mars 2019 à Genève que « personne n’a(vait) aujourd’hui la solution » pour parvenir à la réduction des émissions de CO2 exigée par l’Union européenne d’ici 2030 tout en préservant une mobilité automobile abordable.
« Les solutions techniques existent », a expliqué M. Leroy, vice-président du constructeur japonais, lors d’une conférence de presse, à la veille du salon automobile de Genève, mais « le défi principal est de trouver une solution qui est accessible et convenable » pour les clients.
Les négociateurs des Etats membres de l’UE et du Parlement européen se sont mis d’accord en décembre sur une réduction de 37,5% des émissions de CO2 des voitures neuves d’ici à 2030 par rapport à 2021. Cet objectif avait déjà été qualifié de « totalement irréaliste » par l’Association des constructeurs européens d’automobiles (ACEA).
L’électrification sera « absolument nécessaire » pour satisfaire ces objectifs, a noté Johan van Zyl, responsable de la région Europe chez Toyota.
« C’est un énorme défi pour tout le monde, y compris pour nous », a noté M. Leroy, mais « si on ne trouve pas la solution, on n’aura qu’à changer de métier ». « Nous sommes probablement un peu mieux préparés que certains concurrents » pour parvenir à l’objectif tout en « restant rentables » grâce à l’accent mis très tôt sur les voitures hybrides, a cependant déclaré le dirigeant.