Eolien en mer à Dunkerque: alliance Elicio, Ørsted et Total
Le belge Elicio, le danois Ørsted et le français Total se sont associés dans le cadre de l’appel d’offres du futur parc éolien en mer au large de Dunkerque, ont annoncé lundi les trois partenaires.
Les trois groupes annoncent dans un communiqué commun « la création d’un consortium industriel pour soumettre une offre commune pour le projet de parc éolien marin au large de Dunkerque pour une puissance pouvant atteindre 600 mégawatts ».
Elicio est un producteur belge d’énergie renouvelable qui faisait partie des dix dossiers présélectionnés en 2017 par l’administration française pour ce projet dont le lauréat doit être désigné courant 2019, pour une mise en service à l’horizon 2022.
Son nouveau partenaire danois Ørsted (ex-Dong Energy), est pour sa part l’un des leaders mondiaux de l’éolien offshore.
« En tant que premier développeur mondial, nous apportons au consortium une expérience inégalée en matière de développement, de construction et d’exploitation de parcs éoliens en mer », a souligné Martin Neubert, président-directeur général d’Ørsted Offshore, cité dans le communiqué.
Total est pour sa part surtout connu comme producteur de pétrole et de gaz mais cherche de plus en plus à se diversifier dans l’électricité.
Les candidats pour cet appel d’offres ont jusqu’au 15 mars pour déposer leur offre définitive.
Parmi les autres présélectionnés figurent notamment les consortiums Shell-Quadran Energies marines-Deme, Vattenfall-WPD Offshore-Caisse des Dépôts, Engie-EDPR ou EDF-Innogy-Enbridge.
L’appel d’offres de Dunkerque est le troisième lancé par l’Etat français pour développer les éoliennes marines « posées » (par opposition aux turbines flottantes) en France.
Les acteurs de l’éolien en mer espèrent que le prix de production de l’électricité qui ressortira de l’appel d’offres sera compétitif et incitera le gouvernement à revoir à la hausse ses ambitions dans cette énergie.
La feuille de route énergétique de la France, bientôt en consultation avant une adoption définitive courant 2019, prévoit de déployer 5.000 mégawatts de capacités d’ici à 2028.
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