Etude RTE : le scénario 100% renouvelables est-il plausible ?
Le 19 janvier dernier, le média Contexte publiait un article sur une étude menée par RTE, alors que cette dernière n’était pas encore rendue publique. Selon le site d’information, l’étude conclut au caractère plausible d’un mix électrique fondé sur “des parts très élevées d’énergies renouvelables”. Si ce scénario paraît séduisant de prime abord, il résiste mal à l’analyse.
La Stratégie nationale bas-carbone, adoptée en 2015 et chargée de piloter la politique énergétique tricolore, a désormais le viseur braqué sur 2050, date à laquelle la France devra atteindre la “neutralité carbone”, soit l’état d’équilibre entre les émissions de gaz à effet de serre (GES) d’origine humaine et leur retrait de l’atmosphère. Pour cela, l’Etat mise en partie sur les énergies renouvelables. Mais ces dernières sont-elles aussi fiables que ses promoteurs le prétendent ?
Que dit l’étude de RTE ?
Un mix électrique décarboné fondé sur “des parts très élevées d’énergies renouvelables” est techniquement possible à l’horizon 2050. Telles seraient les conclusions d’une étude réalisée par RTE (Réseau de transport d’électricité). Le média Contexte, qui a eu accès au rapport, en a divulgué une partie qui stipule que : “quatre ensembles de conditions strictes […] devront être remplies pour assurer sur le plan technique, l’intégration en toute sécurité de très grandes parts d’énergies renouvelables dans un système électrique large comme celui de la France”.
Sur la stabilité du système, le rapport précise que des “difficultés spécifiques pourraient concerner les systèmes comportant une part importante de photovoltaïque distribué”. Il faudrait dès lors “poursuivre les projets de R&D” et “lancer des démonstrateurs et des projets pilotes”. La sécurité d’alimentation quant à elle pourrait être garantie “même dans un système reposant en majorité sur des énergies à profil de production variable comme l’éolien et le photovoltaïque, si les sources de flexibilité sont développées de manière importante”, à l’instar du “pilotage de la demande, du stockage à grande échelle, des centrales de pointe et de la fluidification des échanges par les réseaux de transport”. Les réserves opérationnelles, elles aussi mentionnées dans le rapport, sont destinées à “couvrir les aléas pouvant affecter la production, la consommation et la capacité de transit sur les lignes électriques” et peuvent évoluer compte tenu de la “nature de la production et la structure de la consommation”. Enfin, l’étude précise que les réseaux devront subir “un renforcement et une restructuration en profondeur” afin de pouvoir ”atteindre des parts élevées de renouvelables”.
Pour autant, selon la synthèse de l’étude, “la question de savoir si ces scénarios sont socialement souhaitables ou attrayants” et celle de connaître “leur coût et leur viabilité financière” ne sont pas examinées. Le rapport RTE insiste donc sur la faisabilité de ce scénario, mais est-il vraiment envisageable dans la réalité ? Et si oui, est-il souhaitable ?
Retards de développement
Dans le budget 2021, l’exécutif a augmenté de près de 25 % le soutien aux énergies vertes (6 milliards d’euros), qu’il espère porter à 32 % du mix énergétique en 2030 (contre 23% en 2019). Pour répondre aux objectifs gouvernementaux de développement des énergies renouvelables, ces dernières devraient contribuer à 40% de la production électrique, 38% de la consommation finale de chaleur, 15% de la consommation finale de carburant et 10% de la consommation de gaz à l’horizon 2030.
Voici pour la théorie. Dans les faits, la France accuse un retard certain dans le développement des énergies vertes. Si ces dernières ont continué d’essaimer sur le territoire en 2020 (photovoltaïque et éolien en tête), le rythme est insuffisant pour coller aux objectifs nationaux, selon le baromètre 2020 d’Observ’ER. Par exemple, il existe “un risque de décrochage pour la filière éolienne”, qui devrait atteindre 31 gigawatts (GW) au lieu des 33-34 GW prévus à l’horizon 2028 par la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), la feuille de route du gouvernement en matière d’énergie. “Un retard difficile à rattraper”, a d’ores et déjà prévenu Frédéric Tuillé, responsable des études chez Observ’ER.
Des énergies coûteuses et pas si “vertes”
Par ailleurs, s’il est envisageable, à l’échelle individuelle, une maison qui fonctionnerait uniquement grâce à des panneaux photovoltaïques (pour l’électricité) et à une pompe à chaleur géothermique (pour le chauffage), le projet semble plus difficilement réalisable à l’échelle nationale. D’un point de vue environnemental, dans un premier temps, cela signifierait une augmentation drastique du nombre d’éoliennes ou de panneaux solaires, et par conséquent une utilisation accrue du béton et de l’acier, mais également du silicium, du phosphore et de l’aluminium pour leur production, des matériaux extrêmement polluants selon un rapport SHERPA. Sans compter le coût environnemental des batteries de stockage énergétique, dont la durée de vie demeure faible.
L’impact économique, ensuite, d’un tel scénario, serait assez préjudiciable pour l’ensemble des acteurs : le prix des énergies solaire et éolienne dépend non seulement du mode de production des matériaux qui les composent, mais également de leur mode de transport – essentiellement assurés par des énergies fossiles. On peut dès lors imaginer à quel point le coût de l’énergie augmenterait si les éoliennes devaient être construites dans des fours à bois, ou si les panneaux solaires étaient acheminés par des bateaux à voile, pour reprendre l’exemple de Jean-Marc Jancovici, associé fondateur de Carbone 4, un cabinet de conseil spécialisé dans l’adaptation au changement climatique.
Enfin, à production égale, la contribution au produit intérieur brut (PIB) des énergies renouvelables est plus faible (4 fois moins pour l’éolien ; 5 fois moins pour l’hydroélectricité) que pour le nucléaire, ainsi que le nombre d’emplois créés, également plus limité que dans la filière atomique (1,2 fois moins pour l’éolien ; 5,7 fois moins pour l’hydroélectricité), qui promet de recruter quelque 5 000 nouveaux collaborateurs cette année. Ce n’est pas tout : le nucléaire, qui représente 70 % de la production électrique nationale, permet à la France d’être le premier exportateur du secteur en Europe. S’en priver, ou en diminuer la part, aurait un impact direct sur le prix de l’énergie dans l’Hexagone – l’un des plus faibles de l’Union européenne -, mais également sur la souveraineté énergétique du pays. Séduisant sur le papier, le scénario 100 % renouvelables de RTE parait donc difficilement réalisable et peu souhaitable dans les faits.
COMMENTAIRES
Quand je vois qu’il est fait référence aux clowneries de Jancovici pour assoir une théorie je commence à rire avant de connaitre la farfeluterie qu’on va me sortir. Que JMJ garde ses bateaux à voile apportant ses PPV de Chine, pour promener ses gogos, et faisons les en France ces PPV, ou même seulement en Europe comme on fait les éoliennes. Il n’y a rien en Chine que l’on ne possède pas ici qui nous empêche de les faire, c’est comme pour les stylos à billes, c’est seulement moins cher de faire là-bas, alors, sachez ce que vous voulez, payer moins cher vos stylos à bille ou les faire ici !
Quand dans ses conférences à pigeons, cet artiste de music hall compare l’énergie qu’il y a dans une goute d’essence et celle contenue dans un volume de vent de 1000 m3 qui travers les pales d’une éolienne, il ne s’est pas aperçu qu’il avait transformé de la matière en chaleur appauvrissant d’autant le capital terrestre alors que l’éolienne n’avait qu’emprunté l’énergie des 1000 m3 de vent qui étaient eux toujours là après leur passage à travers le moulin et que cela n’avait pas appauvri le capital terrestre.
JMJ n’en n’a que des comme ça, il fait le buzz, il amuse la galerie qui rit beaucoup dans ses conférences en croyant avoir appris quelque chose. C’est assez consternant quand c’est une galerie de sénateurs.
Serge Rochain
Visiblement vos notions de physique sont assez ténues… L’énergie peut se mesurer en joules, peu importe qu’elle provienne du vent, de l’essence, du nucléaire, de l’eau stockée en altitude. Mais on peut ainsi les comparer sur une base claire et universelle.
Par contre, l’exemple que vous citez permet de comprendre un des « avantages » qui explique le succès qu’ont eu les hydrocarbures jusqu’à présent : ils sont denses et facilement transportables.
Et les éoliennes ne poussent pas dans la nature : il faut bien les construire à partir de matières premières : aluminium, cuivre, cobalt, … Donc piocher dans le capital terre!
