Hausse des prix de l’électricité : le conflit entre EDF, le gouvernement et les industriels français s’intensifie

Les relations entre EDF, le gouvernement et les industriels français sont de plus en plus tendues. Une décision prise en 2023 par le fournisseur d’électricité a entraîné une augmentation des tarifs, suscitant des craintes quant à une recherche de profit qui pourrait nuire à la compétitivité des entreprises françaises.

Le cœur du désaccord réside dans la stratégie d’EDF, qui refuse de réduire ses tarifs et préfère vendre son électricité à travers l’Europe, au détriment des industriels locaux. Ces derniers redoutent que cette approche ne fragilise leur position sur le marché international.

La mise en place des enchères européennes

Le 6 mars, EDF a annoncé la mise en place d’un système d’enchères pour des contrats à long terme, permettant à d’autres fournisseurs d’électricité et à de grandes entreprises européennes d’accéder à l’énergie nucléaire française. Cette décision a immédiatement provoqué la colère des industriels français, qui dénoncent des factures trop élevées et une stratégie jugée défavorable à l’économie nationale.

L’Union des industries utilisatrices d’énergie (Uniden) a vivement critiqué cette initiative, accusant EDF de privilégier la maximisation de ses profits à court terme au détriment de la compétitivité des entreprises locales. L’association estime qu’EDF préfère vendre son électricité aux plus offrants plutôt qu’aux acteurs nationaux qui en ont besoin, une stratégie qualifiée d’incompréhensible alors que l’entreprise a annoncé un résultat net record de 11,4 milliards d’euros pour 2024.

Le gouvernement monte au créneau

Bruno Le Maire, proche du gouvernement, a qualifié ces enchères de « scandaleuses », estimant qu’elles détournent la mission d’EDF en tant qu’entreprise publique. Il a souligné que ce système risque de favoriser les entreprises moins gourmandes en énergie, capables de se permettre de tels contrats, au détriment des industriels français. Roland Lescure, ancien ministre délégué à l’Énergie, a également rappelé la « responsabilité nationale » d’EDF dans le soutien à la compétitivité et à la souveraineté industrielle de la France.

Un plan qui dérape

Pourtant, c’est bien le gouvernement qui avait approuvé, en novembre 2023, une réforme des tarifs de l’électricité à partir de 2026, date à laquelle prendra fin l’Accès régulé à l’électricité nucléaire historique (Arenh). Ce dispositif, en place depuis 2010, fixait le prix de l’énergie nucléaire à 42 euros le mégawattheure (MWh) et obligeait EDF à fournir ses concurrents. Jugé déloyal par les règles européennes de concurrence, il a été remplacé par un nouveau plan fixant le prix à 70 euros le MWh, afin de permettre à EDF de financer ses investissements dans le nucléaire.

Face à cette hausse tarifaire, les industriels français réclament des contrats avantageux sur le long terme pour préserver leur compétitivité face à leurs concurrents européens. Le gouvernement soutient cette demande et a fixé à EDF l’objectif de signer des contrats fournissant un total de 40 TWh d’énergie aux entreprises locales.

Cependant, cet objectif semble encore loin d’être atteint. Le 6 mars, le ministre de l’Énergie Marc Ferracci a révélé qu’EDF n’avait signé qu’un seul contrat avec une grande entreprise consommatrice, soit moins de 1 % de la quantité d’énergie visée. Cette situation inquiète le gouvernement, qui craint une menace pour la souveraineté énergétique de la France.

En résumé, le bras de fer entre EDF, le gouvernement et les industriels français met en lumière les tensions entre les impératifs économiques d’une entreprise publique et les besoins de compétitivité de l’industrie nationale, dans un contexte de hausse des prix de l’énergie et de concurrence européenne accrue.

commentaires

COMMENTAIRES

  • La vérité est bien officielle pour tous ceux qui nient depuis des mois : il faut le payer le gouffre financier du nucléaire qui nous fait dépendre du monde entier rien que pour faire fonctionner nos vielles chaudières polluantes nucléaires .. .

