Pour faire accepter les éoliennes, planifier, et mieux consulter, prône le Cese

L’État va devoir mieux planifier la transition énergétique et aussi consulter les Français s’il veut faire accepter les grandes infrastructures, notamment les éoliennes, nécessaires pour alimenter et décarboner le pays, souligne un projet d’avis du Conseil économique, social et environnemental (Cese) présenté au vote mercredi.

L’instance avait été saisie en septembre par le Premier ministre, « en vue d’apaiser le débat pour relancer la dynamique » de la transition imposée par le réchauffement climatique.

« La nécessité de la transition écologique semble aujourd’hui consensuelle mais la mise en oeuvre des projets est lente et s’accompagne de contestations et d’exigences démocratiques », constate le projet d’avis.

Il s’attache particulièrement au cas des éoliennes terrestres, source de l’essentiel des blocages, mais note que cela peut valoir pour l’offshore, les parcs solaires ou sites de méthanisation.

Le texte exhorte l’État à mieux se coordonner avec les territoires, et à « planifier », en « territorialisant » les objectifs énergétiques nationaux votés au parlement: il l' »appelle à amplifier son rôle de stratège au travers d’un programme national d’aménagement du territoire coordonné par le Premier ministre ».

Aujourd’hui, « la gouvernance de la transition énergétique ne prévoit pas de réelle coordination entre État, régions et intercommunalités », et les projets se font « sans vision d’ensemble, au gré d’initiatives des développeurs », observe-t-il.

Et pour avancer, il faut associer le public.

« Les infrastructures énergétiques, très visibles, modifient l’équilibre d’un territoire et son paysage. Il est logique qu’une partie de la population résidente se sente lésée », note le texte. Et « si le nombre de personnes réellement anti ou pro reste en général, sur le plan local, limité, il existe une inquiétude diffuse chez une partie de la population ».

Le Cese préconise « un grand débat public national sur la stratégie française énergie climat (SFEC) »: « il y a un flou sur la compréhension des enjeux ». Et ce débat de société devra « présenter les évolutions possibles des modes de vie ».

Alors que les espaces ruraux vont être très sollicités, il faudra « équilibrer les solidarités entre territoires » et « développer filières et emploi », aujourd’hui en-deçà des promesses.

Les projets devraient être assortis d’un « contrat de service public » imposant qu’une part des investissements aille à un fonds dédié à la transition énergétique et aux services essentiels aux collectivités (à l’instar du gestionnaire de réseau à haute tension, RTE, qui reverse 10%).

commentaires

COMMENTAIRES

  • Il me semble que ce texte montre une confusion intellectuelle grave.
    Il commence par affirmer que :
    « La nécessité de la transition écologique semble aujourd’hui consensuelle »
    Et sur ce point, il n’y a aucun doute.
    Un accord général se fait pour devenir économe en énergie, par exemple en isolant les logements, tout en diminuant la consommation d’hydrocarbures, ce qui nécessite d’électrifier nombre des utilisations de ces hydrocarbures.
    Ce qui nécessite, bien entendu, d’augmenter la production d’électricité (en gros, la doubler), tout en la rendant parfaitement verte.
    Mais il parle ensuite de « la transition énergétique », ce qui est une autre notion, recouvrant implicitement le passage aux énergies renouvelables, hélas intermittentes.
    Ce qui veut dire qu’il considère comme un progrès de passer de centrales nucléaires, sans CO2, à des packs indissociables « centrales à flamme (et à CO2) plus éolien et solaire » lorsque la météo le permet.
    Il me semble qu’il n’y a aucune raison, en France, de transitionner d’une excellente situation vers une situation médiocre, en parlant climat, bien entendu.
    La bonne solution est de faire TOUT ce que l’on peut pour rester à 70% d’électricité nucléaire, comme actuellement.

