Éolien: le gouvernement veut accélérer, demande des cartographies aux préfets (Pompili)
Les préfets de région seront chargés de cartographier les zones propices à l’accueil de futurs parcs éoliens terrestres, a dit jeudi aux députés la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili, affirmant la volonté gouvernementale d’accélérer le déploiement de cette énergie, sur terre comme en mer.
En mer, la localisation du premier parc flottant sera annoncé prochainement, a-t-elle indiqué.
« Au sud de la Bretagne, le débat public sur le projet d’éoliennes flottantes s’est terminé fin décembre. Je choisirai la zone d’implantation après la remise du rapport de la Commission du débat public prévue fin février, et il s’agira du premier parc commercial d’éoliennes flottantes en Europe », a-t-elle précisé lors d’un débat à l’Assemblée nationale.
« En Méditerranée, le débat public devrait commencer au premier semestre et la localisation de deux futurs parcs d’éoliennes flottantes pourrait avoir lieu d’ici la fin 2021 », a-t-elle ajouté.
L’éolien flottant, objet à ce stade de sites pilotes, permet de s’implanter quelles que soit la profondeur, en particulier loin des côtes.
En offshore « posé » (sur le plancher marin), sept projets ont déjà été attribués, certains depuis 2012, mais aucun encore réalisé, face à de multiples difficultés réglementaires ou recours juridiques. Le premier devrait démarrer en 2022, au large de Saint-Nazaire.
Un processus de mise en concurrence est en cours pour un 8e, au large du Cotentin. Il sera attribué en 2022, a précisé Mme Pompili, assurant: « on met tout en oeuvre pour accélérer le développement de l’éolien en mer » et « le gouvernement a l’intention de respecter la PPE », la Programmation pluriannuelle de l’énergie.
La France prévoit 40% d’électricité d’origine renouvelable d’ici 2030. Mais le rythme d’installation reste insuffisant.
Pour tenir l’objectif côté éolien terrestre, et « que chaque territoire prenne sa part », « il faut améliorer la planification », a dit la ministre: « Je vais demander aux préfets de région d’engager la rédaction de cartographies des zones propices au développement de l’éolien, en concertation avec les acteurs locaux ».
« Cette cartographie ne sera pas juridiquemnt opposable, mais pourra servir de guide lors de la mise à jour des documents d’urbanisme », selon elle.
Dans le projet de loi climat, il y aura en outre « une déclinaison par région des objectifs d’énergies renouvelables de la PPE, en concertation avec les collectivités, pour répartir les objectifs en fonction des potentiels et spécificités des régions », a-t-elle ajouté, relevant que les schémas d’aménagement régionaux devront à leur tour contenir des objectifs.
COMMENTAIRES
Un peu Hors sol Dame Barbara……….qui imagine nos préfets arpentant la terre de France munis d’un anémomètre au bout d’une perche et d’un GPS (pardon Galileo!) ?
Trop cool ces écolos bobos de centre ville.
Monsieur Le Goff, vos commentaires n’ont rien de constructifs. Mais indépendamment de cela je m’étonne que la Ministre Pompili annonce un premier parc éolien commercial flottant en Europe avec le projet dont elle parle, sachant notre retard chronique en offshore flottant ou pas. Il se construit actuellement un parc flottant par Windfloat Atlantic au large des cotes portugaises , et bien avant cela il y a déjà un parc flottant au large des cotes d’Ecosses depuis 2017. Je suggère à Madame Pompilli de s’informer.
Difficile de ne pas faire un clin d’œil à feu Coluche ou Le Luron quand on lit:
« Les préfets de région seront chargés de cartographier les zones propices à l’accueil de futurs parcs éoliens terrestres, a dit jeudi aux députés la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili »
Rappelons pour mémoire que tout ce cirque s’enracine dans la loi NOME qui avait pour objectif d’introduire une concurrence……dans le but de réduire le prix de l’énergie! électrique!
Ironie de l’histoire, l’impulsion est venue de l’Europe, à l’initiative d’un commissaire à la concurrence, qui estimait que les KWh relevaient de la même logique économique que les noix de coco et les jeans.
Depuis, le sujet est l’otage pitoyable de jeux de pouvoir politique.
La Fontaine aurait pu en faire une fable!
Difficile, dans ces conditions, de faire preuve de la bienveillance qui est la votre sur ces ENRi, généralement défendues à cor et à cri par des militants du « sortir du nucléaire quoiqu’il en coûte »
Au mieux elles déplacent les problèmes, au pire elles les démultipllient. Ce qui nous attend est sans doute quelque part entre les deux.
Quand on se trompe sur l’origine de l’étincelle qui a enclenché le mouvement et que l’on y construit son raisonnement on ne peut qu’aboutir qu’à une incohérence et une grande confusion. Car l’origine n’est pas de faire naitre une concurrence, mais vient de motivations moins mercantiles et plus importantes, cesser le pillage de la planète et cesser de produire les GES qui conduisent à un emballement thermique de la planète.
Il y a heureusement un consensus de plus en fort sur les questions de soutenabilité, sur lequel nous nous rejoignons assurément.