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    • Absurde, ce sont les renouvelables aléatoires qui font flamber les prix de marché, d’abord parce qu’ils ne produisent pas au bon moment, ensuite parce qu’ils génèrent des coûts de réseaux et infrastructures supplémentaires, et sont renchéris par le flot des subventions qu’on leur déverse ! Soyez un peu honnête au lieu de verser dans l’idéologie anti-nucléaire, vous voyez-bien qu’en Allemagne l’EnergieWende est un échec cuisant, et que le nouveau Chancelier s’interroge sur le nucléaire…

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      • 🤣vous parlez des Allemands qui agissent et s’en sortent avec les ENR . ils ont encore fermé 15 centrales thermique grâce aux aux ENR qui dépassent les 59% dans leur mix et ils accélèrent le développement des ENR sur le terrain..

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        • M. Desplanches, allons au bout du raisonnement : d’abord les énergies intermittentes éoliennes et solaires ne dépassent pas actuellement 33 % du mix allemand et les autres renouvelables comme l’hydraulique sont pilotables.
          Et sachez si vous l’ignorez encore que le maximum d’intermittence sur un mix ne peut dépasser 40 % en moyenne annuelle sans déstabiliser le réseau et provoquer des coupures ou des blackouts. Donc que les allemands ne sont pas loin de ce plafond de verre, qui leur coûte des centaines de milliards d’€ en les amenant dans le mur.
          Comme ils ne sont pas idiots, ils le savent et tentent de régler l’intermittence en remplaçant leurs quelques 35 % de centrales au charbon et au gaz indispensables à l’équilibre de leur réseau, par des centrales thermiques à l’hydrogène. Mais il faut fabriquer cet hydrogène sans émissions de CO2, et l’allemagne n’a pas le foncier astronomique que nécessitent les champs d’éoliennes et solaires requis. Ils envisagent donc de sous-traiter la production de cet hydrogène aux pays du Maghreb et d’Amérique du Sud, avec l’inconvient rédhibitoire (en plus du prix de revient !) de devoir importer une quantité colossale d’un gaz hyper dangereux à travers le monde, et de (re)devenir dépendants de pays pas forcément recommandables.
          Voilà la triste vérité de l’EnergieWende.

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          • Studer 🤣vous parlez des Allemands qui agissent et s’en sortent avec les ENR . ils ont encore fermé 15 centrales thermique grâce aux ENR qui dépassent les 59% dans leur mix et ils accélèrent le développement des ENR sur le terrain..

      • merci Mr DESPLANCHES de remettre les pendules à l’heure et l’église au milieu du village en rappelant ce qui se passe en Allemagne !

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      • Bravo à Michel Déplanches d’avoir tenté de rappeler, une fois de plus, à notre « Régis national » que 1 + 1 font toujours deux, en dépit de ce qu’il tente de « vomir », à longueur de messages, tous aussi « fumeux » les uns que les autres… (et un peu… répétitifs ?…Non ?).
        Tenter d’expliquer à Régis que la terre n’est pas plate, mais ronde, relève d’un exploit impossible ! C’est un peu comme si on tentait d’expliquer à Putin que c’est la Russie qui a agressé l’Ukraine, et pas l’inverse, comme il a réussi à en persuader l’autre « génie » qui co-dirige, désormais, le monde…(Donald) ou de tenter de dialoguer avec un mur (ce qui se fait encore depuis de nombreux siècles, quelque part !…

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      • @Michel Desplanches,

        Les ENRi, ou plutôt leur absence de production à certaines heures font flamber les prix de marché !
        Mais aux heures où elles produisent (tout en étant protégées par des prix garantis), les prix de marché sont très bas voir négatifs assez souvent, ce qui in fine coute aux productions non sujettes à des prix garantis !