    Répondre
    • @Hervé Guéret,
      Quelques petites questions sur votre commentaire :
      1) Comment faites-vous sur les 15 ans qui viennent pour électrifier massivement les usages de tant de « machines » !?
      2) Quelles seront les sources de production qui pourraient augmenter entre maintenant et dans 15 ans ?
      3) Doit-on faire pause sur tout et attendre 15 ans !?

      Personnellement, je suis très ANTI-GAZ, donc toute solution avec beaucoup de Gaz ne me va pas du tout et je suis aussi contre le Charbon !!!

      Je pense que le quasi « sabordage » de l’industrie Nucléaire française depuis 25 ans est (et surtout était) une Erreur !!! Mais on ne peut pas remonter l’histoire (en parler Oui, pour ne plus refaire de pareilles conneries !!!) et on se doit d’agir pour les générations futures…

      Répondre
  • Ouh là, consulter la population, c’est bien joli, mais en général les gens concernés les refusent. Alors que faire ? Les écouter ou passer en force ?
    Quand on voit le résultat des consultations publiques sur l’éolien de rivage, cela laisse peu d’illusions.

    Répondre
    • @Pauline,
      Sur Un autre Sujet de débat et l’implantation des Centrales Nucléaires :
      Le Nucléaire a eu en son temps divers types d’accueil suivant les régions françaises…
      Il y en a où les installations prévues ont été annulées (depuis lors le Charbon est toujours là en Back-Up voir en Base et juste à l’entrée de la région en question) malgré l’usage de la Force à certains moments…
      Et il y a des régions qui s’y sont très bien mis sans heurts majeurs. La Haute-Normandie est très favorable à l’Atome en bien des places (quasi tous les partis confondus…)

      Ailleurs en Europe, par exemple en Finlande, ils arrivent à des débats consensuels qui paraissent assez « sains » de loin au moins (les Verts y sont pour partie pro-Nucléaire !!!)…

      Répondre
  • Le gouvernement a refusé, par consigne donnée aux députés par Mme Pompili, le droit de veto aux maires.
    Consulter la population et les élus sans tenir compte de leur avis, N est ce pas ce qu’on appelle de l’enfumage .?

    Répondre
    • @Louis Onillon,
      En terme d’enfumage dans nos sociétés, ce ne sera ni le premier, ni le dernier Cas !!!
      Mais il y a quand même urgence à changer nos productions d’énergie, à très grande majorité issues de Fossiles divers… Les « pics » pétroliers et gaziers arrivent à grand pas avec en plus le Changement Climatique qui ne décélère pas…

      Les ENR sont une des seules solutions d’augmentation de capacité de production/substitution pour les 15 ans qui viennent ! Que cela plaise ou pas, c’en est ainsi !!! Il y a aussi la Sobriété et l’Efficacité d’utilisation des diverses sources d’énergies !!! Et dans 15 ans, normalement les premiers résultats du « Nouveau » Nucléaire …
      Dans 20 ans, les choix du futur en terme d’énergie seront plus clairs et les Mix de la 2ème partie du XXIème siècle aussi : Si les ENR ont vraiment perçé (ou pas !) et si le Nouveau Nucléaire est valable (ou pas)… Avec également des paramètres d’ordre géopolitique qui devraient s’inviter dans la partie et notamment le « Soft Power » Chinois qui va être de plus en plus prégnant…
      Personnellement, je ne trouve pas que les ENR aient sur-performées depuis 15 ans (ni sous-performées…), c’est moyen (peut mieux faire, mais aurait pu être pire…).

      Répondre
  • Nous attendons toujours ces réponses :

    – combien de centrales à gaz et pour quelle capacité ont-elles été mises en service pour « compenser » les 18.800 MW d’éolien qui existent actuellement pour « les jours sans vent » ? ?

    – quelle est la balance commerciale du photovoltaïque en France, comparée à celle des téléphones portables et des ordinateurs tout aussi portables ? ?

    – à quelles dates (surtout en hiver) et avec quel facteur de charge l’éolien a-t-il été « faible » « sur au moins deux ou trois semaines » (ou un mois) ??