Enfin une dernière question à se poser est : combien me faut-il de tout cela pour fournir 1 kWh sur le réseau et si possible en continu. Je vous laisse vous documenter sur le sujet (un vulgarisateur par exemple : le réveilleur sur youtube)
Je crains que vous n’ayez pas bien compris ç propos de notions de physiques ténues….
Dans le cas de la goutte d’essence l’énergie est volée à la terre, (du pillage)
Dans le cas de l’éolien l’énergie est volée au Soleil, (Riche et généreux)
C’est plus à votre portée comme ça ?
Il est vrai que M. Jancovici n’est qu’un autodidacte sorti de l’X et de SUP telecom . Autrement dit un ignare en face de notre fana eole M. R.
Je vois que vous en convenez
Ce que l’on voit ;outre la suffisance du personnage , c’est son incapacité à lire l’ironie .
Ah bon ? Ce n’était que de l’ironie ? Je vous ai surestimé, je croyais que vous aviez relevé quelques bourdes de Jancovici et j’allais presque vous en féliciter. car elles ne se voient pas toutes au premier coup d’œil.
Un mix électrique décarboné fondé sur “des parts très élevées d’énergies renouvelables” serait possible…..
Dit comme tel, cela n’engage pas à grand chose. Pourtant le routage de flux d’énergie fortement variables au travers du réseau est bien un nœud gordien pour RTE, qui demande en vain depuis 2 ans à la CRE un plan d’investissement de 33 milliards d’euros pour aménager le réseau, en prévision des engagements ENRi prévus d’ici 2035.
La CRE bloque (on comprend bien pourquoi!) et s’oriente petit à petit vers une intégration « avec flexibilité des sources de production »: un premier pas vers l’écrêtage des ENRi qui devront au passage revoir leur modèle économique.
la souveraineté énergétique du pays…… volià encore de quoi rire…. mais jaune quand on sait que 100% du combustible nucléaire est importé de l’étranger, et même pas d’Europe, du Niger et du Kazakhstan essentiellement. C’est vraiment consternant de lire des propos aussi mensongers.
La seule façon de retrouver notre indépendance énergétique c’est précisément les renouvelables. On ne devra à personne notre Soleil, notre vent, notre géothermie, nos marées, notre agriculture, nos courant marin et la houle de notre océan, nos forêts, toutes nos sources d’énergie sont bien à nous et personne ne peut nous les prendre, nous opposer un blocus, nous les voler !!
Petit contresens de ma part: il s’agissait de « au sein de » et non pas « d’un bord à l’autre »
Ceci dit, les engagements européens portent bien également sur des interconnexions à renforcer.
Toujours aussi comique!
Merci à Ddu pour sa riche contribution au débat.
Loin de moi cette prétention de participer à un débat de haute volée avec des acteurs de renom tels que Serge Rochain. Je ne suis que spectateur et je vous trouve comique! C’est juste une opinion d’un spectateur du débat.
L’ennui, cher M. Rochain, c’est que vos éoliennes et panneaux photovoltaïques sont importés de l’étranger !!! Et principalement de Chine !! Y compris les matériaux de base comme les terres rares, mais aussi le cuivre !!
Et que les batteries qu’on essaye d’installer pour lutter (un tout petit peu) contre l’intermittence de ces énergies, proviennent des mêmes pays !!!
En fait cette étude n’est pas nouvelle, elle reproduit des études précédentes de l’ADEME.
La différence est que RTE dit que le tout renouvelable est techniquement possible à un avenir lointain (2050) mais que ça coûtera cher et posera des contraintes énormes, dont celle de consommer seulement quand la météo le permettra.
L’ADEME avait été moins honnête, en disant simplement que c’était possible et économique, en omettant de dire que dans ses hypothèses elle considérait que 60 % (oui, vous avez bien lu) de la consommation devrait être asservie aux conditions météo.
En termes savants : il suffit de rendre la demande « flexible », c’est à dire qu’elle suive l’offre. Quel recul social !!!
L’ennui Studer c’est que vous êtes totalement ignorant de tellement de choses qu’on ne sait par quelle bout commencer à vous expliquer, qu’aucune de nos éoliennes viennent de Chine tandis que 100% de l’uranium qui alimente vos réacteurs nucléaires viennent du Niger et du Kazakhstan. Quant au PPV rien n’interdit de les faire même en France car on a tout ce qu’il faut pour les faire, ce n’est que seulement moins cher de les faire venir de Chine, comme vos slips ou vos chaussures. Par ailleurs ils ne contiennent aucune terre rare ni quoi que ce soit d’autre de rare. Par ailleurs ce n’est pas avec des batteries qu’on remplacera l’énergie qui risquerait de faire défaut dans certaines circonstances météorologiques défavorables mais d’autres renouvelables non soumis aux conditions climatiques. Mais tout cela semble bien être au-dessus de votre niveau de compréhension. On a aussi des contraintes énormes pour assurer en permanence la production électrique avec le nucléaire, d’ailleurs il n’y arrive pas bien que coutant de plus en plus cher, et surtout bien plus cher que l’électricité des renouvelables.
Vous faites le savant qui ne sait finalement rien de ce qu’il étale.
Ce type de scenario fait silence sur l’acceptabilité sociale des installations nécessaires . Placer plus de 10 ou 20000 éoliennes dans notre territoire signifie la dégradation d’innombrables sites , naturels ou culturels . on imagine l’ampleur du désastre et les réactions des publics concernés .
l’ ADEME avait déjà produit un programme du même type , il exigeait un bouleversement des comportements si radical que l’on se trouvait , en fait, devant une vision utopique de la société , avec une police de la consommation qui évoque « Le meilleur des mondes »ou pire « 1984 « .
Je trouve que votre maison dégrade la paysage naturel, Sirius, à mon avis il faudrait la dynamiter pour redonner à la nature son aspect d’origine.
On peut être excellent électricien et bien piètre paysagiste .
Confondre Chambord et les pylônes …
Quand on manque de culture on peut aussi ne pas se rendre compte que l’homme s’est toujours accommodé de l’environnement qu’il a lui même créé
Il s’accommode si peu des désastres que certains se mobilisent pour les combattre . Mais d’autres ne les voient pas , affaire de culture et de sensibilité ., en effet .
Au fait et Chambord ,toujours déplorable ?
Oui il y avait de grande manifestation contre la Tour Eiffel…. mais il semble que le monde s’y soit habitué
Il vaut mieux quelques centrales concentrées sur quelques hectares chacune que des dizaines de milliers d’éoliennes réparties sur tout le territoire et soumises au caprices du vent. Et complétées par des dizaines de centrales thermiques en back up pour la compensation. Car l’hydroélectricité, bien que renouvelable, n’a un potentiel que d’environ 16 GW et n’y suffira pas. Sur le paysage, l’impact est totalement différent selon le scénario.
pour compléter le sujet de base ci-après un document à lire :
Energie: un scénario 100% renouvelables ne tient pas la route !
Des coupures de courant sont à craindre… par Bernard Durand – 21 janvier 2021
Sans cesse paraissent des études, y compris d’acteurs institutionnels comme l’ADEME, assurant à l’opinion qu’à échéance, toute l’électricité dont les consommateurs auront besoin sera fournie, avec l’appoint de l’hydroélectricité, par les électricités renouvelables intermittentes (ElRi), électricités éolienne et solaire photovoltaïque, permettant ainsi d’éliminer les combustibles fossiles et le nucléaire. Ainsi, Contexte vient de « révéler » l’existence d’une étude encore non publique du Gestionnaire du Réseau de Transport d’Electricité (RTE), selon laquelle un mix électrique fondé sur des parts très élevées d’énergies renouvelables est techniquement possible.
Vent et soleil sont intermittents
Les énergies du vent et de soleil sont certes renouvelables, mais leurs puissances sont très variables. Il n’y a pas de soleil la nuit, peu par temps nuageux et beaucoup moins en hiver qu’en été. Le vent est parfois très violent, et peut être très faible à l’échelle de la journée et parfois d’une semaine ou plus, à l’échelle de toute l’Europe. On dit qu’elles sont intermittentes. Il en est de même des électricités qu’on en tire avec les éoliennes et les panneaux solaires. Ces électricités sont non-pilotables, car leurs puissances sont indépendantes de la volonté humaine. Elles sont pour l’essentiel inutilisables parce qu’elles sont inadaptées aux besoins des consommateurs.
