Été 2016 : la France ne manquera pas d’électricité même en cas de canicule
Selon un communiqué du gestionnaire du réseau électrique RTE, la France est prête à aborder la saison estivale avec sérénité. Même en cas de fortes chaleurs, la consommation de courant ne devrait pas excéder les moyennes saisonnières et pourraient même légèrement diminuer compte tenu d’une consommation moindre durant les matches de l’Euro 2016 de football et les vacances scolaires.
Avec une consommation estivale stable par rapport à 2015, l’analyse prévisionnelle de RTE sur l’équilibre consommation-production durant l’été 2016 publiée ce lundi, révèle que la France ne devrait pas manquer d’électricité, y compris en cas de canicule. La France conservera des marges de sûreté confortables de plus de 7 000 MW tout l’été et continuera d’exporter de l’électricité afin de contribuer à la sûreté d’alimentation électrique des pays européens, et cela même si les températures venaient à augmenter de 6 à 8 °C par rapport aux prévisions.
Au total, la consommation d’électricité devrait atteindre 131,5 térawattheures (TWh) de juin à septembre, stable par rapport à la même période un an plus tôt (131,3 TWh). « Le parc photovoltaïque devrait notamment atteindre un niveau record de production, avec 4.022 MW produits durant les journées de juillet à 13h00, coïncidant avec la pointe journalière de consommation, tandis que les capacités de production de l’éolien dépasseront les 10.700 MW (+ 1.000 MW par rapport à 2015)« , précise RTE.
Des creux de consommation significatifs pourraient toutefois se produire au cœur de l’été, nécessitant une modulation plus importante des moyens de production. Ces creux s’expliquent notamment par une baisse d’activité lors des vacances scolaires et pourraient atteindre cette année 30 000 MW les dimanches du mois d’août à 6h00.
« Si l’hiver est marqué par les pointes de consommation, l’été se caractérise par des niveaux de consommation très bas, pouvant atteindre cette année 30 000 MW les dimanches d’août à 6h00. Ces creux peuvent représenter jusqu’à 20 000 MW d’écart avec les pointes de consommation hebdomadaires d’août« , explique le gestionnaire du réseau.