    Et d’où vient ce « doubler » la production d’électricité ? Du vent dans les voiles du plaisancier ?

    Répondre
    • @Marguerite,
      J’aurais souhaité avoir votre Avis : Etes-vous d’accord sur le Fait qu’il faudrait que la France augmente de manière importante ses capacités en STEP !?
      RTE mentionne de 3 GW de capacités additionnelles dans les hypothèses de ces scénarios, c’est énorme et aucun nom de site n’est encore sorti, pourtant il faudra près de 10 à 15 ans pour en construire : Choix, Débat, Etudes détaillées, Construction,T&C/Raccordement…

      Les batteries, c’est bien pour des petits/moyens usages et pour les voitures. Mais en Stockage massif, je vois cela comme un hérésie !

      Répondre
      • Après un « inventeur indépendant « , voici un « paysan breton » qui vient polluer de façon continue avec ses bavardages incongrus et souvent inconsistants.

        Et il se croit intéressant avec ses apostrophes intempestives continuelles, aux uns et aux autres.

        Répondre
        • @Marguerite,

          Jolie réplique !!! Je m’incline devant tant d’intelligence et d’esprit… J’y penserais à 2 fois maintenant avant de vous « commenter » bêtement (je vais prendre la voie de Régis…) – Et un petit « Do Think Twice » https://www.youtube.com/watch?v=M0vvS_ieBw4
          Votre ami Régis Isambert m’a donné des Leçons de savoir-faire mais je ne lui arrive pas encore à la cheville, je vais m’efforcer de faire bien mieux !!!

          Répondre
    • @Marguerite
      Seule la première question est intéressante.
      « Combien de centrales à gaz et pour quelle capacité ont-elles été mises en service pour « compenser  » les 18.800 MW d’éolien qui existent actuellement pour « les jours sans vent »
      Dans la situation actuelle des diverses sources actuelles, nucléaires ou à gaz, il se trouve que les puissances électriques sont suffisantes, que le vent souffle ou non.
      Donc, simplement, lorsque le vent souffle, on commence par réduire la production des centrales à flamme et de l’hydraulique (pour préserver de l’eau pour de meilleures utilisations), et en dernier le nucléaire.
      Comme vous le savez (avec délectation) nos centrales n’ont pas été renouvelées à temps et sont donc à la peine aujourd’hui (retard de maintenance dû au Covid, défauts de soudures …).
      Mais il y a encore quelques mois, lorsque le vent se mettait à souffler, ce sont les centrales nucléaires que l’on freinait, ce qui ne présente aucun intérêt ni économique ni de création de CO2, et montre parfaitement, dans la situation actuelle, l’inutilité des éoliennes pour alimenter le réseau électrique.
      On voit d’ailleurs que EDF est fort ennuyé par cette situation, qui rajoute pour nos centrales, au suivi de charge, le suivi des productions en éolien et solaire.
      Et que l’ordre donné par le gouvernement à EDF de prendre en priorité l’électricité de l’éolien et su solaire est coûteux, débile.

      Imaginons maintenant la situation que vous souhaitez, le nucléaire réduit à sa plus simple expression.
      Nous avons dans ce cas quelques trucs mineurs bios, un peu d’hydraulique, et beaucoup d’éolien et de solaire.
      Et dans ce cas, idéal à vos yeux, par les nuits sans vent, ou entre novembre et février lorsque le solaire est très faibles, il n’existe plus de moyens pour alimenter le réseau électrique les jours sans vent, nombreux compte tenu des taux de charge de l’éolien, entre 25% à terre et 40% en mer.
      Il n’y a plus d’autre solution que d’utiliser des centrales à flamme.
      Et je parle de gaz simplement parce-que le charbon est pire.

      Ce qui se passe à Landivisiau, avec la concomitance du démarrage de la centrale à gaz et des éoliennes en Bretagne Nord, est typiquement un premier pas vers ce bel avenir.

