Le gouvernement veut encourager le développement du photovoltaïque
Le gouvernement veut encourager l’implantation de panneaux photovoltaïques sur des friches pour augmenter la part d’électricité produite par les renouvelables sans artificialiser les sols, a annoncé mercredi la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili.
La loi climat et résilience d’août 2021 prévoit déjà d’installer des panneaux photovoltaïques sur les constructions nouvelles (bureaux, entrepôts, parcs de stationnement…) à partir d’une certaine surface. « On va le faire aussi maintenant sur des friches », a indiqué Barbara Pompili sur France Info.
« On a un potentiel de 8 gigawatts sur les friches qui aujourd’hui ne servent à rien sur lesquelles on peut mettre du panneau solaire », a ajouté la ministre.
Un plan dévoilé mercredi doit permettre d’augmenter la part du photovoltaïque dans la production d’électricité en France, qui ne représentait qu’un peu plus de 2% en 2021.
« Aujourd’hui on est à 12 gigawatts. On a besoin d’ici 2028 de multiplier par trois les installations et d’ici 2050 de multiplier par au moins sept nos installations photovoltaïques », a précisé Barbara Pompili.
Ce plan prévoit la publication d’un nouvel arrêté « pour attribuer un soutien public à des projets photovoltaïques de moins de 500 kW sans appel d’offres (…) afin de valoriser des terrains dégradés présentant des enjeux limités en termes de biodiversité et de paysage ». « Une étude réalisée par l’Ademe et les services déconcentrés de l’Etat a permis d’identifier des friches susceptibles d’accueillir près de 8GW de panneaux photovoltaïques », précise le texte.
Ce plan vise aussi à développer un millier de projets photovoltaïques sur du foncier public d’ici 2025.
De plus, les procédures administratives sont allégées pour des projets de petite envergure, de moins de 300 kilowatts. « L’installation de panneaux photovoltaïques sur les bâtiments existants et les ombrières (dispositif destiné à faire de l’ombre: ndlr) de parking ne seront plus soumis à évaluation environnementale. Le seuil de cette évaluation pour les projets au sol de faible puissance sera également relevé pour tenir compte de l’évolution technologique des panneaux photovoltaïques », précise le texte.
Entre 300 et 600 kilowatts l’évaluation se fera au cas par cas, a précisé le ministère.
« En cohérence et pour accompagner l’évolution des technologies (un projet de même surface représente une puissance beaucoup plus importante qu’il y a 10, voire 5 ans), le permis de construire ne sera plus requis pour les petits projets », selon le texte. « Une simple déclaration préalable de travaux sera nécessaire ».
COMMENTAIRES
C’est la preuve que nos besoins en électricité sont massifs et je note avec plaisir que l’on ne parle pas de sites nécessitant d’abattre des hectares de résineux pour implanter un champ photo-voltaïque. Nous sommes persuadés que notre process de pyro-gazéïfication peut parfaitement accompagner un projet de PV et remplacer avantageusement les stockages par batteries qui doivent impérativement accompagner ces projets pour les faire passer de la catégorie ENR intermittente à la catégorie presque pilotable et utilisant la biomasse et les déchets fatalement disponibles à proximité presque immédiate du site d’installation s’il est bien étudié selon ce critère. A force de marteler ce concept intéressant, nous finirons par trouver un investisseur ou un opérateur ou les 2 réunis qui va finir par comprendre que le couple solaire-déchets doit être considéré. C’est sûr que si nous y arrivons, un certain nombre de Cassandre va souffrir de ne pas nous avoir facilité les choses jusqu’à nous amener au bord du précipice. Le soleil se lèvera-t-il après tant d’années de galère ? Espérons ! Et cette affirmation est valable pour tout autre procédé de production d’électricité (mais pas que d’électricité dans notre cas) dit pilotable, et nous n’oublions pas les petites sociétés qui comme nous, galèrent comme des malades.