Le 8 janvier à 14 heures, l’Europe est passée très près d’un black-out
Deux méthodes sont cependant possibles pour rendre utilisables ces ElRi :
1- leur couplage avec des centrales dites pilotables pouvant faire varier leur puissance à la demande, en France essentiellement les centrales nucléaires et hydroélectriques, en Allemagne les centrales à charbon et de plus en plus à gaz. Ces centrales font varier leur puissance en contrepoint de celles des ElRi, pour que le mix électrique en résultant s’ajuste en permanence aux besoins des consommateurs ;
2- leur couplage avec des systèmes de stockage-déstockage de l’électricité produite permettant de faire en permanence cet ajustement, avec cependant une perte des quantités d’électricité stockées variant suivant les types de stockage. Dans les deux cas le prix du mix électrique est considérablement augmenté, puisqu’il faut coupler deux systèmes, l’un non-pilotable et l’autre pilotable, pour produire la même quantité d’électricité(1).
Les systèmes de stockage-déstockage actuels n’ont ni les capacités, ni les puissances nécessaires pour permettre d’alimenter un pays comme le nôtre avec uniquement des ElRi, loin s’en faut. Ce sont donc les centrales pilotables qui pour l’essentiel sont utilisées. Ce qui impose des limites aux proportions d’ElRi pouvant être mises sur les réseaux, sous peine de déstabiliser les systèmes en provoquant des black-outs. Plus sera augmentée la puissance totale des ElRi et diminuée celle des centrales pilotables, ce qui est la politique actuelle en France et en Europe, plus augmentera ce risque de black-out comme vient de le rappeler France-Stratégie qui s’en inquiète(2). Le 8 janvier à 14 heures, l’Europe est d’ailleurs passée très près d’un black-out, qui n’a pu être évité qu’en procédant à des « effacements » autoritaires de la consommation d’entreprises « électro-intensives »
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9000 éoliennes déjà installées
Toutes ces études favorables à un mix électrique avec des parts élevées d’énergies renouvelables font donc le pari que l’on trouvera une méthode de stockage-déstockage permettant de se substituer aux centrales pilotables, et prétendent même qu’on l’a déjà trouvée. C’est le power-to-power (P2P), qui passe par la production d’hydrogène électrolytique avec les ElRi, hydrogène que l’on pourra réutiliser à la demande à l’aide de turbines à hydrogène ou de piles à combustibles pour produire de l’électricité. C’est en principe techniquement possible. Il existe des pilotes expérimentaux, mais pas de filière industrielle.
Cependant le rendement électrique du P2P n’est que de l’ordre de 25 à 30%. En 2020, la quantité d’électricité fournie par l’éolien a été d’environ 9% de la consommation française, avec 9000 éoliennes installées. Il faudrait donc avec le P2P en installer 3 à 4 fois plus de puissance rien que pour assurer ces 9%. Et si l’éolien devait assurer 100% de la consommation française, il faudrait en installer de 30 à 40 fois plus, c’est-à-dire submerger tout notre espace rural et ses habitants avec des éoliennes géantes. La question de l’accès à la quantité de matériaux nécessaires aux filières des ElRi, environ 10 fois plus que le nucléaire par KWh produit pour l’éolien, 15 fois plus pour le solaire PV, n’est pas abordée par les auteurs de ces études. Tout comme celle du coût considérable de la restructuration et du renforcement du réseau électrique nécessaires à leur développement. Elles sont rarement assorties d’études de la viabilité financière, et quand c’est le cas, elles font le pari que les conditions économiques et financières seront les mêmes à échéance de 30 ans que maintenant.
Jeu hasardeux
Ces considérations terre à terre n’intéressent visiblement pas les auteurs de ces études. Elles ont certes leur utilité pour explorer le champ des possibles, mais il est trop facile d’en faire varier les paramètres et d’en ignorer d’autres pour aboutir au résultat que l’on veut obtenir.
Les publier à la va-vite avant d’avoir fait l’objet d’une vérification attentive de tous les aspects et de toutes les contraintes par des spécialistes autres que leurs concepteurs, ce qui a jusqu’à présent été toujours le cas, est un acte politique et non scientifique. Il serait étonnant qu’il en soit autrement de l’étude signalée par Contexte.
Il est imprudent de jouer ainsi aux dés la politique énergétique de la France.
Quand on parle d’une étude visant à démontrer que 100% renouvelable est possible ou impossible , on ne parle pas d’un verbiage utilisant des mesures aussi volatiles que fantaisistes du genre : il n’y a pas de Soleil la nuit et lorsque le Ciel est couvert le PPV produit moins, même chose pour le vent qui est quelquefois de tempête et des fois il y en a peu……le stockage ça ne marche pas très bien surtout pour les volumes dont on aurait besoin, et en plus c’est couteux, oubliés les renouvelables non contraints aux conditions climatiques, évidement puisque l’auteur de cette brillante étude n’en n’a jamais entendu parlé en dehors de l’hydraulique indispensable au nucléaire ……et le reste blabla de même précision appliqué sur les mêmes quantités perdues dans le brouillard.
Et pour finir une conclusion sans appel : Il est impossible d’avoir un système de production électrique % renouvelable, circulez y a rien à voir. On reconnait là l’homme de science et la rigueur légendaire de sa démarche scientifique.
RTE et la CRE mesurent très bien les impacts d’une intégration massive d’ENRi.
Dans sa délibération sur le SDDR de RTE, qui conserve forcément « une base », voila ce que dit la CRE sur la maitrise d’injection des ENRi:
« la CRE soutient le concept de « dimensionnement optimal », qui consiste à moduler ponctuellement la production de certains sites pour éviter le renforcement ou la construction de nouveaux ouvrages de réseaux, et qui pourra éviter 7 Md€ d’investissements’ (période 2020-2035)
Pour faire court, plus on mettra d’ENRi et plus il faudra les écrêter !!
Au passage, quid des aménagements de modèle économique de ces sources fatales
Ci après un document intéressant à lire qui va dans ce sens :
Quelles seront les conséquences de l’installation de 15.000 éoliennes en France d’ici 2035 La rédaction 7 janvier 2021
La Programmation pluriannuelle de l’énergie ou PPE prévoit l’installation au cours des quinze prochaines années de 15.000 nouvelles éoliennes terrestres, ce qui multipliera par trois le parc existant. Est-ce réaliste et est-ce même souhaitable? L’énergie éolienne est incontestablement un élément de la transition énergétique. Mais sa place sera sans doute plus marginale que l’imaginent les lobbys éoliens et des administrations souvent éloignées des réalités techniques et sociales.
Dans la stratégie de remplacement, au moins intermittent, des centrales nucléaires, la France suit le modèle allemand et entend accélérer le déploiement d’éoliennes terrestres. Elles sont aujourd’hui environ 8.000 et selon la PPE (Programmation pluriannuelle de l’énergie) plus de 15.000 supplémentaires devraient être installées d’ici 2035. La PPE, contrairement à ce que son intitulé indique, n’est au mieux qu’indicative et soumise aux fluctuations politiques et au principe de réalité qu’elle ignore assez souvent. Ainsi, la dernière mouture rendue publique en avril dernier ignorait presque totalement l’hydrogène dans laquelle le gouvernement a décidé 5 mois plus tard d’investir 7 milliards d’euros…
Oppositions locales grandissantes
Reste à savoir si 15.000 éoliennes supplémentaires en France en 15 ans est à la fois souhaitable et réaliste. Avant d’entrer dans les considérations techniques et économiques, il faut déjà bien mesurer les oppositions locales grandissantes et de plus en plus organisées à l’installation des éoliennes. Elles sont d’autant plus fortes qu’elles sont souvent considérées comme des décisions prises à Paris et imposées à la France périphérique avec même parfois des relents de révolte des gilets jaunes.
Aujourd’hui en France, au moins 70% des projets éoliens terrestres font l’objet de recours. Ce qui est frappant est l’ambivalence de l’opinion à l’égard des éoliennes. Selon un sondage OpinionWay rendu public en février 2020, près de 94% des Français sont «tout à fait» ou «plutôt» favorables au développement des renouvelables. Mais ils sont seulement 45% à être prêt à accepter «qu’un parc de 5 à 10 éoliennes soit installé à moins d’un kilomètre de chez eux». Et il ne s’agit pas d’un phénomène français. En Allemagne, qui compte 30.000 éoliennes, il est devenu presque impossible d’en installer de nouvelles.
Pour ce qui est de la réalité technique française, une tribune dans le Figaro de Jean-Louis Butré, membre du groupe d’experts «Energie et vérité», permet de bien mesurer l’ampleur du projet.
