Gamesa (éoliennes): bénéfice net en hausse de 39% au 1T grâce aux ventes
Le fabricant espagnol d’éoliennes Gamesa a publié mercredi un bénéfice net en hausse de 39% au premier trimestre, nourri par une forte croissance des ventes avant la fusion avec la branche éolienne de l’allemand Siemens pour créer un géant du secteur.
Le résultat net s’établit à 100 millions d’euros, nettement au-dessus des attentes des analystes interrogés par le fournisseur d’informations financières Factset, qui tablaient sur 88 millions en moyenne.
Le chiffre d’affaires bondit de 45% à 1,5 milliard d’euros, dont 1,4 milliard pour les seules ventes de turbines, car le groupe a dû accélérer des projets en Inde avant un changement de régulation, ainsi qu’aux Etats-Unis pour pouvoir tenir des délais de livraison de commandes, explique le groupe dans un communiqué.
L’équivalent de 1.490 mégawatts ont été installés par Gamesa.
Ces éléments inhabituels « se traduisent par un volume de ventes et de rentabilité record », qui ralentiront lors des prochains trimestres pour atteindre le rythme fixé dans les objectifs 2017, autour de 15% de croissance, prévoit Gamesa.
Les ventes d’éoliennes au Brésil ont « nettement progressé » sur la période, mais ont « légèrement ralenti » dans le reste de l’Amérique latine, en Asie Pacifique et en Europe, précise Gamesa.
Le chiffre d’affaires de la branche « services » (maintenance des éoliennes) progressent de 25% à 134 millions d’euros.
Présent dans 57 pays, le groupe est particulièrement implanté en Asie et en Amérique latine.
Depuis le 3 avril, Gamesa a officiellement fusionné avec la branche éolienne de l’allemand Siemens. Il s’agit plus précisément d’un rachat de la société espagnole par le groupe allemand, puisque Siemens devient l’actionnaire principal du nouvel ensemble (59%), et Gamesa possède les 41% restants.
A partir du 2e trimestre 2017, les résultats de Gamesa seront intégrés à ceux de Siemens.
La nouvelle entité, dénommée Siemens Gamesa Renewable Energy, affichera un chiffre d’affaires d’environ 11,6 milliards d’euros, dépassant donc en théorie le Danois Vestas (10,2 milliards d’euros), qui devrait néanmoins conserver la première place en terme de bénéfice net.
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