        Les prix de Marché de l’électricité, c’est devenu de vrais montagnes Russes, avec des pics très hauts et des creux très bas… Vu l’évolution des prix ces dernières années, en faire une moyenne qui peut être prolongée dans le futur relève de l’approximation …

        ENRi + Marché « Libre et Faussé » = Prix aberrants de Marché suivant les heures et les jours !
        Comment risquer du Capital sans vue assez claire sur le Futur ou avec des variables importantes sans base de calcul de couts ??? (Le monopole EDF avait du bon… même pour les grosses entreprises capitalistes…)

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        • et APO qui continu avec ses vieux fakes sans vouloir comprendre les bases du sujet .. alors que les ENR sont moins chères que notre merde polluante nucléaire et rapportent de l’argent à l’état pour combler le gouffre financier du nucléaire en produisant enfin proprement sans dangers et sans déchets .. la réalité du terrain : Le nucléaire est déjà condamné économiquement : il ne représente que 4% de l’énergie dans le monde et il baisse inexorablement … .les ENR ont toujours produit beaucoup plus que le nucléaire partout dans le monde .. en 2024 : le charbon 10% en Europe alors que le solaire 11% en hausse constante , l’eolien 17% et ce ne sont qu’une partie des ENR .. 47% d’ENR dans le mix Européen en progression constante … Un boom des énergies propres qui a permis du même coup à l’UE d’économiser pas moins de 59 milliards d’euros, en évitant bon nombre d’importations de combustibles fossiles depuis 2019…

          Répondre
        • APO: je ne sais pas si la volatilité des prix SPOT change quelque chose pour le nucléaire.
          Si les prix sont à 0 euros pendant la moitié de la journée et à 200 euros le reste du temps, c’est comme s’ils étaient à 100 euros durant toute la journée.
          Par contre, les prix à 0 favorisent le développement du stockage journalier.

          Comme je le disais dans un autre message, il semble que ça se débloque enfin au niveau des STEP… mais en Espagne !
          STEP prévue de « Conso 2 »: 1,8 GW x 32 heures
          https://fr.businessam.be/lespagne-construit-la-plus-grande-centrale-de-pompage-turbinage-deurope/#:~:text=L'Espagne%20r%C3%A9alise%20un%20investissement,%2C5%20milliard%20d'euros.

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          • @Marc,

            Vu le décrochage de production du Nucléaire en milieu de journée et ce de manière de plus en plus fréquente, ce n’est pas sans cout pour cette filière (mise en arrêt de production et redémarrage…) qui du coup ne produit pas mais a des couts fixes…

            Le Stockage est certes relancé et les batteries qui progressent énormément vont aider aussi. Mais faire une STEP c’est 10 à 15 ans… Et on ne lance rien en France !!! Le stockage de long terme (du weekend vers la semaine) va devenir une Urgence et sur ce segment, il n’y a quasi que les STEP et le stockage thermique !!! Qui en parle !?

          • APO: les réacteurs ne sont pas arrêtés et redémarrés: leur puissance est réduite en milieu de journée, notamment de mars à mai, lorsque la production des variables est la plus forte.
            Ce yoyo quotidien est susceptible de raccourcir la durée d’exploitation des réacteurs, entraînant potentiellement une usure prématurée de la cuve..
            Par ailleurs, cela engendrerait logiquement davantage de coût de maintenance au niveau du circuit secondaire.
            Mais, c’est l’omerta, personne n’en parle.
            J’ai l’impression que le PDG d’EDF est un politicien. A chaque interview, on nous dit que des études sont en cours, idem pour le développement des STEP alors que tout a été pensé depuis longtemps.
            Y Bréchet parle de « limites de variations des réacteurs à ne pas dépasser », mais sans rentrer dans le détail.
            D’un autre côté, de l’uranium est économisé.

    • Si le nucléaire était un gouffre financier, vous ne payeriez pas vos kWh au tarif le plus bas d’europe de l’ouest, où les prix sont comparables et les choix énergétiques beaucoup plus hasardeux !
      On notera que les patrons d’entreprises qui adhèrent à l’UNIDEN n’ont pas tous choisi EDF comme fournisseur, surtout quand des pseudos concurrents (qui achetaient leurs électricité à EDF au prix de l’ARENH) proposaient des prix qu’ils jugeaient plus intéressants !

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      • Studer il faut au moins connaitre les bases du sujet . on est pas du tout les moins chers .. En France on commence à peine à payer le vrai cout du nucléaire sur nos factures .. comment ils font les industriels qui ne sont pas chez EDF …. et tous ceux qui vont s’en sortir .. qu’est ce que les gogos vont trouver comme excuse maintenant que l’Arenh n’existe plus ? .. et que vos factures commencent à flamber .. qui va payer toujours plus cher pour que l’on s’enfonce toujours plus dans la pollution et la production de déchets ultimes alors que l’on dépends du monde entier rien que pour faire fonctionner nos vielles chaudières polluantes nucléaires et que l’électricité ce n’est que 20% du problème de l’énergie ? .. .