Les 15.000 éoliennes terrestres devraient représenter une puissance nominale voisine de 33 gigawatts, cela correspond à 36 réacteurs nucléaires de type ancien comme les deux qui ont été fermés cette année à Fessenheim. Mais la notion de puissance nominale est très importante. L’activité des éoliennes est limitée dans le temps. Elles ne sont en France en moyenne à leur puissance nominale que 23% du temps. On est à 90% sur la durée de vie d’une centrale nucléaire. Une éolienne atteint son maximum de puissance, la puissance nominale, pour des vitesses de vent élevées, voisines de 65 à 70 km/h, et s’arrête pour des vents inférieurs à 10 ou 15 km/h. Elle doit être mise hors service pour éviter une casse au-delà de la vitesse de mise en sécurité de l’ordre de 90 km/h.
Une énergie extensive qui nécessite des surfaces et des constructions importantes
L’autre problème des éoliennes est qu’il s’agit d’une production d’électricité non pas intensive mais extensive. Elle nécessite des surfaces importantes et des constructions importantes pour offrir une certaine puissance. Ainsi, pour construire les socles en béton de 15.000 éoliennes, il en faudra plus de 36 millions de tonnes. Jean-Louis Butré a calculé que cela correspond à une file de 1,8 million de camions toupies de 20 tonnes dont la longueur ferait presque la moitié du tour de la terre.
Il y a beaucoup d’autres matériaux nécessaires pour construire ces équipements, de l’acier pour les tours et des plastiques composites pour les pâles très difficilement recyclables. Il faut ainsi 8 millions de tonnes d’acier ordinaire et d’aciers spéciaux, 435.000 tonnes de plastiques spéciaux pour les pâles, 6.000 tonnes de terres rares pour fabriquer les aimants des alternateurs et 15.000 tonnes par an d’huile de vidange. Enfin, il faut y ajouter des centaines de milliers de tonnes de cuivre, pour les génératrices, les câbles électriques, les milliers de transformateurs constituant les postes sources, sans compter les milliers de kilomètres de nouvelles lignes à haute tension pour raccorder les 15.000 éoliennes au réseau et distribuer leur courant intermittent.
Le ministère de l’Ecologie est soudain peu soucieux de l’environnement
Le gouvernement, par un arrêté publié le 22 juin 2020, a fixé les règles applicables au démantèlement de ces installations. On ne peut pas dire que la protection de l’environnement semble être dans ce cas une priorité. Remplacer le nucléaire par l’éolien justifie un laisser-aller même étonnant de la part du ministère de l’Ecologie. On même peut parler de laxisme en matière de règles de gestion des déchets et surtout de remise en état des sites.
A tel point que le 26 novembre dernier, la Fédération Environnement Durable (FED) qui regroupe 1.500 associations de toutes les régions rurales, a saisi le Conseil d’État concernant cet arrêté estimant «qu’aucune structure de dépollution, de traitement, ni de recyclage, n’a été mise en place à la hauteur de la quantité de déchets industriels en cour de dissémination, dont des matériaux chimiques toxiques potentiellement dangereux pour la santé et la sécurité humaine».
Le principal problème tient aux exigences financières demandées aux promoteurs et qui ne correspondent en rien au coût réel d’un démantèlement. Cela promet de sérieux problèmes à l’issue de la durée de vie des éoliennes de 20-25 ans. Mais d’ici-là ceux qui ont pris ces décisions auront été oubliés depuis longtemps. Un côté après-moi le déluge…
Une sous-estimation manifeste du coût de démantèlement
Selon un rapport du groupe Energie & vérité, intitulé «Rapport Démantèlement des aérogénérateurs terrestres en France: Coûts, contraintes et perspectives», le coût du démantèlement et du recyclage d’une éolienne, en enlevant la totalité de la partie superficielle du béton armé sur 80 centimètres, sans les infrastructures, est de l’ordre de 210.000 euros TTC par mégawatt. Ce chiffre est à comparer au montant prévu par le nouvel arrêté de 50.000 euros pour une éolienne de moins de 2 mégawatt et un peu plus de 60.000 euros pour celles qui dépassent cette puissance.
Cette estimation ne prend en compte ni la remise en état d’origine des parties communes du parc éolien (aires de parking et grutage, chemins d’accès et poste(s) de livraison), ni l’enlèvement total du socle en béton. Selon l’étude, l’estimation de la remise en état complet du site pourrait faire doubler la facture. Pour la totalité du parc français de 33GW à l’horizon 2035 ces chiffres conduisent à une facture pouvant aller de 8 à 16 milliards d’euros.
Pour illustrer la mauvaise foi du ministère de l’Ecologie, ce dernier n’a même pas tenu compte des chiffres de France Energie éoliennes qui par la voix de M. Grandidier, co-fondateur de ce syndicat et promoteur éolien lui- même avait expliqué devant l’Assemblée nationale en mai 2019 que: «le démantèlement d’un parc éolien coûte 50.000 à 75.000 euros par MW, soit 3% à 5% du coût de construction».
L’énergie éolienne est incontestablement un élément de la transition énergétique. Mais sans doute un élément bien plus marginal que l’espéraient à la fois les lobbys éoliens et des administrations coupées des réalités techniques comme sociales.
RTE et la CRE se positionnent surtout au regard des investissements requis pour assurer la stabilité de fonctionnement du réseau dans un contexte de pilotage par la demande et se gardent bien d’aborder les questions sociales et politiques.
La FED, quant à elle, investit pleinement ces domaines, sur des bases d’expertise parfois difficiles à cerner.
En revanche, je trouve salutaire le fait d’aborder, enfin, le sujet du quantitatif des ressources.
Quand je vois que des individus à peine scolarisés se présentent en juge pour déclarer utopique les études comme celles de l’ADEME , il y a vraiment de quoi rire. Il faut aussi voir sur quoi se basent les raisonnements de ce genre d’olibrius qui pense avoir et les capacités et les informations nécessaires pour juger :
Sachant que deux petites régions du Nord-Est ne représentant que 16% du territoire métropolitain, totalisent à elles seules plus de la moitié des 8000 éoliennes du pays, soit ne comptons même que 4000. En répartir 15 000 dans les 84 autre % du territoire n’en fera encore que même pas 3000 sur des surfaces égales à la zone du Nord-Est contenant les 4000. Ce sera donc plus de 25% moins dense en éolienne. C’est d’une part souhaitable, et certainement réaliste, surtout si on arrête de torpiller les projets avec 3 recours en justice en moyenne pour chacun d’eux, sous les prétextes les plus fallacieux et les futiles 9 fois sur 10 et dont les plaignants sont déboutés ces 9 fois sur 10. Il n’en résulte que des retards de l’ordre de 4 à 5 ans de la marche du pays dans la transition énergétique engagée par le reste du monde et notamment l’Europe. Par ailleurs, je m’amuse de ce que disent les autoproclamés experts d’énergie et « vérité », mais c’est une autre histoire. Ce qui est vrai c’est que l’Allemagne a atteint un niveau de saturation qui ne permet plus d’implanter de nouvelles éoliennes compte tenu non pas des manifestations de groupuscules de quelques agitateurs, mais des conditions permettant de nouvelles installations (couloirs aériens, aérodromes, zones militaires, ombres radio, habitations….). Comme cause d’amusement on peut voir combien le rendement de l’éolien est minoré et celui du nucléaire majoré dans les vérités de ces experts. Les deux régions les mieux équipées de France ayant des rendements très moyens avec 22,7% pour l’une et 23% pour l’autre font pratiquement à elles seules la moyenne pour la France, alors que l’Occitanie bien moins équipée et bien que ce soit la région la plus venté du pays affiche un taux de charge de 25,5%. De plus ce résultat est obtenu sur un parc ancien composé essentiellement d’éoliennes de 1 ou 2 MW aux performances bien moindres que les nouvelles machines capable de produire avec des vents même inférieurs à 10 Km/h. Quant au nucléaire, les 90% ce n’est pas sur sa durée de vie mais le maximum jamais atteint. La réalité est bien moins glorieuse avec pour l’année 2019 une production net nucléaire de 379,62 TWh pour une capacité installée de 63,13 GW devant conduire au maximum à 553,02 TWh soit un facteur de charge de 68,64% très loin des 90% sur la vie entière du nucléaire vanté dans cette « Vérité », et en 2020 lorsqu’on aura les chiffres ce sera pire.
Et le reste est à l’avenant, loin des réalités observables et mesurables et vraiment de quoi rire quand on parle du recyclable où les 95% de la masse des éoliennes est recyclable donc y compris les pales (le vieilles références sont dépassées depuis 10 ans mais toujours rabâchées) tandis que le recyclable du nucléaire jusqu’à preuve du contraire c’est ZERO %.et ça continue à parler de durée de vie de 20 à 25 ans pour les éoliennes qui en tiendront 50 ! Le seul parc que j’ai vu démonté entièrement et recyclé, c’est le plus ancien de France au bout de 30 ans, connecté au réseau en 1991 à Port la Nouvelle à 25 Km de chez moi et pour cause de ……………………… échéance du bail de 30 ans de la location de terrain pour lequel le propriétaire (un carrier bien connu dans le ciment) avait d’autres projets.