En revanche, il faut les yeux de la foi pour voir un gain de soutenabilité dans les 140 GW de PV + 80 GW Onshore + 12GW Offshore + une usine à gaz de stockage et de smartgrig, autour desquels se positionnent l’ADEME, Négawatt et le CIRED,
Quelques règles de trois montrent la monstruosité de cet échevau énergétique…..d’une durée de vie d’environ 20-25ans!
Vous vous plaisez beaucoup dans les nébuleuses construites avec des mots qui n’ont aucun sens, et en additionnant des nombres représentant de l’énergie sur la somme desquels vous ajoutez une abstraction concernant un éventuel besoin de stockage totalement inexistant pour déboucher sur….. Rien!
La transition énergétique est apparue à la prise de conscience que l’on ne pouvait pas continuer à piller la planète en consumant la matière dont elle est faite sous forme de chaleur et d’énergie électrique d’une part et d’autre part de produire des GES dont l’accumulation modifié le climat. Et le reste, comme prétendre qu’il ne s’agissait que susciter de la concurrence n’est que boniment, alors qu’eventuellement seule la France est concernée par ce problème de monopole qu’il s’agirait de casser, on constat ce mouvement de transition dans tous les pays du monde.
A propos des émissions de GES et de ses rapports à l’ éolien, il faudrait que ROCHAIN s’ informe en lisant le rapport AUBERT – MEYNIER-MILLEFERT de l’ A.N.. et plus particulièrement la déposition du Président de la CRE Jean-François CARENCO, lorsqu’il révèle sous serment que les EnR aléatoires n’ ont PAS POUR OBJECTIF de limiter les GES ! (Rapport, tome 2 page 198…). Qu’il lise aussi Jean-Marc JANCOVICI, membre du Haut Conseil pour le Climat sur le sujet… Et si l’ on veut parler de pillage des ressources de la planète, l’ éolien y contribue bien plus que le nucléaire, à production comparée : 10 fois plus de béton, 20 fois plus d’ acier, sans parler de tout le reste, métaux divers, terres rares et autres ! Alors on attend un peu plus de rigueur et moins de contre-vérités de la part de Monsieur ROCHAIN !
Il ne faut rien attendre de ce mec là, ni de la pompili
Disons que vous n’avez rien à attendre de ceux qui ne veulent pas penser comme vous puisqu’il n’y a que cela qui vous intéresse.
Les ENR ont en France ont p
our objectif de supprimer le risque nucléaire, supprimer la production de déchets radioactifs avant même de limiter les GES.
Quant à lire Jancovici il y a beau temps que je ne m’amuse plus de ses numéros de music hall juste bons à épater les gogos qui m’aient pour assister à ses numéros de cirque dont l’objectif se limite à faire le buzz pour qu’on parle de lui. Je l’ai mouché à plusieurs reprises sur ces numéros de cirque en le prenant la main dans le sac du mensonge colporté sans avoir contrôlé la simple cohetance du message et depuis, il m’évite.je n’en suis pas chagriné.
Les ENR ont en France ont p
our objectif de supprimer le risque nucléaire, supprimer la production de déchets radioactifs avant même de limiter les GES.
Quant à lire Jancovici il y a beau temps que je ne m’amuse plus de ses numéros de music hall juste bons à épater les gogos qui paient pour assister à ses numéros de cirque dont l’objectif se limite à faire le buzz pour qu’on parle de lui. Je l’ai mouché à plusieurs reprises sur ces numéros de cirque en le prenant la main dans le sac du mensonge colporté sans avoir contrôlé la simple cohetance du message et depuis, il m’évite.je n’en suis pas chagriné.
On avait déjà connu les zones de développement éolien , totalement inféodées au lobby . Ainsi dans notre département, alors qu’il était annoncé que les cartes prendraient en considération différentes valeurs patrimoniales, 95 % des communes avaient été classées territoire favorable aux éoliennes !
Rien n’avait été protégé , ni les zones Natura 2000 ou les znieff, ni les sites historiques , ni le PNR local .Il a fallu revoir la copie tant elle était outrancièrement de parti pris .
On peut redouter la reprise de ce type de document complaisant ..
Le parc naturel de la narbonnaisr abrite bien une décharge où s’entassent les ordures des PO, de l’ Aude, et de l’Herault. Votre remarque me fait donc marrer.
Les schémas éoliens régionaux ayant été retoqués par la justice, on les remplace par l’arbitraire préfectoral, c’est à dire d’état. Quant aux acteurs locaux, le mécanisme est simple: on les étrangle financièrement (avec en autres la suppression de la taxe d’habitation), on leur reverse une partie des taxes éoliennes qui revenaient aux EPCI, et il n’y a plus qu’à attendre que les élus se précipitent dans la nasse des promoteurs. Le résultat sera la paupérisation du monde rural, et non son enrichissement.
Qu’un PNR soit laxiste n’ a rien de drôle ,et ne justifie pas les complaisances étatiques . Comme , en général, une erreur n’excuse pas les autres
Le coup de théâtre du jour : pas d’éolienne dans un rayon de 70 kilomètre autour d’un site de radars militaire !
(Avant de crier « vive l’armée ! » j’attendrai de voir si ça fera des éoliennes en moins ou si en compensation on densifiera en éoliennes dans les zones hors du rayon de 70 km)