        Répondre
  • Et où est-il question du gouffre financier du nucléaire ? Il s’agit d’investissements et de trouver les financements.

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  • et les gogos qui continuent encore et toujours avec leurs vieux fakes périmés alors que les ENR sont moins chères que notre merde polluante nucléaire et rapportent de l’argent à l’état pour combler le gouffre financier du nucléaire en produisant enfin proprement sans dangers et sans déchets .. la réalité du terrain : Le nucléaire est déjà condamné économiquement : il ne représente que 4% de l’énergie dans le monde et il baisse inexorablement … .les ENR ont toujours produit beaucoup plus que le nucléaire partout dans le monde .. en 2024 : le charbon 10% en Europe alors que le solaire 11% en hausse constante , l’eolien 17% et ce ne sont qu’une partie des ENR .. 47% d’ENR dans le mix Européen en progression constante … Un boom des énergies propres qui a permis du même coup à l’UE d’économiser pas moins de 59 milliards d’euros, en évitant bon nombre d’importations de combustibles fossiles depuis 2019…

    Répondre
  • On a saigné EDF pendant des années et on lui a fait payé toute sorte de chose !!! Qui est allé à sa défense !???

    En tant qu’entreprise, EDF restructure ses prix pour pouvoir faire une politique énergétique de long terme !

    N.B. : Où sont passés les milliards de l’ARENH distribués sur le dos d’EDF !? Où est la concurrence !?

    La libéralisation du secteur électrique avec des actions contraignantes vraiment dignes d’un marché « Libre et Faussé » est vraiment un grand succès économique !!! (pas trop chez nous en fait… ou pas pour le Français moyen !)
    Il y a de nouveaux Oligarques dans le pays et de moins en moins d’industries employant du monde…

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    • Apo vous savez vraiment ce qu’était l’ARENH ? qui fixait les tarif ? qui a toujours dit que le nucléaire n’était pas cher pour que les gogos le gobent ? qui va payer toujours plus cher pour que l’on s’enfonce toujours plus dans la pollution et la production de déchets ultimes alors que l’on dépends du monde entier rien que pour faire fonctionner nos vielles chaudières polluantes nucléaires et que l’électricité ce n’est que 20% du problème de l’énergie ? .. . quand allez vous enfin vous posez les bonnes questions ? ..

      Répondre
    • 🤣 et Cochelin fidèle à lui même qui en bon gogo essaie toujours vainement de rejeter ses propres inepties sur les autres en refusant obstinement de vérifier les faits réels / retours de terrain .. de nier stupidement en public ce que tout le monde peut très facilement vérifier ça ne vous rends que plus pathétique et ça ne changera jamais la réalité du terrain vu son ignorance qu’il a des sujets qu’il essaie d’aborder .. 🤣 🤣

      Répondre
  • « les industriels français réclament des contrats avantageux sur le long terme… »
    L’économie de marché, c’est simple. C’est le principe de l’offre et la demande.
    « EDF a annoncé la mise en place d’un système d’enchères pour des contrats à long terme ».
    Soit le passage d’un monopole public énergétique administré à la libéralisation du secteur énergétique au nom de « la concurrence libre et non faussée » (Maastricht et TCE de 2005)…
    Cet article, c’est juste l’histoire de l’arroseur arrosé…

    Répondre
  • L’Allemagne a fait son choix: « ne plus prendre le risque nucléaire », et la droite au pouvoir ne compte pas revenir sur cette décision. Elle vient de le dire, sitôt élue, jugeant « qu’une relance du nucléaire ne serait pas réaliste » malgré ce qu’elle avait laissé entendre durant la campagne !
    Elle fait du ENRv + back-up fossile + beaucoup d’échanges avec ses voisins.
    En 2024, le solaire compte pour 14% de la production, l’éolien offshore 6% et l’éolien terrestre 27%.
    https://energy-charts.info/charts/energy_pie/chart.htm?l=fr&c=DE&interval=year&year=2024
    Le total des énergies variables PV + éolien est donc de 47% de la production électrique, et 44% par rapport à la consommation.
    Studer doit revoir ses chiffres !

