EON maintient ses objectifs après un début d’année poussif

Le géant allemand de l’énergie EON a confirmé mardi ses objectifs pour 2017, année qui doit marquer son renouveau après les pertes abyssales de l’an passé, en dépit d’un début d’année laborieux.
Le groupe de Essen (ouest) a dégagé un bénéfice net trimestriel ajusté de 525 millions d’euros, en recul de 20% par rapport à l’an passé, selon son rapport intérimaire.
Le chiffre d’affaires de l’entreprise s’est replié de 7% pour tomber à 10,5 milliards d’euros, en raison notamment d’effets de changes défavorables et d’une baisse de ses ventes aux clients en Grande-Bretagne. Ses parcs éoliens ont par ailleurs souffert d’un manque de vent cet hiver, a-t-il ajouté.
Les chiffres du début d’année sont comme prévu inférieurs à ceux de l’an passé, mais conformes aux attentes, a fait valoir le groupe.
« Après le premier trimestre, nous sommes en ligne avec nos objectifs pour l’ensemble de 2017 », a estimé le directeur financier Marc Spieker, cité dans un communiqué.
Le groupe avait annoncé en mars miser sur une progression de son bénéfice net à périmètre constant et hors exceptionnels en 2017, qui devrait atteindre entre 1,20 et 1,45 milliard d’euros, contre 904 millions en 2016.
A la Bourse de Francfort, les investisseurs se montraient toutefois quelque peu déçus, l’action lâchant 0,17% à 7,08 euros, dans un indice Dax en progression de 0,24% vers 07H30 GMT.
L’an passé, EON avait accusé une perte nette part du groupe historique de plus de 8 milliards d’euros, liée à des dépréciations exceptionnelles consécutives à sa scission.
Comme ses concurrents européens, il souffre depuis plusieurs années de la chute des prix de gros de l’électricité et de la concurrence des énergies renouvelables subventionnées. La décision de l’Allemagne d’abandonner progressivement le nucléaire après la catastrophe de Fukushima en mars 2011 avait encore accentué ses difficultés.
En réaction, il avait décidé -comme son rival allemand RWE- de se séparer de ses centrales à charbon et à gaz -regroupées désormais dans la filiale Uniper- pour conserver les énergies propres et d’avenir (solaire, éolien), les réseaux et les services clients.
EON a également annoncé une réduction de son endettement, descendu à 24,7 milliards d’euros à fin mars, contre 26,3 milliards fin 2016. Cet allègement est en grande parti dû à une augmentation de capital d’un volume de plus d’1 milliard d’euros réalisée en mars pour l’aider à financer les coûts de la sortie du nucléaire.
ilp/ggy

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