      P.S. Un petit conseil, la prochaine fois, tentez de réfléchir avant de faire la maline à poser des questions idiotes.
      Je sais, c’est dur, mais on finit par s’y faire.
      Merci.

      Répondre
      • C’est curieux, mais alors que la capacité éolienne augmentait de 11.800 MW entre 2010 et 2020, la capacité fossile diminuait de 8.50 MW.

        L’éolien aurait-il donc remplacé le charbon et le fioul ?

        Et pourquoi donc « freine-t-on » bien souvent les centrales nucléaires pour faire de la place au gaz ? C’est le gouvernement qui donne les ordres à EDF ?

        Un ingénieur (du gaz) devrait savoir que concomitance n’est pas causalité.

        La prochaine fois, tentez de réfléchir avant de faire des réponses idiotes.

        Répondre
      • Un petit conseil, la prochaine fois, tentez de réfléchir avant de faire le malin à poser des questions idiotes.
        Je sais, c’est dur, mais on finit par s’y faire.
        Merci.🤣🤣🤣🤣

        notre troll stérile d’Hervé Guéret toujours à nier stupidement la réalité du terrain que tout le monde peut très facilement vérifier Hervé Guéret qui faute de connaitre les bases du sujet s’enfonce toujours dans le ridicule en ânonnant stupidement tous les vieux canulars périmes pour gogos qu’il a gobe car il n’a aucune personnalité pour vérifier les faits et ouvrir enfin les yeux sur ce qui se passe réellement sur le terrain 🤣🤣🤣🤣 donc au contraire ça accentue le mouvement mondial pour développer les ENR de toute Urgence … … le nucléaire et le fossile / charbon / pétrole / gaz …. à part le bio gaz qui est une ENR …. sont déjà condamné économiquement ..vous parlez toujours d’une énergie polluante très très chère , dangereuse avec des déchets ultimes qui ne représente que 4% de l’énergie dans le monde et qui baisse inexorablement RAPPEL des faits : le monde entier se sort du fissible et du fossile / charbon / pétrole / gaz … sauf le bio gaz qui est une ENR … grâce aux ENR pour enfin produire propre sans dangers et sans déchets pour beaucoup moins cher que cette merde polluante de nucléaire qui fait des ravages sur la faune , la flore et l’être humain …. comment font les pays qui n’ont pas de nucléaire et de fossile et tous ceux de plus en plus nombreux qui ont déjà dépassé les 50 voire 75 % d’ENR dans leur mix et qui voient leur pollution , leur GES et leur Co² baisser au fur et à mesure du développement des ENR sur le terrain … alors que la France s’enfonce toujours plus dans la pollution et les déchets ultimes avec notre merde polluante à tous les stades, avec des déchets ultimes, très très chère , qui fait des ravages sur la faune , la flore et l’être humain https://scontent-mrs2-2.xx.fbcdn.net/v/t39.30808-6/275888190_10228654360768829_5278024476084009761_n.jpg?_nc_cat=108&ccb=1-5&_nc_sid=dbeb18&_nc_ohc=Sa0Ho266cbYAX8ikXgW&_nc_ht=scontent-mrs2-2.xx&oh=00_AT_5tSRIV2oQEcfmesq4ph7mfTeJlaXFtlNhvrmmD7GJag&oe=623DBCED

        Répondre
  • Elle est bien bonne ! Le CESE préconise de consulter les Français sur les éoliennes, implicitement présentées comme l’alpha et l’oméga de l’avenir énergétique, alors qu’actuellement aucune possibilité réelle de contestation d’implantations de ces engins n’est laissée aux personnes impactées, et que le même CESE, lorsque plus de 700000 personnes lui ayant adressé une pétition sur le mariage pour tous, l’a mise directement à la poubelle (.M. Delevoye alors président de ce machin).
    En fait, le CESE fait partie des innombrables hauts conseils, comités, etc, dont la seule utilité est de caser des petits copains du pouvoir en place, quelle que soit la tendance du dit pouvoir. L’urgent, alors que notre situation financière devient catastrophique est de les supprimer purement et simplement.

