Gaz de schiste : les députés interdisent la « fracturation »
L’avenir du gaz de schiste s’assombrit en France. A la suite de la levée de boucliers d’associations écologistes, les députés ont approuvé, mercredi l’interdiction de la technique de la fracturation hydraulique pour l’exploration et l’exploitation des gaz et huiles de schiste en France.
Selon les députés, cette technique d’exploitation est trop polluante et comporte des risques inacceptables pour l’environnement. Les groupes UMP et du Nouveau Centre (NC) ont voté pour ce texte présenté par Christian Jacob, le président du groupe UMP.
L’opposition, jugeant que ce texte – qui ne se prononce que sur l’interdiction d’une technique d’extraction – ne ferme pas la porte à l’exploitation et à l’exploration de ces hydrocarbures par d’autres méthodes, a voté contre cette proposition de loi que le Sénat examinera à son tour le 1er juin.
Présent quasiment partout sur la planète, le gaz de schiste est un gaz naturel piégé dans la roche sédimentaire au lieu d’être concentré sous forme de poches. La technique de la fracturation hydraulique consiste, pour libérer les gaz et les huiles, à injecter de fortes quantités d’eau mélangée à du sable et des ajduvants chimiques, ce qui a pour conséquences un fort impact sur l’environnement.