Le gouvernement publie son plan de gestion des déchets radioactifs
Le gouvernement a publié samedi son cinquième plan national de gestion des matières et déchets radioactifs (PNGMDR) pour les années 2022-2026, un document qui doit servir à piloter sa stratégie en la matière.
Ce plan de gestion « est adopté », indique un décret paru au Journal officiel. Un arrêté le complète avec un certain nombre de prescriptions.
Le PNGMDR était auparavant mis à jour théoriquement tous les trois ans mais sa portée a désormais été étendue à cinq ans pour le mettre en cohérence avec la feuille de route énergétique (PPE).
Cette édition est le fruit d’un long processus puisqu’elle avait fait l’objet d’un débat public en 2019 puis d’une concertation en 2020 et 2021.
Elle « continuera d’accorder une importance particulière à la poursuite de la mise en place de filières de gestion pour les déchets n’en disposant pas encore (déchets de moyenne activité à vie longue et haute activité), et à l’optimisation des filières existantes, en particulier celle des déchets de très faible activité », a commenté le ministère de la Transition énergétique.
« Elle permet de renforcer la participation de la société civile », selon la même source.
Quelques articles de l’arrêté sont consacrés au projet controversé « Cigéo » d’enfouissement des déchets les plus radioactifs à Bure (Meuse).
Il est ainsi demandé à l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) de proposer d’ici fin 2024 « les objectifs et les critères de réussite de la phase industrielle pilote » et de définir, en particulier, « la nature des déchets qu’il est prévu de stocker pendant cette phase et les essais envisagés ».
Le texte se penche en outre sur le problème de la « saturation » des entreposages temporaires existant. L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) s’est déjà inquiétée de la « saturation prévisible à horizon 2030 » des piscines d’entreposage du site Orano de La Hague (Manche), où refroidissent des combustibles irradiés.
Il est demandé à EDF de fournir avant la fin de l’année « un rapport d’analyse afin de préciser les horizons de saturation des capacités d’entreposage existantes ».
Face à ce risque de saturation, EDF porte un projet de nouvelle piscine à La Hague. Il lui est aussi demandé de fournir un « calendrier révisé » de ce projet d’ici la fin de l’année.
Enfin, le gouvernement demande aux producteurs de combustibles usés « la liste des combustibles usés susceptibles d’être éligibles à un entreposage à sec », une technique alternative couramment pratiquée à l’étranger.
COMMENTAIRES
Il y est question de la machine à béton de CIGEO
Pour Info, la « machine à béton » de CIGEO est plus petite que la somme des machines à Béton de EOLE (le RER à Paris et pour l’éolien Français…)…
Toujours à vouloir faire gratiner sa morve sur tout ce qui touche au Nucléaire le « Père Vert » Pépère Serge !!! (affligeant en teneur de hors-sujet et sans mise en avant des vrais ordres de Grandeur)
Rappel : CIGEO – 6 millions de 3 de Béton pour 100 ans d’exploitation de Nucléaire Civil (énergie en grande majorité, mais aussi médical) soit 60.000 m3 par an !!!Sachant qu’il faudra 60 ans pour mettre ces 6 millions de m3 avec des points de hautes activités et de plus faibles… Donc 100.000 m3 de béton par an…
Et nos « amies » les éoliennes, combien de Béton annuel (hors massif de fonction des centrales à Gaz ou à charbon…) !??? (avec l’éolien offshore flottant ça risque de pulser dans certains cas !!!)
je cite ds le texte
le gouvernement demande aux producteurs de combustibles usés « la liste des combustibles usés susceptibles d’être éligibles à un entreposage à sec », une technique alternative couramment pratiquée à l’étranger.
le gouvernement, s’il avait encore la capacité de réfléchir doit demander « la reprise de la technologie des neutrons rapides et de la fermeture du cycle, qui permettent à la fois d’ utiliser l’U appauvri, et de maitriser le bilan en Pu »
La « fermeture du cycle des matières nucléaires » vise à éviter l’accumulation des déchets nucléaires, dont le déchet majeur est le plutonium, et à tirer le maximum d’énergie des matières premières issues du minerai d’uranium. Il se trouve que les réacteurs à neutrons rapides (RNR) sont capables de brûler tous les isotopes du plutonium et donc de transformer ce déchet en ressource. Ils peuvent également brûler l’uranium naturel et l’uranium appauvri. Les RNR peuvent donc transformer les déchets, en particulier le plutonium, en ressource, et consommer toutes les matières fissiles issues de la mine. Ce faisant, de facto, les RNR permettent une gestion rationnelle de la ressource « site de stockage profond »
Les termes entre guillemets ont été repris de l’audition d’Yves Bréchet lors de la commission d’enquête parlementaire réalisée le 29 nv 2022…
Comme disait Y Bréchet : » il faut que les parlementaires lisent et bossent au lieu de se catonner ds les effets de manche de la com… »
« La politique énergétique française est menée par une classe politique incompétente dont l’inculture scientifique et technique est abyssale ».