    Répondre
    • @serge Rochain,

      Aaahh ce Lobby Nucléaire !!! Quelles puissance !!! Quelle présence !!! On le voit partout, on l’entend partout, Une Vrais Dictature dans notre belle « Dictature de la Justice » !!!

      Ah Marianne réveille toi !!! Ecoute ces paroles (et vous aussi Serge avant le prochain petit jaune!) – https://www.youtube.com/watch?v=MSet6S196lc

      Répondre
        • C’est vrai, pour une fois nous sommes d’accord. Trop de mensonges, trop de propagande o t donné une image négative au nucléaire. Au profit de quoi ? De qui ? A qui profite la perte de notre souveraineté énergétique ?

          Répondre
    • Ça n’empêche pas que toutes les manifs contre les renouvelables n’existent que parce qu’ils font de l’ombre au nucléaire… Pas de propos de faux cul Cochelin

      Répondre
      • @Serge Rochain,

        Les Cul-Terreux (et parfois quelques écolos du coin) sont parfois de la partie pour les manifestations anti-tout (et notamment sur les éoliennes en quelques places). @Serge, Est ce interdit de manifester après autorisation de la préfecture dans notre « Dictature de la Justice » !? (c’est pas EDF qui va distribuer les sucettes et les Tee-Shirt, ils n’ont plus de Cash !!!).

        Allez, un petite mélodie sur Angela Merkel pour vous calmer et calmer les Esprits, cela vient des USA, cela devrait donc vous plaire – https://www.youtube.com/watch?v=-O5Uixr9HzQ

        Répondre
        • Pas de manif des pecheurs anglais, belges, allemands, danois…… qui vivent et exercent leur métier sans trouver quoi que ce qoit à reprocher aux mileu des milliers d’éoliennes de leurs zones de peche…. Pourquoi ?
          REPONSE : Il n’y a pas de lobby nucléaire dans ces pays d’Europe.

          Répondre
          • Et cest bien dommage: ces pays polluent plus que la France pour leur production d’électricité.

    • Cochelin vous pouvez expliquer pourquoi les filiales d’EDF comble le gouffre financier du nucléaire en développant les ENR partout sauf en France ?

      Répondre
  • Le CESE Organisme expert qui comme l’ADEME sur bien d’autres sujets, conseille mal et inflige une méthode pour « enfiler » aux Français les éoliennes couteuses alors qu’elles ne participent qu’ à produire peu sur le réseau au bon gré du vent mais en aucun cas à soutenir un réseau puisque non mobilisables !
    Les éoliennes impactent fortement les territoires et font d’autant moins partie de l’avenir énergétique qu’elles produisent peu… après avoir dépensé beaucoup d’argent pour rien ( 18000 éoliennes qui nécessitent des centrales puissantes pour « tenir » le réseau surtout en l’absence de vent !)couteront bien plus bien que la valeur d’un Programme Nucléaire
    L’urgent, alors que nous frôlons la catastrophique financière est, par un moratoire, de supprimer toute nouvelle implantation ainsi que tous ces Marchands d’éoliens avec les Organismes bidons de petits copains qui profitent de la corruption ambiante ! Arrêtons l’arnaque et les implantations de ces machines très mal supportées par les personnes contrairement à ce qu’écrit tous les jours le lobby éolien !
    Il faudra bien que ce scandale éclate un jour !

    Répondre
    • Chapelet d’âneries auxquelles il a été répondu en les démontant une à u’e et qui continuent à être proféré par des idiots qui croient apprendre aux autre qu’il n’y a pas de Soleil à minuit et qui inventent des panés de vent partout en même temps qui durent des mois…. Bref du nul à tous les étages.

