France: Les bâtiments publics incités à « baisser d’un degré » la température
Les mairies, écoles, et autres administrations et services publics français vont être incités à « baisser d’un degré » la température de leur chauffage intérieur, mesure qui sera accompagnée par une campagne de promotion sur les « eco-gestes », a annoncé mercredi la ministre de la transition écologique.
« Nous lançons un plan de sortie accéléré des hydrocarbures pour les bâtiments de l’Etat » a indiqué la ministre Barbara Pompili lors de la présentation par le Premier ministre Jean Castex du plan de résilience de l’économie lié à la flambée des prix de l’énergie et à la guerre en Ukraine.
« Cette action s’accompagnera de la mise en place d’un fonds qui financera des travaux à impact rapide sur la réduction de la consommation de gaz et de fuel, en particulier des remplacements de chaudières fossiles par des solutions renouvelables » a-t-elle précisé.
« Par souci d’exemplarité, le Premier ministre signera dans les jours à venir une circulaire appelant l’ensemble des services publics à réduire d’un degré la température de chauffage afin d’économiser l’énergie et de réduire la facture » a ajouté Mme Pompili.
Ces « mesures seront accompagnées d’une campagne de promotion sur les eco-gestes » a dit la ministre.
COMMENTAIRES
Très étrange, cette demande de baisser de un degré, au lieu de fixer une température, 17° par exemple.
Il faut un contrôle et des sanctions pour les communes qui gaspillent le chauffage.
Combien de fois, j’ai constaté des bâtiments publics surchauffés, des fenêtres ouvertes jour et nuit, avec les radiateurs qui tournent en permanence.
Pareil dans ma commune. Celle-ci affiche même un label : Ville durable et responsable LUCIE 26000. Du vent !
Cochelin: un tel gaspillage est lamentable. Triste époque. La société faisait davantage attention « avant ».
Il semble que, depuis la crise pétrolère de 1973, cette préoccupation (d’économiser l’énergie) a disparu dans l’esprit de la plupart de nos concitoyens. Je le constate tous les jours. Il faut une nouvelle crise pour leur rappeler.