En complément du premier message , je dois dire, que la révision des idées qui semble se dessiner dans pas mal de têtes aujourd’hui, nous l’avions déja imaginée lors de la parution de la dernière PPE en application, en émettant l’idée que biomasse et déchets allaient devenir des combustibles nobles dont à l’évidence il était tres dommage de limiter l’application à la simple production de chaleur et tres dommage de ne rien imaginer pour la production électrique allant jusqu’à préciser que dans le cas du choix d’une cogénération biomasse, seule la partie de production de chaleur pourrait bénéficier de l’aide du dispositif géré par l’ADEME qui a pris récemment le nom de BCIAT, tandis que la partie électricité n’aurait d’autre issue que l’auto-consommation ou la loi du marché. Ce n’est plus de la défiance, c’est carrément de la haine ! Jamais nous n’avons cru à ces éléments de langage que l’on retrouvait dans toutes les communications sur la dualité chaleur ou électricité ou encore les 2 simultanément à savoir : « la chaleur doit être le débouché naturel de la biomasse puisqu’il n’est nul besoin d’électricité décarbonée puisqu’elle l’est déja beaucoup plus que dans d’autres pays. » Et oui, mais le problème n’était pas là, le problème est que les besoins en électricité vont doubler à court terme en raison du réchauffement climatique, donc décarbonée ou pas, nous allons manquer tres rapidement d’électricité, ce qui nous paraissait évident bien avant la parution de la dernière PPE. Sincèrement désolés ! Une révison s’impose, mais avant nous aurons sans dote des coupures et des délestages. Par ailleurs, c’était aussi sans compter les pompes à chaleur électriques tres hautes performances.
C’est dans la journée que l’on a et que l’on aura encore plus, besoin d’électricité… C’est imposé par la décarbonation de l’activité économique
@serge Rochain, les besoins sont moindres de nuit mais besoin il y a et ça tombe bien, car dans mon esprit la béquille biomasse dont j’évoque l’opportunité ne sera pas de taille équivalente à la puissance de PV de jour et ne fonctionnera de jour qu’en complément de puissance si nécessaire. Priorité au kWhe solaire de toute évidence moins cher que le kwhe biomasse + gazéïfieur surtout s’il n’y a pas utilisation de chaleur. Tout dépendra aussi des conditions techniques et financières du kWhe réseau EDF (ponctuellement en cas de maintenance ou panne) sur ce modèle d’installation, mais il ne sera sûrement pas gratuit.
@Kamel , parfaitement d’accord avec vous, mais attention à l’artificialisation des sols. Plusieurs terrains de football de PV ne sauraient réjouir mon oeil habitué aux fantastiques paysages de France.Bon il est vrai que certains esthètes considérent les éoliennes jolies, celles du cap corse ne m’ont guère convaincu,et la forêt d’éoliennes de la pointe de Sagrès me semble être l’anti-chambre de ce que pourrait être l’enfer ! Sans ces moulins à qui Don Quichotte se serait attaqué sans hésiter, c’était un endroit d’une grande beauté sauvage.
On est bien d’accord.
Tout le monde s. Accordant sur le fait que le Soleil ne brille pas la nuit, il faudra bie’ du renouvelable de remplacement et les bioénergies peuvent contribuer efficacement comme l’hydraulique lorsque l’éolien sera insuffisant.
Les panneaux solaires, c’est toujours moins visible et moins bruyant que l’éolien. Moins polluant pour l’environnement des riverains. Le solaire est moins contesté.
Je crois que ça nous coûte aussi moins cher en subventions.
Ça coûte surtout oins cher en dibventio’ que le nucléaire
Toujours les mêmes inepties de votre part ! On est habitué. http://www.senat.fr/rap/r20-864/r20-8641.html
Je vous parle de la subvention au nucléaire et en référence vous renvoyez sur un document qui n’a rien à voir : Révision des tarifs d’achats des contrats photovoltaïques signés entre 2006 et 2011
Vous êtes toujours à coté de la cible Cochelin
A côté de la cible ? Non, car vous ne voulez toujours pas voir l’importance des atdes accordées au solaire PPV (up peu en baisse d’année en année, je le reconnais), sans compter les frais de raccordement (au MWh produit et transporté) comparées au coût du nucléaire. https://www.fondapol.org/etude/prix-de-lelectricite-entre-marche-regulation-et-subvention/
C’est vrai j’avais oublié que l’électricité nucléaire, elle ne se transporte pas.