      Répondre
    • HENRI DE TRICORNOT sortez vous des vieux canulars périmes pour gogos et ouvrez les yeux sur la réalité du terrain : l’éolien est bien une partie des ENR et il faut développer de toute urgence les ENR pour produire enfin propre sans dangers et sans déchets pour moins cher que notre merde polluante de nucléaire qui fait des ravages sur la faune, la flore et l’être humain… ENR qui battent des records de production partout ou elles commencent à être installées en faisant baisser la pollution et le Co² et en produisant proprement, sans dangers et sans déchets pour beaucoup moins cher que le nucléaire / arenh polluant à tous les stades … ENR qui nous sortent aussi du fossile / charbon / pétrole … on avance mais toujours pas assez vite vu l’urgence de la situation: https://www.euractiv.fr/section/energie/news/renewables-overtake-fossil-fuels-in-eu-power-generation/

      Répondre
    • Encore un ignorant qui ramène son grain de sel.

      Ce n’est pas parce que la capacité actuelle en éolien est de 18.800 MW qu’il y a 18.000 éoliennes, pour commencer.

      Question coût de production, il est de 60 à 65 €/MWh pour l’éolien en service résultant des appels d’offres des 3+ dernières années.

      Pour le nucléaire ancien, c’est de 60,8 à 68,4 €/MWh selon la part des investissements prise en considération (rapport Cour des comptes 2020).

      Pour l’EPR de Flamanville, c’est 120 €/MWh (ou plus) et pour l’EPR en Grande-Bretagne, le tarif d’achat actualisé, indexé sur l’inflation depuis 2012, est de 115 £/MWh, soit de 135 €/MWh au taux de change actuel.

      Répondre
    • @ HENRI DE TRICORNOT
      D’une part, tout à fait d’accord avec vous sur la CESE et l’ADEME qui sont inféodées aux idéologues que vous dénoncez.
      D’autre part, pour l’avenir, on peut constater que les dépenses pour les ENR intermittentes nécessitent au niveau des réseaux des dépenses encore plus importantes que celles qui les concernent directement (sans certitudes que ces réseaux soit stables qd la proportion d’ENR i va vers les 100 % de renouvelables)
      Après analyse du rapport RTE de 625 p voici l’exemple du scénario M0 100% renouvelable,
      ci après montants des investissements en milliards d’€ à l’horizon 2050 repris en page 496
      ENR intermittentes……… ……………..: 444 Md€
      Réseaux…………………………………: 352 Md€
      Flexibilité (Cgaz, batteries incluses). : 132 Md€
      Donc la formule qu’1 € investi ds les ENR intermittentes nécessite plus d’1 € investi pour les secourir d’une manière ou d’une autre est valable.

      Répondre
  • Une mesure simple et démocratique en matière d’éoliennes :donner le droit de veto aux communes . Elles donnent exactement le sentiment d’une collectivité .
    Mais aussi pour la défense du patrimoine historique laisser aux ABF et aux architectes des Monuments historiques la possibilité de refuser une machine inopportune dans un site .

    Répondre
  • Non seulement cet éolien au tarif de référence de 60 à 65 €/MWh en complément de rémunération ne coûte rien, ni au consommateur, ni au contribuable, mais il fait entrer de l’argent sur le compte spécifique de l’État, la « subvention » étant négative lorsque le prix de l’électricité sur le marché est supérieur au tarif attribué à la suite des appels d’offres.

    La CRE effectue ce calcul pour chacune des heures de production éolienne.

    Pour l’éolien, c’est la différence entre un tarif de référence de 60 à 65 €/MWh et un prix du marché de 74 €/MWh en juin et 250 €/MWh en décembre 2021.

    Ainsi, une centrale éolienne au tarif de référence de 65 €/MWh en complément de rémunération a reversé 9 € en juin et 185 € en décembre 2021 à l’État pour chaque MWh produit.

    Répondre
    • Quand le MW était à prix négatif, durant leconfinement, ces mêmes promoteurs touchaient le prix garanti. Sur 15 ou20 ans de contrat, ils sont très largement gagnants. Ce prix garanti permet des le départ des prêts bancaires exceptionnels.

