Prix du gasoil: des agriculteurs bloquent une raffinerie près de Toulouse
Une quinzaine de tracteurs et des dizaines d’agriculteurs de Haute-Garonne ont bloqué jeudi l’accès à une raffinerie près de Toulouse, pour protester contre la hausse des prix des matières premières, notamment du gasoil non-routier (GNR), a constaté un photographe de l’AFP.
« Arrêtez de nous pomper » ou « Qui sème la misère récolte la colère », pouvait-on lire sur les tracteurs et camions déversant paille, fumier et pneus devant ce dépôt pétrolier, situé à Lespinasse à une dizaine de kilomètres au nord de Toulouse.
L’opération, menée par les Jeunes agriculteurs (JA) de Haute-Garonne, « est un cri d’alerte », a indiqué à l’AFP Nicolas Ates, secrétaire général du syndicat, soulignant que les agriculteurs du département « ne s’en sortent plus ».
« Le GNR est passé de 80 centimes TTC en mars 2021 à 1,15 euro aujourd’hui: ça implique peut-être, demain, la fin des exploitations haut-garonnaises, parce qu’on est un des derniers départements de France en terme de revenus agricoles », dit-il.
Consommant plusieurs milliers de litres de GNR par an, selon la taille de l’exploitation, les agriculteurs peinent à faire face aux hausses successives du baril de pétrole, qui avoisine la barre des 90 euros.
« Mais tout le reste augmente aussi: les pneumatiques, la ferraille, les engrais azotés. On ne s’en sort plus, et si ça continue, bientôt il n’y aura plus d’exploitations en Haute-Garonne », déplore ce producteur d’ail et d’échalotes.
Si les agriculteurs tiraient davantage de revenus de leurs exploitations, « ils pourraient les diversifier et les rajeunir. Et ainsi créer des outils de transformation leur permettant d’alimenter la ville de Toulouse », avance Nicolas Ates.
COMMENTAIRES
Agrivoltaïsme + batteries, fabrication d’hydrogène.
Moins d’évaporation du sol = davantage d’herbe pour les brebis en été.
Panneaux orientés pour une production maximale en hiver, même si le rendement à l’année est moins élevé (et les panneaux dureront plus longtemps).
Bioéthanol pour le chauffage en remplacement du fioul domestique, et la production d’électricité en période hivernale peu ventée, idéalement en cogénération, mais cela semble plus compliqué à mettre en œuvre.
Tracteurs électriques.
Hé, Marc,
« la production d’électricité en période hivernale peu ventée’
En décembre et janvier, production d’électricité vers 15% du nominal !!!
Peu venté, peu ensoleillé, mal barré !