Sortez de votre caverne avec des idées neuves, des idées du XXI e siècle, et pour ceux qui s’interrogent encore sur les mots comme Qu’est-ce que le foisonnement ? je suggère :
https://blogs.mediapart.fr/jeanpaulcoste/blog/210121/transition-energetique-le-foisonnement-pour-les-nuls
Pour une étude de ce type d’utopie voir :
« Analyse critique du rapport de l’ADEME 2050 «
Tous les rapports (ADEME NegaWatt CIRED) dressés par les partisans du Green Deal, tantôt comme étendard de ralliement, tantôt comme barricade, pèchent par les limites même de leur fondement:
Qui peut en effet prétendre détenir les clés géopolitiques, économiques, technique, sociales des trente prochaines années?
C’est pourtant ce que font leurs auteurs en postulant que la transition qu’ils décrivent se déroulera dans les conditions requises par eux: c’est à dire celles d’un monde Bisounours, aux ressources pour une fois disponibles sans limites et sans impact environnemental, malgré la démesure des moyens mis en œuvre.
C’est un bel exemple de démarche conceptuelle inversée, selon laquelle le monde doit se plier au modèle que l’on propose et non le contraire.
Concernant le mix électrique, il ne suffit pas d’arbitrer en faveur de tel ou tel panel de moyens: encore faut-il être capable de modéliser le comportement du réseau. Or la démultiplication des sources fatales introduit des aléas de production « en temps réel » qui mettent en danger la stabilité locale ou régionale du réseau, en particulier lorsqu’il monte en charge.
Qui est aujourd’hui capable de décrire correctement la réponse d’un mix « 100% renouvelable » au passage sur le pays du front froid d’une dépression hivernale, étendu sur 300 ou 400 km en lignes de cumulonimbus?
Personne, alors que ce cas de figure est banal dans notre pays entre novembre et mars!!!
Pour conclure, si on donne aux mots le sens qui est le leur, la notion de « scénario » doit être ramenée à celle de « fiction »:
Nous sommes donc ici dans une forme de « science fiction » qui aurait certainement plu à Jules Verne.
Voilà l’affiche que j’avais mise sur la porte d’un de mes labos à l’attention de mes étudiants:
»L’énergie:
-C’est pas simple,
-Ca coûte cher,
-Ca pollue… mais nul ne peut s’en passer… alors
-Respectons l’énergie,
-Maîtrisons l’énergie,
-Apprenons l’énergie!
En fait le seul moyen d’espérer atteindre cette transition énergétique, c’est de rajouter dans les fondamentaux des savoirs de l’Education Nationale L’énergie et sa maîtrise.
Ceci dès la maternelle (dans les gestes automatiques à acquérir) et jusqu’au supérieur.
Pour ce qui est d’EDF avec ses doubles tarifs »nocturnes », il est évident que c’est pas adapté au photovoltaîque!
Avant même de parler d’EnR il faut commencer par une parfaite démarche de MdE… alors et alors seulement les EnR pourront se substituer aux énergies fossiles et nucléaires.
Pour info, ça fait quarante ans que je suis totalement autonome en photovoltaïque isolé du réseau.
Guy Favand Prof en Sciences et Techniqes Industrielles, Expert EnR , MdE
Tableaux extraits de http://www.rte-france.com/eco2mix/la-production-delectricite-par-filiere
La puissance installée en MW en France
Au global : 134892 100%
Thermique (gaz, charbon, fioul) 18404 14%
Hydraulique 25466 19%
Nucléaire 61370 45%
Bioénergie 2160 2%
ST pilotables 107400 80%
ENR (éolien) 17391 13%
ENR (solaire) 10101 7%
ST non pilotables 27492 20%
Puissance de pointe délivrée en MW le 8 janvier 2020 (9h)
Au global : 87048 100% ou encore 65% par rapport à la P installée
Thermique (gaz, charbon, fioul) 12339 14% ou encore 67% par rapport à sa P installée
Hydraulique 16785 19% ou encore 66% par rapport à sa P installée
Nucléaire 51855 60% ou encore 84% par rapport à sa P installée
Bioénergie 891 2% ou encore 41% par rapport à sa P installée
ST pilotables 81870 94% ou encore 94% par rapport à sa P installée
ENR (éolien) 1143 1% ou encore 7% par rapport à sa P installée
ENR (solaire) 517 1% ou encore 5% par rapport à sa P installée
ST non pilotables 1660 2% ou encore 6% par rapport à la P installée
Importation 3518 4%
La production annuelle en GWh. Période du 1er décembre 2019 au 30 novembre 2020
Au global : 45061 100%
Thermique (gaz, charbon, fioul) 4422 10%
Hydraulique 4520 10%
Nucléaire 31566 70%
Bioénergie 756 2%
ST pilotables 41264 92%
ENR (éolien) 3145 7%
ENR (solaire) 652 1%
ST non pilotables 3797 8%
Les chiffres et pourcentages indiqués parlent d’eux-mêmes pour ceux qui veulent voir.
Pour les autres, c’est la profession de foi, et là, il n’y rien à faire !
Sur une journée cela ne veut rien dire car on peut choisir une journée qui magnifie ce que l’on veut magnifier ou tuer ce que l’on veut tuer et le choix du 8 janvier 2020 est même choisi dans ce but.
Ce qui est plus sérieux c’est la comparaison sur une période assez longue, et l’idéal c’est même l’année comme en dessous où l’on peut voir que pour une puissance installé éolien qui représente 13 % de la puissance installée de production totale le résultat a été de 7% soit la moitié, quant au solaire ce 1% est d’autant plus curieux que la production de la totalité de l’année 2019 le résultat est plus du double avec 2,2% ….. sans doute ce découpage d’une année partant du mois 12 de l’année précédente au mois 11 de la suivante est-il aussi une astucieuse présentation favorable à ce que celui qui en a fait le choix voulait dénigrer ?
https://www.bing.com/images/search?view=detailV2&ccid=e6hVqnnc&id=5AFECBEFD01BC1767E15582CF43120BC6B103532&thid=OIP.e6hVqnncr0keS7cnz7RREgHaDt&mediaurl=https%3a%2f%2fwww.connaissancedesenergies.org%2fsites%2fdefault%2ffiles%2falbum_images%2fproduction-electricite-france-2019_zoom.png&exph=1250&expw=2500&q=production+%c3%a9lextricit%c3%a9+france+2019&simid=608048699766540178&ck=20917BD91936D1EE3621CC8BCFA2EEA5&selectedIndex=0&FORM=IRPRST&idpp=overlayview&ajaxhist=0
Problème de présentation apparemment, je reposte :
Sur une journée cela ne veut rien dire car on peut choisir une journée qui magnifie ce que l’on veut magnifier ou tuer ce que l’on veut tuer et le choix du 8 janvier 2020 est même choisi dans ce but.
Ce qui est plus sérieux c’est la comparaison sur une période assez longue, et l’idéal c’est même l’année comme en dessous où l’on peut voir que pour une puissance installé éolien qui représente 13 % de la puissance installée de production totale le résultat a été de 7% soit la moitié, quant au solaire ce 1% est d’autant plus curieux que la production de la totalité de l’année 2019 le résultat est plus du double avec 2,2% ….. sans doute ce découpage d’une année partant du mois 12 de l’année précédente au mois 11 de la suivante est-il aussi une astucieuse présentation favorable à ce que celui qui en a fait le choix voulait dénigrer ?
https://www.bing.com/images/search?view=detailV2&ccid=e6hVqnnc&id=5AFECBEFD01BC1767E15582CF43120BC6B103532&thid=OIP.e6hVqnncr0keS7cnz7RREgHaDt&mediaurl=https%3a%2f%2fwww.connaissancedesenergies.org%2fsites%2fdefault%2ffiles%2falbum_images%2fproduction-electricite-france-2019_zoom.png&exph=1250&expw=2500&q=production+%c3%a9lextricit%c3%a9+france+2019&simid=608048699766540178&ck=20917BD91936D1EE3621CC8BCFA2EEA5&selectedIndex=0&FORM=IRPRST&idpp=overlayview&ajaxhist=0
3em tentative sans le lien sur la preuve que vous retrouverez dans le message précédent et qui est peut-être la cause du débordement ;
Sur une journée cela ne veut rien dire car on peut choisir une journée qui magnifie ce que l’on veut magnifier ou tuer ce que l’on veut tuer et le choix du 8 janvier 2020 est même choisi dans ce but.