      Répondre
  • L’ingénieur du gaz (et des réacteurs RNR) va nous expliquer pourquoi, lorsque l’éolien produisait peu, c’était  » les centrales nucléaires que l’on freinait » pour faire de la place au gaz (« sur ordre du gouvernement »).

    « Et que l’ordre donné par le gouvernement à EDF de prendre en priorité l’électricité .. du charbon, du fioul et du gaz .. est coûteux, débile. » Tout cela est visible avec RTE.

    Maintenant, imaginons la situation en 2050, lorsque pratiquement tous les réacteurs actuels auront disparus, du fait de la fragilité de leur cuve devenue trop dangereuse, problème auquel l’ASN est très sensible.

    Ce ne sont pas six EPR2 qui n’existent encore qu’au stade d’ébauche incertaine sur le papier, de capacité inconnue, et dont la mise en service s’échelonnerait en pratique de 2040 à 2051 (fuite d’un document officiel) qui remplaceront le nucléaire mis à la retraite.

    Allez, n’hésitez pas, donnez-nous votre échéancier de la capacité nucléaire (MWe) mise en service commercial d’ici 2050.

    Répondre
    • A Marguerite
      Maintenant, IMAGINONS la situation en 2050, lorsque pratiquement tous les réacteurs actuels auront disparus, du fait de la fragilité de leur cuve devenue trop dangereuse, problème auquel l’ASN est très sensible.
      Des pronostics en rêve à 2050 c’est fort! Cela dépend de notre espérance de vie !

      Répondre
      • Michel DUBUS c’est très simple ..il suffit de constater ce qui se met déjà en place partout dans le monde avec les ENR vu les résultats déjà obtenus et qu’il faut accélérer vu l’urgence de la situation …

        Répondre
  • Eolien  » citoyen », les mêmes nuisances mais en plus cher pour la collectivité.

    Répondre
    • Pauline sortez vous enfin des vieux canulars périmes pour gogos et vérifiez que les ENR sont moins chères que notre merde polluante de nucléaire … ENR pour produire enfin proprement, sans dangers et sans déchets

      Répondre
  • Pas plus tard que ce mercredi 23 mars 2022, alors que l’éolien était faible, le gouvernement a donné l’ordre à EDF de limiter le nucléaire à 32.420 MW de puissance tout au long de la journée (de 31.980 à 32.660 MW), pour faire de la place à 6.400 MW de gaz en moyenne (de 4.870 à 7.320 MW).

    Par sympathie avec nos voisins, il a aussi donné l’ordre à EDF de faire de la place aux importations, avec en moyenne 4.160 MW (solde net) et jusqu’à 7.450 MW (puissance).

    Pour la journée, malgré une consommation de 1.305 GWh et un peu de pompage, le gouvernement a obligé le nucléaire à limiter sa production à 778 GWh (59,6 % de la consommation, facteur de charge de 52,8 %) pour permettre au gaz de produire 154 GWh (+ 18 GWh de charbon et fioul) et d’importer 100 GWh (solde net).

    Avec un taux de CO2 de 92 g en pleine nuit (3h30) et bien plus faible en plein soleil avec 63 g CO2/kWh (13h00).

    Sans les ordres donnés par le gouvernement à EDF pour réduire le nucléaire, celui-ci aurait produit 1.028 GWh (au lieu de le limiter à 778), car il y avait malgré tout 277 GWh d’énergies renouvelables.

    Répondre
    • Marguerite c’est bien de l’ironie ? vous voulez dire que l’état donne des ordres à RTE et ENEDIS car c’est bien eux qui gèrent le réseau commun à tous les fournisseurs d’électricité ?

      Répondre
commenter

Répondre à sirius Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

on en parle !
Partenaires
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective
20 nov 2015
Les principales causes de mortalité dans le monde : mise en perspective