Prix de l’énergie : la France et l’Espagne réclament une meilleure régulation européenne
Les ministres de l’Economie de la France et de l’Espagne ont réclamé lundi des réformes du marché européen de l’énergie pour contrer les conséquences de l’envolée des prix du gaz, lors d’une réunion à Luxembourg.
« Il y a un besoin d’action et la France, avec d’autres pays, dont l’Espagne (…) va faire des propositions très concrètes », a déclaré Bruno Le Maire, au début d’une rencontre avec ses homologues de la zone euro consacrée notamment à la flambée des tarifs de l’énergie.
Ce sujet sera aussi abordé lors d’un sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE les 21 et 22 octobre.
Le ministre français a demandé « une meilleure régulation du marché du gaz et des stocks de gaz ». Il a aussi souhaité une refonte du marché européen pour « avoir un lien direct entre le coût moyen de production de l’électricité dans tous les pays et le prix payé par le consommateur, par exemple grâce à des contrats à long terme ou des tarifs régulés ».
Bruno Le Maire a également réitéré l’appel de la France à faire plus de nucléaire en Europe. « Si nous voulons réussir dans la lutte contre le changement climatique, nous devons investir plus dans l’énergie nucléaire », a-t-il déclaré.
Sur ce point, il a obtenu le soutien du vice-président de la Commission européenne, Valdis Dombrovskis. « Il est important que nous reconnaissions le rôle du nucléaire en tant qu’énergie bas carbone dans notre effort » de réduction des émissions de CO2, a expliqué le responsable letton.
La ministre espagnole de l’Economie, Nadia Calvino, a rappelé la demande de Madrid de créer une réserve stratégique de gaz au niveau européen avec des achats en commun.
« Nous avons appris lors de l’approvisionnement en vaccins (contre le Covid-19) que nous sommes plus forts lorsque nous parlons d’une seule voix et nous pensons qu’il serait très approprié que les institutions européennes parlent d’une seule voix lorsqu’elles traitent avec les grands fournisseurs internationaux de gaz », a-t-elle déclaré.
Le commissaire européen à l’Economie, Paolo Gentiloni, a par ailleurs reconnu le besoin d’aider à court terme les ménages modestes à faire face à leur facture d’énergie. « Bien sûr, des mesures sont nécessaires » mais « nous devons éviter que ces mesures aillent à l’encontre de nos objectifs de transition climatique à moyen terme », a-t-il expliqué.
Bruxelles avait annoncé le 22 septembre qu’elle était prête à valider des « mesures temporaires » des Etats de l’UE face à la flambée des prix.
COMMENTAIRES
« Si nous voulons réussir dans la lutte contre le changement climatique, nous devons investir plus dans l’énergie nucléaire »
Je n’ai qu’une réponses à cette incohérence : Construire un EPR c’est 15 ans construire un parce éolien ou solaire c’est 2 ans !
Le prix du gaz va encore monter car tout le monde court après… On se demande bien pourquoi sans doute à cause du nucléaire mais pas à cause du back-up des ENR intermittentes !
Non, à cause du backup up pour le nucléaire comme tous les jours, 4 à 5 GW de gaz toute la journée pour compléter l’hydraulique qui y va de 8 à 9 GW, le nucléaire manquant de souplesse pour démarrer chaque matin au moins une douzaine de réacteurs sur les 16 en jachère automnale, pour les éteindre le soir et les rallumer le lendemain matin.
Plus besoin de lire 1984 de George ORWELL pour comprendre que tout est inversé ds un monde totalitaire.
Là on est ds ce monde !
Quand on est promoteur éolien, on veut vendre ses machines. CE n’est pas l’intérêt de la France ni celui de l’environnement qui compte. M.Rochain, n’êtes vous pas trop intéressé à l’affaire pour être crédible ?
Ca fait très exactement partie des fakes news que font circuler les nucléophiles, il suffit que l’un d’eux lance une ânerie du genre Rochain est producteur de parc éolien et c’est parti pour faire 50 fois le tour des forums augmenter à chaque tour d’un « Voila qui explique son discours » d’un air entendu !
Eh non je n’ai rien à voir avec l’éolien de près où de loin mais c’est une des brique de l’énergie du futur qui ne vole rien à la Terre mais utilise l’énergie abondante diffusée par le Soleil.
Mais le propre des nucléophile est de ne jamais se donner la peine de vérifier quoi que ce soit tout bruit qui circule favorable au nucléaire et défavorable au renouvelable ne peut être que vrai, inutile donc de vérifier quoi que ce soit ce serait du temps perdu.
Taper seulement Serge Rochain dans une fenêtre Google est une tache extrêmement compliquée pour essayer de savoir qui est ce Rochain; il vaut mieux se fier à un bruit qui en dit du mal….c’est plus confortable et moins fatigant.
Moi, il y a longtemps que j’ai taper Louis Onillon pour m’apercevoir immédiatement qu’il était conforme à la nature de ses message : Rien, Néant !
Parmi les nucléophiles, citons le GIEC, l’IEA, l’Académie des Sciences et des Technologies, l’Académie de Médecine, … Donc, Rochain, pas de généralisation !
Trouvez moi un seul rapport du GIEC recommandant le nucléaire
Même chose pour l’académie des sciences ou n’importe quel autre groupement de gens dont aucun n’est unanime sur la sujet.
Il y a dans tous les groupes, quel qu’ils soient des gens pour et des gens contre mais vous faite semblant de croire que c’est leur institution qui parle.
Les gens qui font partie d’une institution ne représentent chacun qu’eux même.
Pour que ce soit l’institution in faut que ce soit elle qui signe le document et c’est pourquoi dans les rapport publier au nom du GIEC, par exemple, jamais vous ne trouverez une recommandation particulière pour le nucléaire mais uniquement pour le bas-carbone éventuellement suivi de la liste des sources qui en font partie, et où le nucléaire figure entre le solaire et l’éolien
Notre Rochain semble ignorer qu’une centrale nucléaire peut faire varier la puissance aussi vite qu’une centrale à charbon soit 5% par minute et encaisser une variation de 80% en 30 minutes. Aujourd’hui seulement un tiers reste à charge à peu près stable les autres suivent la demande. Évidemment, leur coût est essentiellement un coût fixe, on a donc intérêt à les faire fonctionner à pleine puissance et le développement des ENRI augmente les besoins de variation à charge partielle ce qui dégrade la rentabilité et augmente les coûts de maintenance. A noter que c’est l’inertie des turboalternateurs qui permet la stabilité en fréquence du courant. Aucun système électronique existant ne permet de stabiliser un grand réseau composé majoritairement d’ENRI (cf rapport AIE – RTE).
Je ne vous parle pas des ces peccadilles de démonstration où vous oubliez de dire que pour démarrer le réacteur il faut au minimum deux jours, et pour l’allumer tous les matins et l’éteindre chaque soir de la semaine c’est un gros problème. Je vous parle comme pour hier où il n’y avait pas de vent dans les hauts de France et Grand Est pour soutenir l’effort et où malgré 16 réacteur en jachère on a bruler 40GWh de gaz à prix élevé par ce que l’on ne sait pas démarrer 5 des ses 16 réacteur le matin pour les arrêter le soir…… On n’est pas dans la bouffonnerie là, mais dans la réalité c’est vérifiable ici :
https://www.rte-france.com/eco2mix/la-production-delectricite-par-filiere