Eni : bénéfice net de 18 millions d’euros au 2e trimestre, inférieur aux attentes
Le géant italien de l’énergie Eni a enregistré au deuxième trimestre 2017 un bénéfice net de 18 millions d’euros, contre une perte de 446 millions un an plus tôt, un résultat néanmoins très inférieur aux attentes. Selon le consensus Factset Estimates, les analystes tablaient sur 327 millions d’euros.
Sur le semestre, le bénéfice net s’élève à 983 millions d’euros, contre une perte de 829 millions au premier semestre 2016.
Le bénéfice net ajusté, indicateur très suivi par le marché qui exclut des éléments volatils comme l’effet stock, atteint lui sur le trimestre 463 millions d’euros, contre une perte de 317 millions sur la même période de 2016.
La production d’hydrocarbures s’est élevée à 1,771 million de barils par jour sur le trimestre, en hausse de 3,3% sur un an, malgré la fermeture un temps d’un important site italien, Val d’Agri, suite à une décision de la Région Basilicate prise pour des raisons environnementales, du fait d’un problème de fuite de pétrole.
Fort de ces résultats, Eni a confirmé ses objectifs pour 2017, dont une hausse de la production de 5% par rapport à 2016, à 1,84 million de barils par jour. « Au premier trimestre, nous avons obtenu des résultats excellents qui confirment la validité de notre stratégie. Nous avons lancé dans des temps record la production de trois grands projets offshore au Ghana, en Angola et en Indonesie, démontrant notre excellence également dans les phases de développement. Nous avons aussi poursuivi nos succès dans l’exploration, en découvrant au premier semestre 500 millions de barils de nouvelles ressources », a affirmé son patron, Claudio Descalzi, cité dans le communiqué.
« Au premier semestre, nous avons ainsi obtenu quelque 200.000 b/j de nouvelle production, soit une croissance de 6%, poursuivant la tendance engagée les mois précédents », a-t-il noté. « A cela s’ajoutera le lancement de la production du champ (égyptien) de Zohr d’ici la fin de l’année ».
« Ces résultats ont été réalisés en maintenant une structure de dépenses extrêmement efficace, grâce à laquelle nous réduirons le Capex (dépenses d’investissements) d’environ 18% par rapport à 2016, conformément à notre plan », a-t-il souligné.