L’ex-ministre Emmanuelle Wargon proposée à la tête de la Commission de régulation de l’énergie
L’ancienne ministre Emmanuelle Wargon a été proposée jeudi par l’Elysée pour présider la Commission de régulation de l’énergie, une instance chargée d’assurer le bon fonctionnement des marchés du gaz et de l’électricité.
Ce « projet de nomination » doit être avalisé par l’Assemblée nationale et le Sénat, rappelle l’Elysée dans son communiqué.
Emmanuelle Wargon, 51 ans, a été pendant le dernier quinquennat secrétaire d’Etat à l’Ecologie (2018-2020), puis ministre du Logement (2020-2022). Candidate aux législatives dans le Val-de-Marne en juin dernier, elle avait été battue au premier tour.
Si elle est confirmée par le Parlement, Mme Wargon succédera à Jean-François Carenco, nommé ministre délégué à l’Outre-mer.
« Très honorée » du choix du président Emmanuel Macron, elle a tweeté que « la souveraineté énergétique, la protection des consommateurs, l’accélération de la transition écologique » seront au coeur de son mandat.
La CRE est une autorité administrative indépendante, créée par la loi en 2000 dans le contexte de l’ouverture à la concurrence du marché de l’électricité. Elle veille à ce que l’accès aux réseaux publics de transport et de distribution soit accordé de manière non discriminatoire et transparente, et plus généralement à garantir le bon fonctionnement des marchés de l’énergie en France, et ce » au bénéfice du consommateur « .
La CRE est aussi compétente depuis 2013 pour se prononcer sur les tarifs réglementés du gaz et, depuis 2016, sur les tarifs de vente de l’électricité. Elle livre son avis au gouvernement, qui décide.
Elle peut aussi lancer des procédures de sanction financière.
Par exemple, dans le contexte de flambée actuelle des prix du gaz et de l’électricité, la CRE a renforcé ses contrôles des marchés de gros, pour éviter les abus.
Son président est nommé pour six ans par décret. Doté d’une certaine liberté de parole, que Jean-François Carenco utilisait régulièrement, il peut s’exprimer par exemple sur la situation énergétique du moment, sur l’avancée (ou les retards) de la transition énergétique, le besoin de faire des économies d’énergie etc.
COMMENTAIRES
Quand vos amis se font battre aux élections on leur trouve vite un poste de consolation .
La compétition, la concurrence, entre les travailleurs du monde entier justifient la précarité et des salaires de 900 euros à 1300 par mois comme défendus à l’assemblée nationale par les libéraux ces jours-ci…
Pourtant ces métiers sont non délocalisables…
Mais « la sécurité sociale professionnelle », les libéraux la pratiquent tous les jours pour satisfaire leur classe ! ( le salaire de M. Moscovici à la Cour des Comptes…)
La seule différence, c’est qu’eux votent et donc se servent et pas les ouvriers, employés……
Le capitalisme, c’est comme une comédie. Il y a la farce et le tragique.
Et ça continue ces gens là sont indéboulonnables.
Pour succéder au vieux JF Carenco (70 ans, ex préfets et issu de l’ENA) qui est à la tête de la CRE depuis 2017. sans aucune aucune compétence ds le domaine des énergies… Mais cela n’a aucune importance !
On va remettre cela avec Wargon (issue de l’ENA) parce qu’elle a été battue aux législatives !
Ce n’est pas du capitalisme mais de la copinerie politicarde comme du temps du soviétisme.
Enfin pour finir par une boutade : quelle est la différence entre le capitalisme et le communisme à la Russe ?
Et bien c’est la même chose et parfaitement réversible : « c’est l’exploitation de l »homme par l’homme »
Eh Oui, ça sonne un peu CREux cette nomination de « copinage »…
Fille de Lionel Stoléru (ministre sous Giscard, créateur du regroupement familiale…lui-même énarque), espérons qu’elle sera moins partisane que Carenco qui a beaucoup oeuvré pour plomber EDF avec l’Arenh et bien d’autres perversités comme le marché de capacité…Même s’il est vrai que le rôle de la CRE est d’appliquer les lois sur l’énergie, il y a de grandes marges de manoeuvre entre la loi et l’esprit de la loi. Nous verrons quelle sera le niveau d’indépendance d’ E Wargon vis à vis des gouvernements.
Capitalisme, communisme, libéralisme, tous ces isme différent sur la forme mais le fond est identique: consumérisme sans limites et c’est bien ces limites de notre planète qui rendront l’espèce humaine plus ou moins viable…Pour ce qui est des énarques je préfère à la tête des administrations de l’état des gens formés que des ignares, il appartient aux politiques de gérer ces capacités humaines au mieux et pas l’inverse sauf si nos politiques « démocratiquement » élus ne sont pas à la hauteur ..et ça c’est pas gagné d’avance! La limite de la démocratie?