Ce qui est plus sérieux c’est la comparaison sur une période assez longue, et l’idéal c’est même l’année comme en dessous où l’on peut voir que pour une puissance installé éolien qui représente 13 % de la puissance installée de production totale le résultat a été de 7% soit la moitié, quant au solaire ce 1% est d’autant plus curieux que la production de la totalité de l’année 2019 le résultat est plus du double avec 2,2% ….. sans doute ce découpage d’une année partant du mois 12 de l’année précédente au mois 11 de la suivante est-il aussi une astucieuse présentation favorable à ce que celui qui en a fait le choix voulait dénigrer ?
Ce séquencement annuel de production, aux pas de temps et d’espace permis par les implantations existantes et les moyens de télédétection actuels est maintenant bien documenté: c’est d’ailleurs la moindre des choses.
Pour le reste, on est dans la fiction et l’inconnu.
Le saut dans l’inconnu est le propre de l’évolution, seuls ceux qui qui refusent l’évolution se condamnent à l’immobilisme.
Retournez dans votre grotte affuter votre hache de pierre pour affronter le passé.
Ce qui importe, c’est d’équilibrer l’offre et la demande, ou les flux entrants et sortants en temps réel. La présentation de la situation instantanée dans ce cas est tout-à-fait pertinente, que vous le vouliez ou non. Sinon c’est le réseau qui s’effondre. Et les 2,2 % de production solaire ppv annuelle ne tient pas compte qu’une grosse partie est exportée car non parfaitement synchrone avec la demande.https://www.cre.fr/Electricite/Reseaux-d-electricite/services-systeme-et-mecanisme-d-ajustement
Arrêtez de tourner en rond et à contresens qui plus est, Cochelin.
Quand on se demande si les ENR seront capable d’assurer le service de fourniture d’électricité au moins aussi bien, et en ce qui me concerne j’ajoute MIEUX, que le nucléaire ce n’est pas uniquement à 14 heures 37 minutes et 12 seconde le 8 janvier 2037 mais en permanence et surtout pas avec les moyens renouvelable existant en janvier 2021.
Le jour ou vous comprendrez l’enjeu vous aurez fait un gros progrès.
Toujours cet acte de foi d’un certain prophète nommé Rochain. Libre à vous d’y croire et d’avoir votre opinion mais n’emm.. les autres avec vos fariboles ! Si vous croyez que les énergies intermittentes sont pilotables et suffisantes pour alimenter le réseau électrique, alors là … Parlez-en à RTE. Vous serez le bienvenu.
Vous savez Cochelin , RTE n’attends pas non us vos conseils
Je n’ai pas la prétention de donner des conseils à RTE mais vous, vous avez la prétention de disqualifier tous les scénario de RTE en en proposant un qui n’a jamais été opérationnel. Les Allemands ou les Danois s’y emploient à grands frais mais le charbon et le gaz sont très sollicités dès que le vent tombe ou le soleil absent pour se retrouver avec un KWh éq.carboné autour de 500 g.
Les seuls scénarios opérationnels sont ceux en activité, mais cela ne disqualifie par pour autant les autres dont ils faisaient eux même partie avant d’avoir été choisis comme étant plausibles. Un autre tout aussi plausible aurait pu l’être à sa place, ce qui se fait d’ailleurs pour un certain nombre de ces scénarios différents dans d’autres pays. Certains d’entre eux sont installés depuis longtemps, d’autre en cours d’installation et dans ce cas ce sont les projections dans le temps qui crédibilisent la validité qu’ils n’ont pas encore atteinte. Ceux qui sont installés et ne se modifient pas n’ont eux aucune chance d’améliorer leur niveau de validité qui se dégradera si il est optimisé pour le seul besoin du moment.
Ce saut dans l’inconnu que vous assumez ne semble pas être la promesse de MM. Jadot, Bayou, Canfin……
Je me fiche pas mal des promesse de jadot et Cie…. qui ne m’intéressent absolument pas.
Les sources d’informations sur lesquelles je fonde mes raisonnements ne sont ni les mouvements politiques, ni les bruits anachroniques et partisans qui circulent sur internet, mais des bases de données statistiques et d’autres référençant des études en rapport avec les sujets que je traite et qui n’expriment pas d’opinions mais rapportent des faits et des mesures.
Il serait de bon ton que les figures militantes associatives et politiques affichent publiquement cette position, si elles la partagent, car pour l’heure elles sont plutôt dans les promesses de croissance verte et de lendemains qui chantent.
La production annuelle en GWh. Période du 1er décembre 2019 au 30 novembre 2020
Cette période est la seule dispo sur le site RTE et dès que la période 2020 sera complétée, cela sera pris en compte avec mise à jour… Mais la différence ne sera pas significative !
Au global : 45061 = 100%
Thermique (gaz, charbon, fioul) 4422 = à 10% du total annuel
Hydraulique 4520 = à 10% du total annuel
Nucléaire 31566 = à 70% du total annuel
Bioénergie 756 = à 2% du total annuel
ST pilotables 41264 = à 92% du total annuel
ENR (éolien) 3145 = à 7% du total annuel
ENR (solaire) 652 = à 1% du total annuel
ST non pilotables 3797 = à 8% du total annuel
Ces chiffres et pourcentages indiqués parlent d’eux-mêmes pour ceux qui veulent voir !.
Dans le détail, on voit bien AUSSI que les Non pilotables (intermittents), malgré qu’ils possèdent 20% de la puissance installée, ne rendent que 8% en moyenne du total annuel.
En hiver et période anticyclonique très froide, c’est bien pire (moins de 2%) et il faut quand même fournir le besoin des consommateurs sans faire de black out.
Pour être réaliste et raisonnable, en tenant compte des CONTRAINTES DU RESEAU, le nombre d’éoliennes et de panneaux solaires doit rester limité et servir d’appoint aux Pilotables et ne représenter que 20% du total de la production annuelle.
Avec ce qu’on possède comme moyens actuels, cela permettrait de garder voir améliorer un peu nos bons résultats CO² français au niveau électricité sans trop dépenser.
Quand aux moyens de stockage c’est la bouteille à l’encre sauf pour le CIRED.
Actuellement, ce qu’on peut réellement en dire :
Les batteries (qui saccagent déjà la planète avec les VE) seront inefficaces quelques soient leurs nombres et dimensions.
L’H² avec 25% de rendement et sa dangerosité au niveau logistique n’est pas la panacée.
La STEP ou pompage actuellement c’est très faible.
Le méthane actuellement c’est très faible.
Nota. Pour répondre aux besoins et sécuriser son réseau, les Allemands se dirigent vers un back up musclé au gaz pour remplacer le charbon.
La ligne de conduite du pragmatisme, c’est de choisir la solution qui épargne la Terre d’un pillage qui est limité à ce qu’elle peut donner. Si on ne comprends pas ça, on ne peut qu’avoir décidé nous mêmes de la fin de notre espèce, concomitante à l’épuisement de ces ressources.
Il reste à chiffrer la réalité du pillage selon les différents scénarios, et au TWh produit, et le le coût TTC par KWh pour les consommateurs..
Le sujet traité par l’article est:
Etude RTE : le scénario 100% renouvelables est-il plausible ?
Si on accepte un système ruineux, pas propre du tout et à la fiabilité inévaluable alors la réponse est oui…………et encore à condition d’accéder aux ressources requises.
Et encore, il n’est question que de la partie électricité qui ne représente que 25 % de la consommation finale d’énergie en France. La partie électricité étant en grande partie décarbonée, passons à autre chose en gardant le mix actuel. https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89nergie_en_France
Comme d’habitude vous ne comprenez pas…. Les 75 autres % sont produits en majorité par des sources à forte production de co2 et presque entièrement AR de la chaleur qui justement pourrait être remplacé par des fours à induction, notamment dans la métallurgie, et c’est déjà le cas pour le traitement de l’aluminium.
C’est pour cela qu’il faut bien comprendre que pour cette évolution on a besoin de beaucoup plus d’électricité dans la journée pour absorber ces activités aujourd’hui polluantes. Et le train train du nucléaire n’est pas adapté car il produira évidement plus la nuit qu’aujourd’hui si il produit plus le jour. La seule solution rationnelle sera le Soleil et faire des conserves de son énergie directe en rabachant le problème du stockage est une ânerie de gens qui ne comprennent pas le sens de l’évolution du besoin d’électricité
Bien sûr qu’un scénario tout renouvelable est possible. Un scénario sans électricité du tout est également possible.