60 années de tenatives dans divers pays, tous des bides à l’heur présente. Il faut être totalement hors sol pour présenter ces solutions comme acquises .
Rien que pour la France :
1957 Rapsodie
1961 Rachel
1965 Harmonie
1966 Masurca
1968 Phénix
1968 Prospero
1970 Caliban
1986 Superphénix
2010 Astrid Projet de 2010 avec demande de budget de 5 G€ arrêtée avant le début de la nouvelle catastrophe
Rapsodie (20 MW thermique) est le premier réacteur nucléaire expérimental français de la filière à neutrons rapides et à caloporteur sodium, conçu à la fin 1957 par le département des études de pile du CEA à Cadarache produit sa première réaction nucléaire en 1967. Il a fonctionné de 1967 à 1978 sans toutefois produire les résultats espérés et son arrêt définitif fut acté en avril 1983. Onze ans plus tard, dans la tentative de démantèlement, en 1994, un accident tua une personne et en blessa quatre. Le démantèlement fut aussitôt arrêté, et depuis la zone est interdite d’accès.
Les ENRi, 60 ans de tentatives dans divers pays (après l’arrivée des Hydrocarbures), toutes des 1/2 réussites ou des 1/2 échecs (suivant le point de vue) à l’heure présente. Et pour limiter réellement la consommation globale de Fossiles, c’est toujours à l’heure actuelle UN échec en cours (Cf Allemagne en ce moment) !!! (avec la voiture électrique qui arrive vite, cela va cracher fort et lourd en particules en Europe …)
@ »Père Vert » Pépère Rochain qui veut encore montrer son saucisson d’âne,
Toujours la « stratégie » machiavélique de la peur sur le Nucléaire, pour Rapsodie le démantèlement est en cours – https://fr.wikipedia.org/wiki/Rapsodie
Des sources sur le coté « exceptionnel de la zone interdite d’accès seraient bienvenues ! Toutes les installations industrielles sont « interdites d’accès » comme pour le Nucléaire! même une fois les activités arrêtées, les anciennes mines de charbon ou d’autres minerais le sont aussi et mettent parfois pour des industries classiques des décennies pour un retour à la Normale !
@Pépère Rochain, MetalEurope vous connaissez !??? (et tant d’autres…)
Nota :
La technique du panneau PV combien de générations depuis 60 ans !???
L’arrêt de Superphoenix et la discontinuité imposée à cette filière permettent de dire que ce n’est pas 60 ans de recherche pleine et entière mais 30 ou 40 ans …
Mais la vessie à parler (avec sa langue de commerce intéressée), on peut plaindre ce qui regarderont ce genre de lumière comme Vérité scientifique. L’esbroufferie scientifique a encore de longs jours chargée devant elle avec le Programme « pisseux » du Pépère !!!
Exact, Michel
@ APO
Y Bréchet c’est autre chose que les copiés collés de fake news de comptoirs « écolos » !
Y Bréchet recommande de lire le livre de Joël Guidez, qui a été Directeur de super Phenix, son retour d’expérience détaillé sur ce Réacteur à neutrons rapides est très instructif et cela tient le pavé, n’en déplaise !
Nota) Les Chinois et les US avec Elon Musk se lancent ds les RNR (réacteurs à neutrons rapides).et ce n’est pour rien qu’ils engagent l’avenir de leur s pays ds cette filière !
Ce n’est pas la première fous que les US s’engagent dans cette quête avant de l’abandonner après 10 ans de recherches infructueuses.
Quant à Bréchet, au risque de me répéter, il ne crache pas dans la soupe qui l’a nourri sa vie entière et à qui il doit tous les honneurs dont il est couvert comme à peu près la moitié vidés membres de l’académie des sciences et de l’académie des technologies. Et quoi de surprenant à ce qu’il conseille la lecture d’un ouvrage écrit par un de ses co-convive de râtelier ?
@Michel Dubus,
J’essaierais de lire ce livre un jour. Un voisin, retraité du CEA, doit l’avoir.
Dénigrer sans preuve c’est bas ! Tu ne lui arrives même pas à la cheville.!
Il vous manque la preuve qu’il a fait sa carrière dans le nucléaire ?,
Pas à moi, d’ailleurs il s’en vante… Vous ne le comprenez pas ?,
En revanche vous vous êtes le premier à affirmer sans preuve et en permanence même.
@ »Père vert » Serge,
C’est pour cela qu’il est professeur dans une université d’Australie – Monash à Melbourne (pays très Nucléaire s’il en est !!! LOL !) – https://research.monash.edu/en/persons/yves-brechet
Et les colliers de perle s’accumulent ! Parfois elle sont tellement grosses qu’il serait possible d’en faire autre chose…
Le Pépère a encore du lâcher en même temps une jolie morve de son Nez ou de la bouche de son gland directement sur son beau manteau ! (tellement sur de sa connaissance en sciences-(con)victions )
Oui, fatigant, le Rochain, à dire tout et son contraire si ça peut nuire au nucléaire, national.