Les énergies renouvelables se posent en rempart face à la crise (rapport)
Investir dans la transition énergétique, assurance de création immédiate d’emplois et de croissance durable, permettrait d’accélérer la reprise économique, plaide l’Agence internationale de l’énergie renouvelable (IRENA), dans un rapport paru mercredi.
Si les Etats doublaient, à 2.000 milliards de dollars, les investissements annuels dans la transition énergétique pendant trois ans (en 2021-23), l’effet levier serait massif sur les financements privés, multipliés par 3 à 4, selon ses calculs.
Ces seules dépenses (énergies renouvelables, réseaux, efficacité énergétique…) relèveraient la croissance du PIB mondial d’un point, et génèreraient 5,5 millions d’emplois supplémentaires sur trois ans, affirme l’IRENA.
« Les renouvelables ont montré tout au long de la crise actuelle qu’elles sont la source d’énergie la plus résiliente », au moment où la déconfiture du cours du pétrole bouscule les multinationales des hydrocarbures, souligne Francesco La Camera, le directeur général de l’IRENA, agence intergouvernementale chargée de soutenir la transition énergétique.
Elles sont « de plus en plus compétitives, et peuvent être gérées facilement, à distance », a-t-il rappelé dans un entretien à l’AFP.
Quelque 4.500 milliards d’euros d’investissements publics et privés annuels, objectif à atteindre d’ici la fin de la décennie, feraient gagner à l’économie mondiale 1,3 point de croissance annuelle supplémentaire entre 2020 et 2030, a calculé l’agence pour ces recommandations qui « maximiseraient la reprise tout en remplissant les objectifs du lutte contre le réchauffement climatique ».
Chaque million de dollars investi dans l’éolien, solaire ou hydroélectricité génèrerait ainsi trois fois plus d’emplois que l’équivalent dans le secteur des énergies fossiles, selon l’IRENA, qui appelle aussi à réformer les prix des énergies fossiles et à pousser les financements verts, « priorités immédiates ».
« Toute stratégie devrait aussi inclure des solutions émergentes telles que l’hydrogène d’origine décarbonée », recommande le rapport: « en investissant dans leur commercialisation, gouvernements et entreprises s’assurent une croissance sur le long terme ».
Technologies de stockage, véhicules électriques et stations de recharge, réseaux intelligents, efficacité énergétique dans le chauffage et la climatisation… C’est le moment d’investir dans un avenir meilleur », appelle M. La Camera, qui souligne notamment les efforts de l’Union européenne, ou encore du Chili.
COMMENTAIRES
Francesco La Camera, le directeur général de l’IRENA sait par qui il est payé…
du courant éolien consommé par des électrolyseurs à L’hydrogène liquéfié et transporté aux piles à combustible pour refaire du courant, rendement: 23% soit un prix multiplié par 4,5 auquel il faut ajouter les amortissements, frais d’entretien et de personnel de toute la filière. De qui se moque t on?
Pour faire de l’emploi, OK, mais qui paye?
L’hydroélectricité de petite puissance implantée dans tous les anciens moulins, OK.
On pourrait même ajouter des hydroliènes suspendues sous des barges sur toutes les rivières.
Les durées de vie sont beaucoup plus importantes que celles des éoliennes et les désagréments beaucoup plus faibles.
Vous racontez vraiment n’importe quoi Guerin :
https://www.miimosa.com/fr/projects/diversification-d-une-exploitation-familiale
Et ils sont des dizaines de milliers comme cela en France, loin de vos âneries et de vos élucubrations