Mais à quoi bon fétichiser sur le mot renouvelable ? Un scénario 0% CO², au moins, cela veut dire quelque chose, parce qu’il y a une raison de ne pas produire de CO². Mais « tout renouvelable » n’a de sens que si c’est une religion, vu que n’était le CO² il n’y aurait pas de raison de se priver des siècles de fossiles disponibles, et que pour prétendre planifier à plusieurs siècles en prévoyant ce qu’on fera ensuite, il faut bien au minimum être écologiste ou astrophysicien. Attention donc aux pièges conceptuels qu’entraîne un mauvais vocabulaire. « zéro CO² » a un sens, « tout renouvelable » est une incantation mystique.
Faut il être ignorant our ne pas savoir que ce que l’on sort de la Terre pour le transformer en chaleur sera fini dans moins d’un siècle pour la plupart
L’incantation mystique c’est croire que la disponibilité du corps naturel le plus rare de la Terre, l’Uranium, est disponible pour encore des siècles, alors qu’il ne tiendra même pas le premier de ces siècles.
Pour résoudre les problèmes encore faut il les comprendre. La seule ressource qui soit éternelle à l’échelle de vie de notre espèce est le Soleil.
Comment l’Uranium pourrait-il être l’élément le plus rare sur Terre ? Vous divaguez ! https://www.connaissancedesenergies.org/fiche-pedagogique/uranium-naturel Et 1 g d’uranium fournit autant d’énergie qu’une tonne et demi de pétrole.
Mon pauvre Cochelin, les rédacteurs de votre référence semblent décider à favoriser le nucléaire plus que l’objectivité scientifique en présentant l’uranium plus abondant que l’or par exemple. Il est le plus rare parce que le plus lourd, plus les métaux ont un nombre atomique élevé plus ils nécessitent des conditions difficiles à obtenir pour être créés. Ce qui les crée sont des phases successives de fusions nucléaires à des températures de plus en plus élevées. *Et l’uranium, ayant ne numéro le plus élevé est nécessairement le plus rare.
Au lieu de consultez des sites d’opinions consultez les références scientifiques qui elles, n’ont pas d’opinion et ne cherchent pas à enjoliver une éventuelle utilisation des objets, concepts, ou matières qu’elles mesurent :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Abondance_des_%C3%A9l%C3%A9ments_chimiques
https://fr.wikipedia.org/wiki/Abondance_des_%C3%A9l%C3%A9ments_dans_la_cro%C3%BBte_terrestre
https://www.elementschimiques.fr/?fr/proprietes/abondances/abondance-dans-la-croute-terrestre
L’uranium élément le plus rare, c’est un gag répétitif de notre ami. Il disait dernièrement que c’est le 90e élément sur terre sur 90. Je suis d’accord pour 90 éléments (92 moins technétium moins prométhium), mais il est absolument impossible que At, Fr, Rn, Ra, Ac, Pa, qui descendent de l’uranium soient plus abondants que lui. Oui, d’accord, il y a aussi comme géniteur le thorium, trois fois plus abondant. J’ai fait remarquer qu’il y a aussi des éléments usuels plus rares que U, mais M. Rochain m’a répondu en me renvoyant aux supernovae. Elles sont très commodes pour alimenter EDF.
Faut-il encore être ignare pour faire autant le savant en confondant les corps instables transitoire, qui la plus part du temps n’existent que durant quelques millisecondes avant de transmuter en cascade jusqu’à trouver un état stable.
C’est vrai que les mécanismes de super novæ, loin d’être pratiques, ne sont pas à la portée de l’ignorance pour expliquer les pourquoi et les comment de la nature atomique des baryons qui font la matière de l’Univers.
Ou encore : https://www.lereveilleur.com/les-ressources-duranium/?cli_action=1611589936.508
Il y a de l’uranium! il devient même systématiquement un problème dans toutes les mines d’éléments à faible concentration.
Ceci dit, son avenir se borne à la filière des REP qui se terminera avec la génération EPR
M. Rochain, vous avez commencé l’autre jour par me dire que l’uranium est 90e sur 90. J’ai répondu que c’est impossible, et au lieu d’en convenir vous vous enferrez. Car vous me répliquez qu’il s’agit d’éléments de très courte période (donc inexploitables de par leur période et leur abondance infinitésimale), que j’ai la sottise de brandir. Seulement voilà, ils vous sont indispensables pour compléter vos 90 éléments, car sans eux il est impossible d’écrire « 90e sur 90 ». Alors il vous les faut pour arriver à vos 90, mais vous m’en reprochez l’évocation !!
Pourquoi donc avez-vous écrit initialement cet insoutenable « 90e sur 90 » ? Je fais une hypothèse : vous saviez que cela manquait de rigueur, mais vous pensiez qu’un idiot pronucléaire, pléonasme, ne s’apercevrait de rien. Mais n’est pas grave, au contraire, il en résulte une stimulation qui vous fera affiner vos argumentations, comme si vous parliez à des grands !
Le dernier de la classe en aronfidsznt tout simplement car en vérité c’est us que 92 en ajoutant les artificiels instables de dure de vie infimes qui en génèrent une cascade d’autres tout aussi brefs avant de trouver un de 9x premiers stables.
Tout simplement.
C’est le moins rependu des stables point barre, quand le sage montre la Lune l’imbécile regarde le doigt.
Alors là s’il y a de H à U plus que 92 éléments (dont 90 naturels sur terre) je vous serai réellement reconnaissant de me les faire connaître. Le Rochainium ?
.
Cessez de regardez le doigt !
Si vous n’avez pas autre chose à faire téléchargez n’importe quelle tableau de Mendeleïev (il y en a des palanquées sur Internet) et comptez les petites cases.
Vous me cassez les pieds avec vos sornettes sans plus d’importance que d’intérêt
Je connaissais la table de Mendeleiev par coeur à quatorze ans !
Mes sornettes ont beaucoup d’intérêt : elles dissuadent d’employer des arguments d’écologiste militant, c’est-à-dire des trucs boiteux qui ne passent pas la critique mais que de sa hauteur on estime bien assez bons pour la base.
Je vois que vous êtes un asepte du par cœur…. Totalement inutile. Nous n’avons. Donc rien à échanger.
Ne savez-vous pas que ce qui intéresse s’apprend sans aucun effort. Si on avait voulu me faire apprendre par coeur la table de Mendeleiev ou la carte du ciel, je ne saurais ni l’une ni l’autre. Seulement, à force de bouquiner à bâtons rompus, on s’aperçoit un beau jour que sans avoir produit aucun effort qui coûtât, tout s’est mis tout seul en place dans la tête. Merveilleuses capacités du cerveau juvénile !
Oui, certains savent tout sue la vie de Johnny Halliday, même l’heure à laquelle il est aller faire pipi le 7 janvier 1964, par exemple.
J’applaudis des deux mains cette excellente contribution pour faire élever le débat! Que Johnny repose en paix.
Une Tour Eiffel , 10 ou 20000 éoliennes .toutes identiques quelque soit le site , même vers la Montagne sainte-Victoire ..
Chambord toujours une nuisance visuelle ?
Pas pour moi non plus, je m’y suis habitué, comme des éoliennes qui peuplent mon horizon, malgré sa toiture baroque.
L’anomalie c’est que vous croyez que l’on ne s’habituera pas aux éoliennes. Je ne sais pas si tous les opposants à la tour Eiffel le sont resté jusqu’à leur mort ce serait intéressant de le savoir mais il est trop tard. Toujours est-il qu’il n’y a plus un seul opposant à la tour Eiffel sur la planète aujourd’hui à ma connaissance. Il suffit donc d’attendre le décès de tous les opposants aux éoliennes qui ne se seront pas converti à leur élégance de leur vivant, pour avoir une paix définitive sur le sujet. On voit que l’expérience sert à quelque chose, merci à Eiffel de cette brillante démonstration des capacités de la société humaine à évoluer.
Et pour en finir avec des débats qui n’en finissent pas : https://www.europeanscientist.com/fr/energie/la-terrible-loi-de-brandolini-et-le-mythe-du-100-renouvelable/ et qui apportent un résumé des différents arguments.
Article nucléocrate comme les autres qui brille par son désir de faire le buzz avec son Brandolini
Et réponse débile d’un actionnaire dans les ENR (Rochain) qui n’a plus d’arguments sérieux à opposer..
Tandis que vos commentaires sont d’une profondeur insondable. Les arguments sérieux je les ai donné 100 fois mais vous ne les comprenez pas Cochelin, si simple et évident soient-ils, ils sont hors de votre portée.