C’est juste pour la beauté des paysages que l’on a planté 300 000 pylône de 90 m de haut pour supporter une ligne de 400KV (sans compter les autres de RTE à 225000V) qui zèbre la France sur 105000 Km….. jour faire la jonction avec les 2325 poste de distribution d’ENEDIS…. et qui n’a évidement rien couté.
Alors qu’en multipliant les centre de production de faible puissance on peut se contenter de MT 100% enterrées constituant pratiquement le réseau ENEDIS de 1,4 millions de Km…. qui deviendra le réseau unique de production/transport/distribution de France, et fini les Pylônes et la THT réduite à l’interfaçage aux frontières.
Toujours dans le rêve, Rochain. Complètement invraisemblable. Voyez RTE. Aucun pays ne l’a réalisé.
Aucun pays n’a pu produire plus de 76% de son énergie électrique avec le nucléaire et celui qui l’a fait à dépassé sa capacité de suivi de charge avec l’hydraulique dont il disposait et il s’est rabattu sur le fossile. Même aujourd’hui avec 67% de nucléaire il ne s’en sort pas sans le gaz ce que vous pouvez voir chaque jour de la semaine sur éco2mix avec l’équivalent de 7 tranches nucléaire de ce couteux et polluant gaz, alors que si le nucléaire était pilotable on utiliserait la moitié des réacteurs actuellement en jachère à la place.
Le nucléaire, après 60 ans de tentative n’est toujours pas apte à fournir l’électricité du pays et il ne le sera jamais mais maintenant on sait pourquoi, les autres le savent aussi, certain depuis toujours et d’autres l’ont découvert en s’y essayant comme l’Allemagne;, mais ils ont vite compris et arrière toutes avant d’y être jusqu’au cou comme nous.
quand je vois l’ADEME ds le coup je dis : « attention danger » surtout avec son directeur militant écolo de chez écolo, leur étude est forcément tendancieuse !
Quand on me dit ADEME, il y a une petite lampe rouge qui s’allume dans ma tête. Non ce n’est pas pour signaler un lieu de perdition, hélas, mais pour signaler qu’on est dans un monde bizarre où les opinions personnelles l’emportent largement sur la plus élémentaire raison, ça c’est lorsque je suis bien disposé et leurs recommandations d’éteindre la lumière en quittant une pièce me mettent en joie, surtout depuis la disponibilité des ampoules à leds. Mais lorsque je suis pour une raison ou une autre de mauvaise humeur, je suis beaucoup plus dur que ça en voyant des gens intelligents faire de la politique de plus ou moins bas étage, être payés pour ça, et de faire des études à l’envers en posant le résultat en s’efforçant après coup de trouver un énoncé crédible qui justifie le résultat. C’est ainsi qu’en toute petites lettres, on trouve dans un rapport qui a défrayé la chronique un coût de la tonne de CO2 de 400 Euros alors qu’il en a fallu beaucoup moins pour susciter une émeute populaire et frôler une insurrection. Réussi, pas réussi, prouvé, pas prouvé, même salaire à la fin du mois, des conditions de travail proches de la perfection dans un calme incitant à la méditation, et…au repos, bref pas tout à ait reproductible par tous ceux qui écrivent dans ce blog qui sont des hommes et des femmes de conviction.
ne pas oublier aussi les mesures de prévention des accidents graves et fréquents lors de la pose ou de l’entretien des panneaux solaires, ces installateurs cumulant les risques professionnels des électriciens et des couvreurs ! : https://www.officiel-prevention.com/dossier/protections-collectives-organisation-ergonomie/risque-electrique/les-risques-professionnels-de-la-pose-et-de-la-maintenance-des-panneaux-solaires-561
C’est sur que tomber du haut d’une friche, en l’occurrence, on peut se faire très mal car il y a de tout dans une friche, comme du verre cassé, des lames de rasoirs…. Pompili devrait bien mesurer ce qu’elle dit avant de faire prendre des risques aux ouvriers électricien qui vont installer des PPV sur ces friches.