Une entreprise australienne sélectionnée pour reprendre Britishvolt
L’australienne Recharge Industries a été sélectionnée par le cabinet EY pour reprendre l’entreprise en faillite Britishvolt, dont l’objectif est de bâtir une vaste usine de batteries au Royaume-Uni.
Dans un communiqué lundi, EY annonce que les administrateurs de la faillite de Britishvolt « ont passé un accord avec Scale Facilitation Partners LLC et sa filiale (…) Recharge Industries pour être le repreneur privilégié de la majorité des actifs » de Britishvolt.
Ce choix fait suite « à un processus mené par EY » et qui a pris en considération « de nombreuses offres », poursuit EY, qui dit que la finalisation de l’offre se fera dans les sept prochains jours.
Dans un communiqué séparé, David Collard, directeur générale de Scale Facilitation et fondateur de Recharge Industries s’est dit « ravi de progresser avec notre offre de reprise pour Britishvolt », ajoutant que son entreprise avait « hâte de mettre en oeuvre ses plans pour bâtir la première giga-usine » de batteries au Royaume-Uni.
Recharge Industries, qui porte un projet similaire d’usine de batteries à Geelong, près de Melbourne en Australie, avait confirmé fin janvier avoir présenté une offre de reprise sur Britishvolt.
L’entreprise avait fait faillite mi-janvier après n’avoir pas réussi à lever assez de fonds pour financer son projet d’usine de batteries électriques au coût total de 3,8 milliards de livres, et le gouvernement avait suspendu un versement de 100 millions de livres à l’avancée du projet.
Le dépôt de bilan de Britishvolt a fait couler beaucoup d’encre au Royaume-Uni et entraîné des critiques envers le gouvernement car il portait un coup à ses ambitions d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.
COMMENTAIRES
Et Oui le 100% ENRi, c’est monstrueux en termes de Capitaux à investir sans garantie absolue de résultats (positifs)… Pour avoir des résultats négatifs, la garantie est là et de plus en plus prégnante dans beaucoup de pays !
Et oui il n’est pas si simple de passer à un système fortement électrifié comme le laisse croire un certain nombre d’acteurs politiques qui considèrent que le vent, le soleil, l’hydraulique étant des flux d’énergie « renouvelables » il suffit de décider et la logistique ( plus communément la tringlerie ) suivra !
Et non ça ne va pas de soi et il faudra d’énormes investissements pour transiter vers l’électrique et aucune démonstration scientifique à ce jour n’a démontré qu’elle serait possible aux vues des quantités exponentielles de ressources et d’énergies nécessaires pour construire cette transition.
Les paris continuent…..
@Victor,
Et comme nous, Français, allons bientôt « changer » de table (on ne sera plus à la table des grands, mais celle des moyens voir petits), pas sur que l’on soit bien servi sur le Long Terme sur bien des choses (matières premières notamment)… Au moins avec le Nucléaire, on peut stocker 10 ans d’Uranium et regarder venir lors de crises géopolitiques ! (Pas sur qu’on puisse stocker 10 ans de consommation de Lithium … et le recyclage n’est pas encore au point (Hélas !)).