« Arguments sérieux », selon vous. Toujours le même refrain : si ceci, ci cela, si ma tante en avait, comme vous aimez dire. Mais le rapport https://assets.rte-france.com/prod/public/2021-01/CP_rapport_RTE_AIE_rapport%20ENR%20horizon%202050_VF.pdf
précise bien : « Elles doivent encore faire l’objet d’une démonstration à grande échelle ». Toutes les conditions énumérées dans ce rapport doivent être réalisées. Ce qui est loin d’être le cas dans tous les pays qui ont visé cet objectif et se retrouvent à consommer encore d’énormes quantités de ressources thermiques fossiles et minières par GWh moyen annuel. Le retour sur investissement est donc loin d’être évident.
@ Serge Rochain
Croyez vous convaincre quiconque ? Quand on jette un coup d’oeil à vos livres, vos messages et la trace de vos soit-disant compétences, on hésite entre le rire et la pitié. Que cela doit être agréable de ne pas douter.. Je vous souhaite de finir raccordé aux éoliennes, tiens, comme ça vous trouverez une occasion de nous raconter quelque chose d’intéressant. Bon vent !
Une réaction parmi d’autres à ce rapport conjoint de RTE et IEA : https://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/barbara-pompili-et-le-moment-copernicien-des-renouvelables_2143822.html Faisable en théorie, mais de très gros défis à relever dont le coût gigantesque. Article nucléocrate pour Rochain probablement !
Nucléocrate il le devient avec ce que votre hyper-compétence en la matière éprouve le besoin d’ajouter « des coûts GIGANTESQUES » tout en étant incapable de chiffrer les raisons du premier centimes.
Mais pour ceux qui ont une certaine compétence, il n’apparait rien de titanesque dans cette histoire, et à vrai dire pas même de difficile. Simplement une question de volonté politique et à des tarif bien moins élevés que de recourir au nucléaire avec des EPR à 20 milliards pièce…… à propos de coûts gigantesques.
Le paysage vu par un éolâtre : des milliers de machines dans nos sites !On va s’y habituer ? Qui s’habitue à l’insupportable ? les seuls pour qui la beauté est un aspect secondaire dans nos vies , tout à fait secondaire par rapport à la production de 10 % de notre électricité . Au fait M. R. vous persistez à » penser » que Chambord est de la même nature esthétique que les pylônes électriques et que placer des machines de 150 m. de haut en vue de la Montagne Sainte -Victoire est un signe de civilisation?
Bien sûr, ils sont de même nature puisqu’on s’est habitués aussi bien à Chambord qu’aux pylônes électriques.
Le seul insupportable, c’est vous !
Bonjour à tous
au delà de quelque considération scientifique que ce soit, j’avoue m’être beaucoup amusé à la lecture de ces échanges.
Particulièrement avec M. Serge Rochain et son impolitesse extraordinaire envers les autres participants.
Question d’éducation sans doute. (En avoir ou pas!!!).
Mais bonne année 2021 à tous…
Qui se penche sur le problème de la relation entre les éoliennes et le paysage préférera les avis des Architectes des bâtiments de France aux fantaisies péremptoires d’un électricien éolâtre .
Je propose de faire sauter votre maison qui gène la vue sur la paysage naturel, et d’ailleurs, toutes les constructions érigées par l’homme car toutes on artificialisé la nature.
Mais ce qui est étrange, c’est que depuis qu’il y a des éoliennes que l’on parle de protéger les paysages avec un tel acharnement. Elles ne sont que 8000 à ce jour et nous avons 300 000 beaux pylônes que les architectes de bâtiments de France semblent avoir trouvé à leur goût
ça y est, c’est déjà fini ?
je vous propose de vous échanger vos numéros de téléphone pour organiser un duel ou un concours de quéquette au choix, et éviter aux lecteurs un tel déballage de mauvaise foi et de malveillance. merci par avance.
On peut réaliser des STEP avec nos barrages existants, pourquoi n’en parle-t-on pas?
Pour faire des STEP il faut une autre réserve d’eau en aval du barrage, ils sont donc loin de pouvoir tous être convertis en STEP.
Effectivement, tous les barrages existants ne peuvent servir de STEP. La réponse est dans l’article de Reporterre.
@ Serge Rochain.
J’aimerais bien avoir votre avis concernant cette possibilité de création de STEP, avec nos barrages existants, voire en ajoutant de petits stockages supplémentaires.
En France nous ne possédons que 6 STEP, qui totalisent environ 5GW, alors qu’en Allemagne, il y en a 36 avec presque 7GW.
Notre marge de progrès mériterait qu’on en parle, rien que pour justifier la pertinence des renouvelables.
Je ne crois pas que nous pourrions aller très au-delà de ce que nous avons déjà en matière de STEP, certainement un peu plus car on n’a certainement pas été chercher au-delà du besoin que nous avions, mais je ne crois pas que l’on pourra aller à plus que doubler l’existant, ce qui serait déjà très bien.
@ Serge Rochain.
Vous avez écrit « Je ne crois pas que nous pourrions aller très au-delà de ce que nous avons déjà en matière de STEP ».
A travers les échanges, j’avais cru comprendre que vous étiez un fervent supporter de l’éolien et du photovoltaïque.
L’élément négatif sans cesse avancé de leur intermittence nécessite d’avoir un back-up.
Pour passer les périodes sans vent et sans soleil, que proposez-vous comme solutions?
@ Serge Rochain.
Vous répondez volontiers sur le parcours de Jancovici, donc vous alimentez la polémique, soit.
Pourquoi ne pas répondre à ma simple question:
Pour passer les périodes sans vent et sans soleil, que proposez-vous comme solutions?
Serait-ce que vos compétences sont limitées à la polémique, et que vous n’avez aucune connaissance technique et aussi que vous n’avez pas lu ma pièce jointe?
J’avais longuement répondu a votre question en donnant même trois sites de références scientifiques pour etayer le propos mais je vois que mon message n’a pas été reproduit sur le forum….. sans doute en raison des urL car j’avais oublié que ce forum ne tolère pas les références à d’autres sites.
En gros je vous répondais que le foisonnement est la réponse à la supposée intermittence à 95% au quotidien, 80% sur une fréquence de 2 mois, et 50% sur une fréquence annuelle.
Que les complément est totalement assuré par l’hydraulique et la bio énergie (sera quand les investissement renouvelable variable en nombre et répartition seront suffisant). Mais que d’autres sources d’énergie pilotables sont en cours de développement et seront mature, pour celles qui ne le sont pas déjà, au moment où nous en aurons besoin comme les énergies marines, marées, courant, houle….
Je citais 3 URL (RTE, Une étude d’analyse de 20 ans d’archives de météo France, et une étude scientifique démontrant la validité du 100% renouvelable.
Je trouve assez vexant de la part de quelqu’un qui semble suivre mes arguments depuis déjà quelque temps votre supposition selon laquelle mes compétences se limiteraient à la critique des élucubrations de Jancovici
Il y a méprise de ma part. Je n’avais pas remarqué que les trois sites que vous aviez noté n’étaient pas passés.
En fait je ne retrouve plus votre commentaire y faisant référence, auriez-vous pu l’enlever, quel jour était-ce?
Voyez-vous mon commentaire du 25.05 et surtout le lien d’un article de Reporterre, où j’avais mis ce texte?
En équipant nos barrages existants, on pourrait multiplier jusqu’à 22 fois notre capacité de stockage existant, qui ne fait actuellement que 0,18TWh.
Pour échanger nos liens, j’ai mis les miens sur Messenger de Facebook, ainsi que la copie d’écran où je mets le lien de l’article de Reporterre.
En équipant nos barrages existants, on pourrait multiplier jusqu’à 22 fois notre capacité de stockage existant, qui ne fait actuellement que 0,18TWh.
https://s.42l.fr/StepRep
Ce forum ne supporte pas qu’il y ait des url de site dans les message et vire les messages qui en ont
Il est facile de trouver mon adresse mail il suffit de taper mon nom dans la fenêtre de Google
Vendredi, sur votre page Facebook, j’ai posté trois messages restés sans réponse, mais vous n’y allez peut-être pas souvent.
Je n’ai pas trouvé votre adresse mail ailleurs sur Google, où la trouve-t-on?
Pourriez-vous ma la communiquer?
La mienne : solaire2000@wanadoo.fr
Concernant le stockage en masse de l’électricité renouvelable, je serais très intéressé par les trois URL auquel vous faites allusion.
Et bien non le Sieur Rochain n’a pas poursuivi ses invectives pour vous répondre Gaby J L !
Soyez sûr qu’il trouvera un jour le mouvement perpétuel : il a réponse à tout quelque soit la question posée. C’est bizarre que ce 18 janvier 2022 il ne vous ait pas répondu !
2023 !