Gazoduc germano-russe: Scholz menace de possibles « conséquences » en cas d’invasion de l’Ukraine
Le nouveau chancelier allemand Olaf Scholz a menacé mercredi de possibles « conséquences » pour le gazoduc controversé Nord Stream II reliant la Russie à l’Allemagne en cas d’invasion de l’Ukraine par les troupes russes.
« Notre position est très claire, nous voulons que l’inviolabilité des frontières soit respectée par tous, chacun comprend que cela aurait des conséquences si tel ne devait pas être le cas », a-t-il déclaré dans sa première interview après sa prise de fonction, sur la chaîne de télévision Welt TV.
Il était interrogé sur le fait de savoir s’il serait prêt à utiliser ce gazoduc, qui attend encore une dernière autorisation des autorités allemandes pour sa mise en service, comme moyen de pression sur Moscou en cas d’invasion de l’Ukraine par les forces russes.
« Mais dans l’immédiat il faut faire en sorte de s’assurer que la situation reste ce qu’elle est, c’est à dire qu’elles (les frontières) restent inviolées », a ajouté le chef du gouvernement social-démocrate.
Mercredi, la France, après les Etats-Unis notamment, a également averti la Russie des « conséquences stratégiques et massives » qu’aurait une agression à l’encontre de l’Ukraine.
Les pays occidentaux et Kiev accusent Moscou d’avoir massé des dizaines de milliers de soldats et des chars aux frontières de l’Ukraine en prévision d’une invasion imminente, ce que Moscou dément.
Le président Joe Biden avait après son élection fini par se résigner au gazoduc Nord Stream 2 reliant la Russie et l’Allemagne, via la mer Baltique.
Mais le sujet revient en force comme possible levier pour Washington et ses alliés pour dissuader Moscou d’envahir l’Ukraine.
La Maison Blanche n’a pas dit clairement si le président des Etats-Unis avait brandi cette menace énergétique mardi lors de son sommet virtuel avec son homologue russe Vladimir Poutine.
Mais devant la presse, son conseiller pour la sécurité nationale, Jake Sullivan, a insisté sur cette piste « absolument prioritaire ».
COMMENTAIRES
Il serait extrêmement dangereux pour l’Europe que nous devenions dépendants du gaz russe !!!
Et comme les éoliennes et solaire sont totalement dépendant du gaz pour les jours à vent insuffisant (entre 60 et 75% du temps sur l’année), il faut absolument relancer notre parc de centrales nucléaires, EPR2 pour commencer, puis centrales surgénératrices au plus tôt.
Tant pour des problèmes d’indépendance politique, de prix, ou de pollution.
un réseau électrique doit être pilotable. Je pousse le bouton, et ça fonctionne.
Et nous pouvons classer les sources d’énergies pilotables en deux groupes :
1) pilotables par nature, centrales à gaz ou à charbon, nucléaire, un peu de bio, hydraulique, …
2) Pilotables par mariage, éoliennes lorsque le vent souffle mariées à des centrales à gaz en cas de pétole, idem pour le solaire, et ce mariage est indissociable.
Pas d’éolienne ou de solaire sans CO2.
Avec sa théorie fumeuse, le petit « ingénieur » prétend que pour chaque MW éolien il faut construire un MW de centrale au gaz pour « les jours sans vent ».
Pour illustrer ses hallucinations, celui-ci peut-il nous dire de combien a augmenté en Allemagne la puissance en éolien, solaire, charbon, lignite, pétrole, gaz et autres depuis dix ans ?
hervé Guéret, difficile de ne pas être d’accord avec votre proposition, assez juste sur le plan de l’efficacité. Attention néanmoins à ne pas nous retouver à 80% de nucléaire où il reste des zônes d’ombre à explorer, j’approuve la direction. J’approuve aussi la reconnaissance du fait des les ENRi aient besoin d’une béquille capable produire presque immédiatement et que dans ce cas, le gaz ou plutôt les combustibles gazeux dans leur ensemble ont vocation à servir de béquille aux ENRi, mais pas que. Concernat les gaz et la production d’énergie électrque décentralisée j’ai énormément de choses à dire que j’ai d’ailleurs déja dites sur ce sujet, à savoir que je suis tres attaché à l’efficacité energétique et que même pour un temps limité, j’ai du mal à comprendre que l’on puisse se permettre de réchauffer les petits oiseaux. Le problème est donc de concevoir des relativement petites centrales à gaz (gaz nat, biogaz et pas bio-méthane, syngas de pyro-gazéïfication c’était mon boulot entre 1973 et 1985 et je sors mon révolver quand j’entends dire que la filière n’est pas mature. Foutaise ! et de se bouger les méninges pour les faire tourner un minimum de 5000 h/an en production simultanée de chaud et de froid pour arriver à des coûts nets performants voire tres performants et exercer un contrôle très rigoureux sur le dossier d’étude de tous les projets de ce type car on voit bien que ce contrôle a été inexistant pour arriver à laisser un monstre comme Gardanne sortir de terre, ce qui est une insulte au bon sens et un crachat à la face des ceux qui comme moi ont toujours privilégié l’efficience énergétique. C’est beaucoup moins compliqué qu’on le pense à imaginer. Bien sûr, ces petites centrales seraient en priorité et en cas de nécessité mises au service de RTE ou Enedis, et ce quelle que soit la motivation, et il n’en manquera pas.