Le fabricant d’éoliennes Vergnet revient dans le vert
Un an après avoir frôlé la faillite, le groupe Vergnet, fabricant d’éoliennes implanté à Ormes, près d’Orléans, vient de renouer avec des résultats positifs, a-t-on appris mardi auprès de l’entreprise.
En 2018, le chiffre d’affaires est équivalent à celui de 2017, à 19,2 millions d’euros, mais l’entreprise est passée d’une perte de 4,6 millions d’euros il y a deux ans à un résultat net groupe positif de 0,6 million d’euros.
« Il faut voir là l’effet des efforts engagés par le groupe pour revenir à la rentabilité », précise Vergnet dans un communiqué publié lundi soir.
Les capitaux propres, lourdement négatifs fin 2017, sont également revenus dans le vert, à 2,9 millions d’euros, et les dettes financières ont été réduites, ce qui devrait permettre à l’entreprise de retrouver la confiance des banques pour financer son développement et s’affirmer comme « un leader français de la transition énergétique ».
Vergnet est spécialiste de la production d’énergies renouvelables, avec des technologies uniques telles que des éoliennes adaptées aux zones cycloniques ou des systèmes hybrides qui sécurisent le fonctionnement des réseaux électriques en zone insulaire ou isolée.
En janvier, Vergnet, dont les ateliers sont situés à Saran (Loiret) pour les aérogénérateurs, et Servian (Hérault) pour les pâles, avait annoncé avoir décroché un contrat de 9,5 millions d’euros en Nouvelle-Calédonie, afin de remplacer les 30 éoliennes installées par le groupe, il y a 15 ans, par des machines plus puissantes en réutilisant une partie des infrastructures.
Le groupe, qui emploie 130 personnes, a été repris l’an dernier sur décision du tribunal de commerce d’Orléans dans le cadre d’un plan de continuation piloté par Patrick Werner, l’ancien patron de la Banque postale, associé notamment à Krief Group.
chb/pb/gvy/mcj