Gas Natural: légère hausse du bénéfice net en 2017, année marquée par la sécheresse en Espagne
Le groupe gazier espagnol Gas Natural a publié mercredi un bénéfice net en hausse de 1% pour 2017 à 1,36 milliard d’euros, expliquant avoir souffert de la sécheresse en Espagne qui a pesé sur sa production d’électricité dans ce pays.
Ce résultat est légèrement inférieur aux prévisions des analystes interrogés par le fournisseur d’informations financières Factset qui tablaient en moyenne sur 1,37 milliard d’euros.
Le groupe souligne que cette évolution du résultat net « remplit l’objectif prévu » dans son plan stratégique.
Gas Natural explique avoir souffert durant l’année de la forte sécheresse en Espagne, qui a fait chuter de plus de 71% sa production hydroélectrique (en raison du faible niveau de remplissage des barrages). L’excédent brut d’exploitation (Ebitda) dans ce pays s’est par conséquent effondré de près de 58% à 302 millions de euros.
Le groupe a vendu durant l’exercice l’équivalent de 2,7 milliards d’euros d’actifs, en Espagne, en Italie et en Colombie. Il estime que ces opérations devraient lui rapporter 540 millions d’euros de plus-value, qui se matérialiseront au premier trimestre 2018.
Le chiffre d’affaires atteint 23,3 milliards d’euros, en hausse d’environ 1% par rapport à 2016 où il était de 23 milliards d’euros.
Mais le groupe explique avoir revu ses comptes 2016 pour intégrer l’impact des reventes d’actifs. En tenant compte de cette modification, la hausse du chiffre d’affaires est de 6%.
Gas Natural se présente comme le troisième distributeur de gaz et d’électricité en Espagne. Il est présent dans plus de 30 pays, en particulier au Mexique, au Brésil, au Chili, en Argentine et au Pérou, et revendique 23 millions de clients.
Le groupe a décidé en octobre de transférer son siège social de Barcelone à Madrid, en raison des inquiétudes liées à la crise en Catalogne. L’objectif était de « maintenir le fonctionnement normal de l’entreprise et de protéger ses intérêts, ainsi que ceux de ses clients, employés, créanciers et actionnaires », avait-il alors expliqué.
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