Fusion nucléaire : la France et l’Iran vont collaborer sur le projet ITER
Selon le porte-parole de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique, l’Iran et la France auraient conclu un accord de coopération sur le projet international de fusion nucléaire connu sous le nom d’ITER. Si elle reste à confirmer, cette collaboration est toutefois parfaitement envisageable depuis la validation des accords de Vienne.
Un an après les accords de Vienne entre Téhéran et les grandes puissances mondiales – qui limitent le programme nucléaire iranien au seul domaine civil -, l’Iran est désormais perçu comme un partenaire potentiel désireux de s’impliquer dans la recherche et le développement de la technologie nucléaire. Selon les agences de presse Mehr et Fars, une délégation conduite par Ali Akbar Salehi, chef de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique, s’est rendue le 30 juin et le 1er juillet à Saint-Paul-lès-Durance dans les Bouches-du-Rhône, sur le site de recherche du projet ITER, afin d’évoquer une possible collaboration.
« Des responsables iraniens sont parvenus à un accord général avec la partie française pour une coopération conjointe sur le mégaprojet international de fusion nucléaire connu sous le nom d’ITER« , a déclaré le porte-parole, Behrouz Kamalvandi, à l’agence Mehr et relayé sur Europe 1. De son côté, le ministère français des Affaires étrangères, sans vraiment confirmer cette information, a rappelé que la France respectait les accords de Vienne et que ces deniers autorisaient le développement de la coopération nucléaire civil avec l’Iran.
Pour rappel, le projet de recherche ITER regroupe actuellement la Chine, l’Union européenne, l’Inde, le Japon, la Corée, la Russie et les Etats-Unis, et est destiné à mettre sur pied le premier réacteur de fusion nucléaire au monde et à démontrer la faisabilité de la fusion comme source d’énergie quasi illimitée.
A lire également : Fusion nucléaire : un « soleil artificiel » mis au point par des chercheurs allemands
Crédits photo : ITER