    L’argument du CO2 ne compte plus pour la grande majorité des électeurs, pour qui seul compte le pouvoir d’achat !

    Répondre
    • Marc vous parlez des Allemands qui agissent et s’en sortent avec les ENR . ils ont encore fermé 15 centrales thermique grâce aux ENR qui dépassent les 59% dans leur mix et ils accélèrent le développement des ENR sur le terrain..

      Répondre
    • @Marc,

      Comme les Allemands exportent de partout quand le PV marche bien chez eux ! Pas sur du tout qu’ils consomment cequ’ils produisent comme ENR, voir même c’est une certitude que non… Avec les Suisses, les Français, les Norvégiens et les Suédois qui ont beaucoup d’hydraulique cela passe pour le moment… Mais cela ne durera pas Advitam eternam (sauf ecrêtage massif de production, c’est déjà la cas du Nucléaire français à certaines heures !)
      Donc in fine, tout cette imprévisibilité intermittente va couter si on n’est pas organisé pour la consommation derrière (et on l’est pas à ce jour !!!)…

      Il y en a qui vont rire d’autres pleurer… Avec ce temps des ceux-ris-e jaunes… Ca va finir par être « chaud patate » en Europe !

      Répondre
  • APO, je suis d’accord avec ce que vous dites.
    La Norvège, la Suisse, l’Autriche, la Suède, qui possèdent des capacités d’hydraulique de barrage importantes sont sans doute contents d’acheter à vil prix et de vendre au prix fort, qui font que pour ces pays, les échanges sont sans doute intéressants.
    Néanmoins, le gouvernement suédois nationaliste vient de refuser une nouvelle interconnexion à l’Allemagne.

    Répondre
    • @Marc,

      Ce n’est pas que le gouvernement. L’équivalent de la CRE Suédoise a alerté que cela allait favorisé des exports massifs de production hydraulique et mettre à risque le marché Suédois, y compris leurs centrales nucléaires…

      Une petite dose d’ENR Allemande leur va bien, mais pas trop non plus sinon ils seront déséquilibrés…

      (J’avais oublié l’Autriche dans ma liste… et même la Pologne et le Benelux avec dans ce dernier beaucoup de Gaz pilotable !)

      Répondre
  • APO, vous oubliez aussi le Luxembourg, grand pays de stockage hydraulique par rapport à sa population !
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Centrale_de_Vianden 0,9 GW en pompage, 1,1 GW en turbinage.
    Et bien sûr, grand paradis fiscal bien pourri, qui ne devrait pas exister.

    Je ne vois pas ce qu’aurait « risqué » la Suède dans une nouvelle interconnexion avec l’Allemagne, étant maître de ses capacités pilotables hydrauliques et nucléaires, et souveraine dans le fait d’utiliser ou pas, selon les périodes, une interconnexion avec un pays voisin.

    Répondre
    • @Marc,

      A priori avec le marché « Libre et faussé » cela aurait perturbé leur marché à eux, et fait craindre des opérations diverses de leurs opérateurs nationaux… Plus d’électricité Allemande « bradée » aurait un impact en faisant remonter les prix aux heures de pointe et en cassant un équilibre existant…

      Même si une grande part du Nucléaire est vendue à l’avance, il reste toujours une production résiduelle plus ou moins importante au dernier moment… Donc avec des prix négatifs, ce n’est pas rentable, il faut se rattraper à d’autres moments…

      Je résume mal la situation mais les Suédois ne veulent pas servir de décharge à l’électricité PV allemande et mettre leur équilibre actuelle à l’épreuve avec des tentations en plus d’exporter beaucoup aux heures de pointes (notamment l’hydro) et donc de vider certaines réserves rapidement à certains moments l’année, quitte à être à sec trop vite… Quand on ouvre grand la « boite de confiture » aux financiers, ils se comportent souvent comme des enfants et pas en « bon père de famille »…

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