Eté 2019 : le record de consommation d’électricité battu
Chaque été, la chaleur qui augmente est aussi synonyme de hausse de la consommation d’énergie et notamment d’électricité.
Climatiseurs, ventilateurs et autres dispositifs de rafraîchissement nécessitent de l’énergie, particulièrement lors des épisodes de canicule. Cet été n’a pas fait exception à la règle, avec des températures en hausse et une consommation qui a augmenté jusqu’à un pic encore jamais atteint à cette période.
L’été 2019 : l’été des records
Selon le service européen Copernicus, programme de surveillance de la Terre né en 1998 sous le nom de Global Monitoring for Environmental Security, le mois de juillet 2019 a été le plus chaud jamais mesuré. Le record du mois de juillet 2016 a ainsi été battu de 0,04° C.
De son côté, la France a connu un pic de chaleur encore jamais égalé depuis que des mesures de températures sont réalisées. Ces mesures ont commencée à être enregistrées précisément en 1873.
Cette année, la nuit du mercredi 24 au jeudi 25 juillet a été la nuit la plus chaude jamais mesurée en France, battant les températures de la grande canicule de 2003. Cette nuit a connu un record de 21,4° C. Et le jeudi 25 a achevé d’exploser les records de températures avec 42,6° C à Paris-Montsouris à 16h32.
Une consommation d’électricité record
Des températures record impliquent des consommations record. Le semaine du 22 juillet a été très chaude et a également été la semaine avec la journée la plus énergivore de l’été. C’est ce qu’a déclaré le Réseau de transport d’électricité (RTE), qui gère le réseau électrique public en France métropolitaine et qui tient les mesures de consommation.
Le précédent record était détenu par l’été 2017 et s’élevait à 59 500 MW. Il a été dépassé le 24 juillet à 12h45, avec une consommation de 59 715 mégawatts. RTE constate en moyenne que la consommation d’électricité augmente de 500 mégawatts pour chaque degré supplémentaire à la normale de saison.
Une production suffisante mais une consommation à remettre en question
Grâce aux bonnes prévisions météorologiques liées à la température, RTE a été capable d’adapter la production d’électricité en vue des pics de chaleur, afin d’éviter les pannes. Pour satisfaire la demande croissante et éviter les pannes, RTE s’est appuyé sur l’énergie nucléaire et sur les énergies renouvelables, mix énergétique qui a bien fonctionné cet été.
Néanmoins, cette hausse de consommation et de production d’énergie reste inquiétante. L’augmentation des températures l’été ne fait que s’accentuer, la demande augmentant, la production également, alors que les ressources planétaires, elles, se raréfient.
De plus, l’été n’a pas le monopole des pics de consommation, puisqu’en hiver, on retrouve ce phénomène pour parer non plus à la chaleur, mais au froid avec des systèmes de chauffage souvent énergivores et peu efficaces.
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Article du Site partenaire QuelleEnergie.fr
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COMMENTAIRES
Le World Energy Outlook – iea 2017 – executive summary, compte que du fait de l’accroissement des revenus en Chine, des millions de foyers pourront se permettre d’installer des climatiseurs, et qu’en 2040 la consommation d’électricité pour climatisation sera supérieure à la consommation électrique totale du Japon aujourd’hui
Les énergies renouvelables ne peuvent pas, ne pourront pas faire face à ces besoins. Elles croissent, mais moins vite que la consommation d’énergies fossiles.
« Les énergies renouvelables peuvent-elles remplacer les énergies fossiles ? » –
http://ecologie-illusion.fr/energies_renouvelables_croissent_moins_que_energies_fossiles.htm