Éolien offshore : les pays de l’UE veulent renforcer leur coopération
Selon un communiqué de la Commission européenne paru ce lundi 6 juin, neuf pays européens se sont engagés à renforcer leur coopération pour développer l’énergie éolienne dans les mers du nord du continent. Ils souhaitent ainsi faciliter le développement de la production d’énergie éolienne et son intégration sur le marché européen de l’énergie.
L’Allemagne, la Belgique, le Danemark, la France, l’Irlande, le Luxembourg, la Norvège, les Pays-Bas et la Suède et les commissaires européens en charge de l’Union de l’Energie et du Climat ont signé ce lundi un plan d’action en marge d’une réunion des ministres de l’Energie à Luxembourg, destiné à renforcer la coopération entre Etats membres dans le secteur de l’éolien offshore.
Ce plan aura principalement pour objectif d’optimiser la planification de l’espace exploité et de développer dans les meilleures conditions possibles, le réseau électrique européen et ses interconnexions. Celui-ci devra en effet pouvoir traiter des volumes importants d’énergie produite par les éoliennes en mer et les faire circuler sur tout le marché intérieur.
Cet accord devra permettre également de réduire les coûts de construction de fermes éoliennes en pleine mer, et d’harmoniser les réglementations nationales pour la gestion du réseau, les subventions, ou encore les permis de construire. « Pour tirer pleinement profit, à un moindre coût, du potentiel qu’offrent les ressources des mers du Nord, il sera primordial que les pays de la région coopèrent étroitement et mettent en commun leurs sources d’énergie« , a expliqué à cette occasion le vice-président de l’exécutif européen Maros Sefcovic.
Crédits photo : Doom
COMMENTAIRES
Nos gouvernants actuels, englués dans l’idéologie de leurs partenaires Verts (2% des suffrages), foncent dans une collaboration avec nos voisins qui ont choisi de produire massivement leur électricité avec de l’éolien. Cela signifie concrètement partager les coûts de développement des réseaux colossaux exigés par une mise en commun de la production électrique.
Or, avec un parc hydraulique (15%) et nucléaire (75%) notre pays n’a aucun besoin de se lancer dans de tels projets hyper coûteux, ni en termes de fiabilité d’alimentation (nous n’avons pas besoin de secours en cas de météo défavorable) ni en termes économiques (le prix du kWh nucléaire est imbattable).
Participer à ce projet, c’est être naïfs et permettre à ceux qui ont fait des choix idéologiques (sortir du nucléaire) d’avoir le beurre et l’argent du beurre (car ils comptent quand même sur notre nucléaire en cas de manque de vent).
En contrepartie, on pourrait aussi demander à Merkel de financer notre force de frappe : devinez la réponse, pas fous les allemands. Ou d’aligner leur SMIC et leur droit du travail sur le notre : pas fous là aussi.
Pourquoi avons nous des dirigeants aussi dociles, alors que pendant la campagne ils avaient promis de faire modifier les traités européens ?